𝐶𝘩𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟽

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Je regarde une série tranquillement dans ma chambre, avec de l'appréhension dans le ventre.
Comment ça va se passer demain? Est ce que je vais revenir vivante de cette mission? Mais qui m'as envoyée? Au final je n'était pas du tout concentrée à l'histoire de la série.

Je n'ai même pas vue Gabriele qui était rentré dans ma chambre, accoudé à l'embrasure.

-Tu m'as fait peur putain. Dit-je une main au cœur.

-Tu réfléchis à demain?

Ça se voyait tant que ça?

-Oui...je me pose beaucoup de questions. Imagine que ça se passe pas comme prévu, Imagine que tu meurs? Imagine que je meurs? J'ai pas envie.

-Personne n'a envie de mourir. Dit-il en venant s'asseoir sur mon lit. Écoute, je ne peux pas te promettre qu'il n'y auras pas de risque. Ce seras même très dangereux.

Je le regarde appeurées.

-Mais tu as des performances extraordinaire il faut le reconnaître. En deux jours tu as appris des prises d'art martiaux que normalement on apprends en minimum 6 ans. Et ne parlons même pas de tes aptitudes pour ce qui est de manier les armes à feu. Il prends une courte pause pour me sonder du regard comme il sais si bien le faire de ses yeux froid mais cette fois ils sont...reconfortant. Ne t'en fait pas ça va bien se passer tu vas très bien t'en sortir, je ne m'inquiète pas pour toi.

Je lui souris doucement.

-Merci Gabriele.

Il prends ma télécommande pour mettre pause sur ma série qui continuait de tourner.

-Tu continueras "The walking dead" plus tard, on doit parler de comment ça va se passer demain.

Je hoche la tête en guise de réponse.

-Tout d'abords, nous aurons une toute autre identité, toi tu t'appelleras Diana kingsley. Et moi Liam Byrne.

-Des noms anglais?

-Oui il ne se douteras de rien.

-Pardonne moi Gabriele, mais tu est très bronzé...il va voir qu'il y anguille sous roche.

-Détrompe toi. Car je vais me colorer les cheveux et me maquiller.

-Mais je ne comprends pas il nous connais pas.

-Pas Artiom, en effet mais les autres oui.

-Quels autres?

Demain soir il y auras un bal remplis de gang du monde entier, c'est là qu'il y auras Artiom, mais aussi nos collaborateurs. Ils pourraient tout faire foirer.

-Quoi mais ce n'était pas prévu ça!

-Je sais, mais c'est une chance inespéré de tuer Artiom.

-Moi aussi je vais devoir changer d'apparence?

-Non personne ne te connais dans le milieu, ce ne seras pas la peine.

-D'accords je vois, et après être entrés au bal, comment on fait? On ne va quand même pas le tué à la vue de tous.

-Non effectivement, c'est là que tu entre en jeu.

-Comment ça?

-Il faut que tu le drague. Il faut que tu puisse l'amener aux toilettes, pour que je puisse lui tirer dessus.

-Hors de question.

-Ah commence pas. C'est un plan infaillible, il ne peut que marcher.

-Ah oui? Et si jamais ça ne marche pas? Je baise avec lui et ensuite il m'embarque pour me vendre?

-Mais non, il n'auras pas le temps. Je lui mettrais une balle entre les deux yeux, avant qu'il te touche.

Malgré le discours de Gabriele j'ai extrêmement peur, je n'ai pas forcément envie de me faire kidnapper.

Gabriele se lève de mon lit pour partir.

-Maintenant, repose toi dans une heure on mange et tu iras dormir. Puis sans attendre ma réponse, il s'en va. Il se prends pour mon père sérieux?

Après avoir mangée et prit une douche je m'en vais me coucher.
Ma peur n'avait pas disparu, loin de là. Mais il fallait que je dorme si je voulais être au top de ma forme. Alors je ferme les yeux et tomba peu à peu dans mes cauchemars. En effet, toute la nuit je n'ai fait que cauchemarder. Je rêvais de me faire kidnapper, enfermé et tuée. Je me réveille par une grande main qui me secoue gentiment.

-Réveille toi, ce n'est qu'un cauchemar. Chuchote Gabriele.

-Je m'assoie sur mon lit, à peine remise de mon cauchemar. La main de Gabriele toujours sur mon épaule. Je le regarde, il était torse nu avec simplement son jogging.

-Je vais aller t'apporter un verre d'eau.

Je ne lui réponds pas, le temps de retrouver mes esprits il reviens avec un verre d'eau.
Je le bois cul sec manquant de m'etouffée.

-Essaye de te rendormir dit Gabriele en commençant à s'éloigner.

Sans réfléchir je le retient par le bras.

-Gabriele, reste s'il te plaît. J'ai vraiment pas envie d'être seule. J'ai peur.

Pourquoi j'ai dit ça? Évidemment qu'il allait refuser. Il va me charrier avec ça pendant les cinq années à venir.

Il me regarde abasourdie. Puis reviens vers moi.

-D'accords, je vais rester avec toi cette nuit. Je vais dormir sur ton fauteuil. Tu as des couvertures dans ton dressing?

Je hoche la tête choquée. Gabriele Moretti va vraiment rester avec moi pour me rassurer? Il doit avoir pitié de moi. Je m'en fout je vais en profiter.
Il va chercher une couverture dans mon dressing et va s'installer dans mon fauteuil.

-Maintenant dort.

Je m'exécute, me recouche et me rendors.

J'ai dormi le reste de la nuit comme un bébé. Mon réveil sonne 6h30. Je m'assoie dans mon lit pour me réveillée. Je vois Gabriele encore endormi. Je décide d'aller le réveillé en l'appelant.

-Gabriele, réveille toi.

Il ne se réveille pas.
Je réessaie de l'appeler plus fort, sans succès.

Je me rapproche donc de lui pour le secouer doucement.

-Gab...

Sans que je puisse continuer, Gabriele attrapa mon poignet.

-C'est bon je suis réveillé. Laisse moi.

Oula mais quelle douceur...Je le laisse donc se réveiller tranquille, moi je part me préparer dans la salle de bain. Comme il fait froid ce matin je vais tout simplement m'habiller en legging et sweat oversize. Ce seras parfait pour finir ma nuit dans l'avion.
En sortant de la salle de bain je vois que Gabriele est partie pour se préparer à son tour. Je vois aussi que Giuseppa a préparer ma valise.

-Merci beaucoup Giuseppa, dit-je en la prenant dans mes bras.

-Avec plaisir Romy, sois prudente surtout.

Je hoche la tête et prends ma valise pour l'emmener en bas.

Je vois que Gabriele y est déjà, habillé lui aussi en jean large et sweat oversize.

Je vois aussi Federico et Angelina à moitié réveillés près de Gabriele pour nous dire au revoir.

On s'embrasse, ils nous disent de faire attention et nous voilà maintenant dans la lamborghini noir de Gabriele. Direction le jet.

Il roule bien, vitesse normal. Moi qui pensais qu'il roulerai comme un malade, j'ai été mauvaise langue.

-Tu vas pouvoir finir ta nuit, nous avons le temps avant d'arriver à Moscou. Il y a 3h51 de vol.

-Pareil pour toi. Ça n'a pas du être confortable sur mon fauteuil...

-C'est vrai que j'ai connue mieux comme lit. Se moqua t-il.

Après une bonne heure de route, nous étions enfin arrivés à l'aéroport. La mission peut commencer.

Dammi la vita Où les histoires vivent. Découvrez maintenant