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Salem Aleykum

Bismillah

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La journée de cours est passé grave vite. Souhila et moi on sortait à la même heure tandis que Nejma avait une heure de maths.

Je trouvais Souhila, grave bizarre depuis ce matin. Dès qu'elle avait l'occasion de parler de Zayr, elle le faisait. C'est chiant, on dirait c'est son gars.

Bref quand on est sortit j'ai remis mon voile et j'ai commencé à avancer.

Souhila - euh t'es bête ou quoi ? Y'a Zayr, il vient avec sa voiture !

Mais elle fait exprès ! C'est bon, elle soule. J'ai levé les yeux aux ciels et j'ai continuer à avancer.

Souhila - oh je te parle Amyah !

Zayr - viens ici.

Lui il me parle comme ci j'étais son chien ! Trop une dinguerie. De toute façon, je les kala pas eux deux.

Zayr - ton frère il m'a envoyé les photos ! T'es grosses bottines bleu marine. Vazy bouge avant que je montre à tout le monde tu voulais faire la gwer ici.

Je me suis retourné et j'ai avancé vers lui. Je déteste Nabil, c'est bon ? Il m'a ouvert la porte et je me suis attaché, sans le remercier.

Souhila est venue vers nous en souriant. Qu'est qu'elle veut elle ? Elle m'a trop soûlé aujourd'hui, je peux plus me la sentir.

Souhila - c'était pour savoir, si tu pouvais me déposer moi aussi ?

Zayr m'a regardé, genre c'est moi je dois répondre à sa place. J'ai rien dit, j'avais rien à dire. C'est son blême.

Zayr - bah enft, y'a pas trop de place, tu connais. Je suis désolé, une prochaine fois.

Il est monté dans la voiture et a vite démarré. Je pensais pas il était mauvais comme ça ! J'ai rien dit, mais j'étais comme choqué en vif:

Mon téléphone avait plus de batterie donc je me contentais de regarder le paysage. A part des bâtiments, et le ciel gris d'automne il y avait vraiment rien à voir mais bon.

Zayr avait allumé la radio, j'écoutais mais sans vraiment le faire. Puis, je me suis tourné vers lui et j'ai fixé ses cicatrices.

C'était pas des cicatrises de fou mais il en avait plusieurs. Il a vite capté que je le fixais et m'a fait tourné la tête en la poussant.

Zayr - t'étais pas en train de regarder les paysages ? Reste à faire ça. Je sais je suis beau mais ça va pas être possible t'es trop moche pour moi.

Il m'énerve hein. C'est pas comme ci il était incroyablement beau aussi.

- ce matin, tu disais que j'étais peut être ton âme sœur, donc casse un tour.

Zayr - je le pense encore.

- mais on se connaît pas ! Comment tu peux dire ça ?

Zayr - bah on va apprendre à se connaître. Ok, donc quel est ta couleur préféré ?

Je l'ai regardé bizarrement puis j'ai haussé des épaules. C'est juste parce que je m'ennuie que je vais le faire.

- rose, vert kaki et gris.

Zayr - je t'ai demandé une couleur mais hessoul.

- genre je peux plus avoir plusieurs choix ! Vazy vazy, c'est quoi ta couleur préféré ?

Zayr - noir.

- c'est pas une couleur c'est une nuance. Très bête hein.

Zayr - c'est quoi une nuance ? De toute façon c'est une couleur, parce que en anglais c'est black !

Mais enft il est vraiment bête. En plus ça se voit il voulait juste prouver qu'il parlait en peu anglais.

Zayr - ok, c'est quoi le pays de tes rêves ?

- bah aucun mais j'aimerais bien aller en Angleterre, juste pour flex.

Zayr - en plus je sais parler anglais, t'a capté : « hello, i am Zayr ».

- tu sais que dire ça avec ton accent peter.

Il m'a donné un coup dans mon dos, j'étais en fou rire. C'est mieux il parle français.

- bref t'es de quel origine ?

Zayr - tunisien, algérien. J'ai trop de bête d'origine, la concurrence n'existe pas. Et toi ?

- sénégalaise, marocaine.

Zayr - pourquoi t'es noire ?

- bah la mélanine de ma mère est plus forte que celle de mon père, sale raciste. Sinon dis moi quelque mots en tunisien en vif ?

Zayr - ptdr, un autre jour on est arrivés. Vazy bouge sale noire.

- ah j'ai capté, t'es raciste ?

Zayr - pour toi non les autres oui !

J'ai levé les yeux aux ciels et je suis sortie de la voiture. Il m'a sourit, mais par contre mon cœur il a fait boum boum mais de fou !

Il avait un trip beau sourire. Je lui ai rendu son sourire et je suis partie. Reprends toi Amyah, pas de ça, ici !

Plus je me disais ça plus je pensais à notre discussion, son sourire, son visage. C'était impossible que je tombe love alors qu'on se parle que depuis hier !

J'ai appuyé sur le bouton d'ascenseur et j'ai soufflé. De toute façon, je peux encore rêver de lui : nous deux y'aura jamais rien.

Dieu a déjà mis mon nom à côté de celui d'un autre. Et c'est sûrement pas Zayr, qui est à côté du mien.

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⭐️

AMYAH : CELUI QUE DIEU A MIS À MES CÔTÉS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant