Dammi la vita

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟓

La soirée se passe bien, on se régale avec nos pizzas, et le film et...toujours aussi émouvant.
Tellement émouvant que je pleure toujours dès la scène avec le vieux couple dans le lit...

-Oh c'est pathétique. Me dit Gabriele de son regard nonchalant.

-T'as un problème?

-Regarde toi, tu fait pitié sérieux.

-Excuse moi d'avoir un cœur, connards.

-Vous allez arrêter vous deux? On dirait un vieux couple. Plaisante Federico, sous les gloussements d'Angelina.

Gabriele et moi se regardons pleins de dégoût.

-Plutôt crever la bouche ouverte que d'être en couple avec l'impératrice des emmerdeuses.

Dit Gabriele en me regardant.

-Plutôt être brûlée vive que d'être en couple avec le roi des bouffons. Dit-je d'un air dégoûtée.

Au final, on ne veut même plus se regarder, on continue à regarder Titanic.

Le film finis, nous sommes tous crevé, nous montons donc nous coucher. Federico et Angelina dans un couloir et...Gabriele et moi dans un autre. Arrivés à ma chambre, Gabriele me regarde. Il veut quoi encore celui là? Levant les yeux au ciel, je lui dit d'un ton sec:

-Quoi, encore?

-Ferme ta fenêtre sinon...

-Oui je sais, tu viendras me tuer pour de bon. J'ai compris. Lui dit-je.

Il ricane.

-Passe une affreuse nuit. Me dit-il de son sourire arrogant.

-Toi de même. Lui dit-je de mon plus beau sourire hypocrite. En lui fermant ma porte au nez.

Je souffle, vais prendre une douche rapide et viens m'écrouler sur mon lit, et enfin, rejoindre les bras de Morphée.

Je suis allongée, je ne vois rien mais j'entends tout.

-VA TE FAIRE FOUTRE SALE FILS DE PUTE. NE TOUCHE PAS À MA FILLE.

Maman?

-Tu oublie que c'est aussi ma fille aussi Maria, et quoi que tu dise je ferais ce que je veux d'elle.

-NON NE LA TOUCHE PAS!

Bruit de balles sortant d'un flingue.

Je me réveille en criant et en sueur. Essayant de reprendre mes esprits, ça fait longtemps que je n'avais pas fait ce cauchemar. Je parcourt la pièce du regard jusqu'à apercevoir une silhouette que je connais que trop bien maintenant, assis sur mon fauteuil à côté de ma fenêtre, ce qui m'a fait sursauter.

-Ça y est? T'arrête de gueuler?

-Bordel, Gabriele j'ai faillit faire une crise cardiaque.

-C'était le but. Me dit-il de son sourire insupportable.

- Mais qu'est ce que tu fout là?

-Qu'est ce que je fait là? Tu pose réellement la question? T'es conne ou quoi? Je pouvais plus dormir avec tes hurlements et tes pleures à la con. Pendant une heure j'étais en train de peser le pour et le contre sur le fait de potentiellement t'étrangler.

Fatiguée de me disputer avec lui je lui dit:

-C'est bon, va te recoucher.

-Je vais te chercher un verre d'eau.

Et il part. Non mais? Il est bipolaire ce types c'est pas possible.

Et quelques minutes plus tard il reviens effectivement avec un verre d'eau à la main, et me le tends.
J'hésite à le prendre, et si c'était un piège ?
Gabriele a l'air de s'en douter car il me dit: