Parti aussi vite qu'il est arrivé.

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PDV Killua:

On vient tous juste de rentrer dans la chambre, que Gon est déjà affalé sur le lit à me regarder d'un air coquin. Je me rapproche donc doucement de lui et me retrouve rapidement en califourchon sur lui. Une main près de son visage, la deuxième sur son ventre, ma jambe, posée entre les siennes, et mon visage à quelques centimètres du sien, me font rester quelques secondes à le regarder dans les yeux. Voyant que je ne bougeais pas, il décide de prendre les devant et de lever son visage pour m'embrasser. Sa main derrière ma tête m'empêchait de me reculer, je décide donc de le pousser délicatement sur le lit pour qu'il se retrouve cette fois complètement allongé. Gon relâcha sa main qui tenait mon visage pour la poser sur le lit, je décide donc de reculer mon visage du sien et le regarde de nouveau dans les yeux. En le voyant s'impatienter, je ne pus me retenir et lécha son coup tous en glissant ma main sous son t-shirt. Il se relève un peu pour que je puisse le lui retirer, une fois celui-ci retirer, je le pose au bord du lit et replonge mon visage contre son coup. Sa main baladeuse était maintenant posée sur ma braguette, qu'il détacha sans grande difficulté.

Je relève mon visage pour pouvoir le baiser vers son torse, quand il en profite pour retirer rapidement mon T-shirt et le lance au sol. Sans même prendre la penne de le regarder, je commence à lécher vigoureusement son torse dénudé. Au même moment, je passe ma main sous son sous-vêtement, ce qui lui procure des frissons. Tous en continuant de le lécher, je rapproche petit à petit ma main, pendant que lui avait posé les siennes sur mon dos. Je le vois rougir et commencer à gémir mon prénom. Au moment où j'allais agripper son membre, quelqu'un sonna à la porte, ce qui me fit sursauter.

Killua: Qui ça peut bien être à une heure pareille ?

Je me prépare à me lever quand Gon m'en empêche.

Gon : laisse, il va partir tous seul.

Killua: ok, je ne bouge pas.


Je redirige donc ma main vers son boxer, quand après, même pas quelques secondes, la personne resonne à la porte.
Je ne fais pas attention et l'agrippe enfin.
Mais après plus de 10 sonneries, je m'agace et me relève brusquement, ce qui fit sortir un bruit de douleur de la part de Gon.

Killua: zut pardon.

Gon: tu peux t'excuser ça fait mal.

Killua: Bon, je vais aller voir qui vient nous faire chier à 2 h du matin. Tu vas voir que je ne vais pas me gêner le flanqué à la porte.


Je me dirige vers la porte, mais Gon me tire par le pantalon qui était à deux doigts de tomber.

Gon: Pas si vite.

Killua: Quoi ?

Gon: J'y vais.

Killua: Et pourquoi ?

Gon: Parce que toi, tu vas l'envoyer se faire voir sans même d'explication.

Killua: Ouais et alors ? Il nous dérange.

Gon: Je sais, mais ce n'est pas une raison. Alors j'y vais et toi, tu m'attends là.


Dit-il en me tirant sur le lit. Il enfile un t-shirt et referme la porte derrière lui.
Je l'écoute donc et attends tranquillement sur le lit qu'il revienne.
5, 10, 15, 20, 30. 30 minutes, que Gon était sorti et toujours aucun nouveau de lui. Je ne savais pas qui s'était et de quoi ils pouvaient parler, tout ce que je savais, c'était qu'ils étaient dans le salon.
En ayant marre d'attendre, je sors de la chambre et dis à haute voix.

Killua : Bon qu'est-ce que tu fous Gon ?

Je m'arrête net, étonné de voir que devant moi se trouvaient Ging.

Gon: Ah oui, pardon, je n'ai pas vu le temps passé.

Killua/Ging: Qu'est-ce qu'il fait là lui ?

Gon: Et bien, il est venu passer le week-end ici en ville et...

Killua: Il voulait nous faire un petit coucou. ET BAH, IL POUVAIT ATTENDRE DEMAIN.

Gon: Nan, en fait, il m'a expliqué qu'il a eu un problème de voiture, et qu'il a donc dû faire le chemin à pied, mais une fois arrivé dans l'hôtel, il s'est rendu compte qu'il n'avait pas sa carte d'identité. Alors, bah, il avait nul part où dormir, et il a pensé à moi. C'est sympa non ?

Killua: Ouais très sympa de venir nous réveiller à 2 heures du mat.

Gon: au, c'est bon t'exagere on dormait pas de tout façon.

Killua: ouais, mais quand même.

Gon: Bon peu importe, maintenant il est là alors on ne va pas le mettre à la porte.

Killua: Pour pas ?

Gon: Killua!

Killua: au ça va, c'est bon.

Gon: Par contre Ging, je dois te prévenir. On n'a pas de chambre d'amis, tu vas devoir te contenter du canapé.

Ging: ... Ah... Bon bah d'accord.

Gon: On continuera de discuter demain. Il se fait tard et on est tous fatiguée, alors on va te laisser dormir. La salle de bain est là si t'as besoin.

Ging: D'accord merci.

Gon: Bien alors à demain.

Ging: Bonne nuit!


Gon et moi retournions donc dans la chambre.

Killua: Tu ne trouves pas que ça va un peu vite ?

