Dammi la vita

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟖

Gabriele se gare juste à coter du jet qui était vraiment magnifique, il ne passe vraiment pas inaperçu. Deux stewards nous prends nos valises et nous montons dedans.

-Dès que tu poseras un pieds dans le jet tu seras Diana Kingsley c'est clair?

-C'est très clair, monsieur Liam Byrne.
Dit-je en souriant.

Gabriele...enfin Liam souffle du nez en souriant légèrement.
Nous montons dans le jet, l'intérieur était très luxueux. De beaux fauteuils à massage en cuir noir. Des néons rose brillaient au plafond, sur le bar ainsi qu'au sol pour donner une lumière tamisée qui romantisait toute la cabine.

-Tu ne viens pas t'asseoir? Demanda Gabriele déjà installé sur l'un des sièges massant.

Je sort de mes pensées et m'avance vers le siège massant à côté de celui de Gabriele.

-Détends toi, tu as plus de 3 heures devant toi pour te relaxer, profites en car après c'est finis. Me scruta Gabriele de son sourire tout sauf rassurant. Non mais qu'est ce qu'il peut être sadique quand il s'y met.

Je le regarde d'un œil mauvais avant de mettre en marche l'option "massage intense" de mon fauteuil.

Le jet commence à décoller. Je regarde par le hublot, les nuages défilent devant moi c'est incroyable.

-C'est la première fois que tu prends l'avion ou quoi? Me dit Gabriele d'un ton moqueur.

-Oh mais il s'agirait de me lâcher. M'exclamais-je.

-Oui, pas comme cette fille hier soir qui voulait que je reste à son chevet toute la nuit parce que "Madame" avait fait un cauchemar. Rigola t-il.

Me sentant offensé et choquée de ses propos, je décide de me tourner et de l'ignoré. Pendant que lui rigole encore en prenant un café.

-Tu veux déjeuner? Tu n'a pas mangée ce matin. Il y a de tout: Des tartines de beurre de confiture de Nutella, des céréales de toutes sorte, chocolat chaud, froid, café. Ce que tu veux quoi.

-Non merci je n'ai pas vraiment faim.

Au même moment mon ventre commence évidemment à gargouillé juste pour me faire chié.

-Tu me dit que tu n'a pas faim mais ton estomac me dit le contraire, peut être que tu devrait l'écouter. Après tout, ce n'est pas le cerveau qui reçoit la nourriture, c'est ton estomac.

Je me retourne pour lui faire face.

-Non vraiment je n'ai pas envie de manger. Sinon je serais trop lourde pour ce qu'on a à faire.

Il me regarde comme si j'avais dit la meilleure blague du monde.

-Tu rigole?! Non mais regarde toi tu fait 50 kg max a tout casser qu'est ce que tu me raconte trop lourde?!

Ce qu'il ne sait pas...c'est que ça n'a pas toujours été le cas.

Il me regarde avec insistance.

-Bon très bien, est ce qu'il y a des chocolatines ici?

-Des quoi? Demande Gabriele perplexe.

-Bah des chocolatines ?

-Je ne sais pas ce que c'est. Dit Gabriele étonné.

-Mais si! Tu sais ces viennoiseries Françaises qui s'accompagne souvent de croissant.

-Ahhh des pains au chocolat plutôt.

C'est vrais que le reste du monde dit pain au chocolat mais comme je viens de la nouvelle Aquitaine j'ai été habituée depuis ma naissance à l'appeler comme ça.