Andel se raidit lorsque la porte s'ouvre. Une blonde se penche pour détacher la chaîne qui relie la barre de fer qu'il a dans le dos au mur. Elle attrape Andel par l'oreille, qui suit le mouvement en se levant aussi vite qu'il peut pour qu'elle ne le lui arrache pas.
-Toi tu vient avec moi. Tu sens plutôt bon... Fait la blonde.
-Je vais appeler Manu pour qu'il nous débarrasse de celui là. Dit la brune.
-Oh non c'est pas vrai. Fait la blonde en se tournant pour voir le corps de l'homme noir qui avait considérablement maigri, remarque Andel. Je vais apprêter celui ci. Dit elle en tirant Andel hors du placard pour le tirer par le dos en saisissant la barre de fer en forme de croix qui l'immobilise.Après s'être fait trimballer sans savoir où il allait, il se retrouve dans une salle de bain. La blonde ouvre le robinet et un jet d'eau froide le frappe en pleine poire. Il sursaute, et pas le temps de s'y faire, il sens comme un tissu lui gratter la peau. Il ouvre les yeux avec difficulté et il voit la blonde lui frotter le corps avec un balai brosse. Il sent sa peau délicate se déchirer sous celle-ci. Et lorsqu'il demande à la blonde d'arrêter, celle ci lui assène un coup avec le dos de la brosse sur la tête. Très vite il arrête de protester et attends que ça se termine en serrant les dents.
Une fois le bain fini, il se fait à nouveau trimballer par le dos, glissant à chaque pas. Il se retrouve dans une chambre et en face de lui, la dame brune, en petite culotte. La blonde les rejoint très vite, et l'atmosphère se tend. Andel sens et voit leurs mains lui parcourir le corps. La blonde lui attrape son attribue et l'astique avec force. Andel n'est pas surpris. Il s'attendait à un traitement pareil. Mais, il ne s'attendait pas à ce que ça lui face aussi mal. Il se sent heurté, insulté, violé. Et c'est exactement ce qui se passe. Elles parcourent son corps avec avidité, montrant clairement ce qu'elles attendent, que son membre se gorge de plaisir. Ce qui n'est pas le cas. Alors très vite, la situation déraille. Andel, les bras et la colonne vertébrale immobilisés par une barre de fer qui lui rentre dans le dos, les poignets attaché, se fait bastonner. Elles commencent par lui donner des claques en pestant contre son incapacité à s'exciter. Puis la situation s'aggrave. Elles sortent subitement de nulle part, des bâtons en fer et se mettent à le ruer de coups plus violent les uns que les autres.
Aussi sportif et résistant qu'il est, Andel pli les genoux pour essayer de protéger son visage et sa tête. Il coince sa tête dans un angle de la pièce et elles s'acharnent sur son dos, ses bras et ses fesses. Il retient autant que possible le moindre son de douleur qui pourrait sortir de sa bouche, se refusant de satisfaire le sadisme évident de ces deux femmes.
Après un moment interminable qui le laisse avec les larmes sur les joues, il se sent tiré en arrière.
-Tu vas retourner dans ton placard. Dit l'une d'elles.Sentant ses genoux gratter le plancher, il se lève. Elles continuent de le tirer, et il se retrouve bientôt par terre sur les fesses. N'ayant visiblement aucun problème pour le trainer sur le sol malgré son gabarit, elles continuent de tirer. Il se retrouve très vite poussé dans le placard et rattaché au mur.
-N'essaye même pas de crier. Dit la brune. Personne ne va t'entendre et on a pas envie d'écouter tes jérémiades. Ici c'est une propriété privée de toute façon.La porte claque et il se retrouve dans le noir. Il sent un courant d'air encore plus important que la veille et réalise qu'il est seul. Essaye de se redresser, sentant une vague d'angoisse lui monter à la gorge. Chez lui, il ne dormait jamais complètement dans le noir, se rappellant à chaque fois les jeux de mauvais goût de ses cousins qui prenaient plaisir à lui faire peur. Il avait une veilleuse, et celle-ci lui manquait atrocement à cet instant précis. Il comprenait qu'il était coincé. Emprisonné dans une propriété privée. Il n'aurait jamais deviné que ce genre de choses lui arriverait. Lui, qui travaillait dur tous les jours. Lui qui avait tout fait pour être au dessus de toutes les situations et de toutes les personnes qui l'acculaient. Il faisait tout. Comprenant qu'il était dans une société dans laquelle il fallait montrer qu'on était près à tout encaisser pour avoir des promotions, il avait choisi de faire carrière solo, il avait choisi l'option la plus dur et s'en était sorti. Aujourd'hui, il se retrouve dans un placard à balais, traité comme une bête par des femmes qui attendent visiblement une seule chose, qu'il couche avec elle. Lui, qui se refusait de coucher pour ne pas avoir de responsabilité qui nuirait à son évolution. Lui, qui avait préféré rompre avec son exe, malgré toute la considération, l'amour et tout ce qu'elle représentait pour lui. Elle était la partenaire idéale. Elle, juge d'état.
Il eu un déclic à cet instant. Il n'aurait plus jamais la chance d'être avec elle. Personne ne l'attendait. Il pouvait mourir, personne ne pleurerai. Mais il n'avait jamais eu besoin qu'on l'attende ou qu'on le pleur. Il avait besoin d'être plus fort que tout ce qu'il vivait. Et si aujourd'hui, tout ce qu'on attendait de lui était une partie de jambes en l'air, il s'y donnerai. Aussi dégoûtant trouvait il la situation. Coucher avec des inconnus... Ce serait difficile de s'y faire, mais il devait rester en vie. Il ne voulait pas finir comme cet homme qu'il avait rencontré quelques heures plutôt.
Mais avant de survivre, il fallait se reposer. Et cette tâche était impossible.
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JE VEUX UN BÉBÉ MÉTISSE
Ficção GeralCe livre contient trois histoires. La première histoire parle de Monsieur André Moris, architecte de renommée, qui se fait quidnaper. La deuxième histoire, qui est une histoire assez courte, parle de Monsieur Wallas, cultivateur de cacao. La troisiè...