Gon: Comment ça ?

Killua: Il t'a plus donné de nouvelles depuis des années, et la aujourd'hui, il revient comme une fleur à te demander ton aide, comme si rien, c'était passé.

Gon: T'as peut-être raison. Mais je suis content qu'il ait pensé à moi. Et puis je te l'ai dit, je voulais le revoir, bien que ce ne soit pas fait exprès.

Killua: Bon après tous, tu fais comme tu veux. Allez bonne nuit.

Gon: Tu veux vraiment dormir tout de suite ?

Killua: Gon. Ton père est dans le salon, et les murs ne sont pas insonorisés.

Gon: On aura que n'as pas à faire de bruit.

Killua: Je l'aurais fait y a une demi-heure, mais là, j'ai plus envie.

Gon: Pff ! Rabat-joie.

Killua: C'est toi qui es resté une demi-heure avec ton père en me laissant en plan.

Gon: Ça va, j'ai compris.

Killua: Parfait. Alors bonne nuit.

Gon: Mouai, bonne nuit.


Je ferme les yeux agacés. Gon arrive à me faire culpabiliser alors que ce n'était même pas ma faute. Bon essayons d'oublier ça. Au bout de quelques minutes, j'arrive tout de même à m'endormir.

Le lendemain 9 h 00:

Je dors profondément, quand une odeur de fumée me réveille. Je me relève et vois que Gon l'avait senti aussi. On se lève donc en nous précipitant vers la cuisine. Une fois la porte de la chambre passée, on voit Ging au fourneau avec, ce qui devait être des crêpes, brûlée.

Ging: ah, t'es réveillé! Alors bien dormi ?

Gon: Oui, enfin jusqu'à qu'on sente l'odeur de brûlé.

Ging: Ah oui ça, et bien j'ai voulu te préparer un petit-déjeuner pour te remercier Gon. Mais ça a mal tourné.

Gon: Oui, j'avais remarqué. Mais t'en fais pas ce n'est pas grave, on a toujours de quoi déjeuner ici.

Ging: "on"?

Gon: bah oui Killua et moi.

Ging: Ah parce que vous vivez ensemble.

Gon: Bah oui.

Ging: Tu ne crois pas qu'il serait temps de te trouver une femme plutôt que de vivre en collocation?

Gon: Tu te méprend Ging. On ne vit pas en collocation, Killua et moi sortons ensemble.

Ging: Hein, quoi ? Tu sors avec cette chose.

Gon: Comment ça cette chose ?

Ging: Ce garçon est un assassin, et tu crois vraiment que je vais te laisser sortir avec lui.

Gon: Killua n'est plus un assassin.

Ging: Je ne veux rien savoir, je refuse que tu sortes avec lui.

Killua:Tu es sûr que c'est parce que je suis un assassin? Ce n'est pas plutôt le fait que je sois un garçon ?

Gon: Ne raconte pas n'importe quoi, mon père n'est pas...

Ging: T'as raison ! Ce sont bien les deux raisons qui me poussent à interdire Gon de te voir.

Killua: T'auras beau le lui interdire, tu sais tout comme moi qu'il ne t'écoutera pas. Enfin sauf si tu ne connais pas ton fils.

Ging: Je le connais, et je sais très bien qu'il ne m'écoutera pas. C'est pour ça que je ne vais pas lui laisser le choix.

Gon: Tu penses vraiment que t'as quoi que ce soit à décider de ma vie ?

Ging: Bien sûr, je suis ton père et je sais ce qui est bon pour toi.

Gon: Que tu sois mon père, ne change rien. T'as jamais été là pour moi, alors comment tu peux dire que tu sais ce qui est bon pour moi ou pas ?

Ging: Parce que je te connais suffisamment pour savoir que finir ta vie avec un homme n'est pas une bonne idée.

Gon: Dis surtout que toi ne t'as pas envie de me voir avec un homme.

Ging: Parfaitement.

Gon: Et pourquoi ça ? Par peur du regard des autres ? Par peur de ne pas être grand-père ? Et bien pour t'as gouverne, tu ne fais déjà pas ton rôle de père, alors n'espère pas le devenir.

Ging: Je suis peut-être passé à côté de mon rôle de père. Mais maintenant je compte bien le reprendre. En commençant par t'interdire de le voir.

gon: Quoi ? Tu te fiche de moi. Tu penses vraiment que je vais t'écouter maintenant et faire ce que tu m'ordonnes? Il en est hors de question, je compte bien vivre ma vie comme je l'ai décidé que tu le veuilles ou non.

Ging: Si c'est comme ça, je m'en vais. Et n'espère pas venir me voir. Je ne veux pas d'un pédé comme fils.

Gon: ALORS CASSE TOI, JE VEUX PLUS TE VOIR, NON PLUS !

Ging récupère ces affaires et passe rapidement la porte avant de la claquer derrière lui. Je regarde Gon et vois bien qu'il est préférable de ne rien dire. Après quelques secondes, il part dans la chambre sans même un regard. Je reste donc quelques instants à regarder la porte de la chambre fermée, avant d'aller à la cuisine pour préparer le petit-déjeuner.


Les retrouvailles ne sont pas toujours agréables. Encore moins quand ton père ne t'accepte pas comme tu es, et te rejette.

Ma Vie de RêveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant