JE VEUX UN BÉBÉ MÉTISSE

Histoire 3: Chapitre unique

Mady Manson, infirmière depuis six ans maintenant, s'est spécialisée pour devenir Maïeuticienne. Aujourd'hui, elle entre dans son lieu de service. San Verde, hôpital de la mère et de l'enfant dans lequel elle exerce depuis maintenant deux ans en tant que spécialiste accoucheuse.

Mady enfile sa blouse et fait la ronde des patients. Un gobelet de café au lait à la main, elle vérifie que les internes prennent bien les paramètres, tissent des liens réconfortants avec les patients et n'oublient pas de noter toutes les évolutions de leurs états de santé.

Elle est à peine en train de sortir de la salle des hospitalisations pour se rendre dans la pouponnière, qu'elle voit ses collègues partir de là en courant. Soudainement, des coups de feu retentissent. Mady sursaute en entendant le vacarme. Il y'a des cries de bébés, ses collègues se bousculent pour sortir au plus vite des lieux. Mais Mady, fonce dans le sens inverse pour entrer dans la pouponnière. Elle joue des coudes pour traverser la foule que crée ses collègues effrayés. Elle met toute son énergie pour se déplacer dans la foule et fini par se retrouver devant la grande vitre par laquelle on aperçoit les berceuses dans lesquelles sont allongés les nouveaux nés.

D'habitude, cette vision détend Mady et la réconforte mais cette fois c'est différent. Ce n'est pas l'image des bébés endormis qu'elle a sous les yeux. Ils y'a des gens dans la salle. Ils ne sont pas vêtu de combinaisons stérilisées. Ils sont vêtu tout de noir, mais cette tenue n'est pas celle de policiers ou de force de l'ordre. De plus, ces personnes visent leurs armes sur les nourrissons.
Il fallu quelques secondes à Mady pour se rendre compte de l'horreur qui se déroulait sous ses yeux. Elle ne pu se retenir de hurler de désespoir et de désapprobation. Contrairement à ses collègues qui avaient couru pour sauver leur vie, elle couru en se dirigeant vers les hommes. Elle attrapa l'arme d'un d'entre eux et utilisa toute la force de ses bras pour le faire reculer. Celui ci la poussa pour se dégager et elle se retrouva entre les hommes en noir et les bébés, qui pleuraient désormais, leur quiétude dérangée.

-Mais que faites vous !? Pourquoi vous en prendre à des enfants ? Demanda-t-elle.
-Parmis ces enfants il y'a des imposteurs ! Hurla l'homme cagoulé en face d'elle.
-Mais vous entendez vous parler ? Fait -t-elle, ahuri. Ce sont des enfants ! Des nouveaux nés !
-Il y'en a des noirs! Répondit un autre.
-Et qu'est ce que... Mais vous vous entendez !? Hurle-t-elle.
-Écoute, pousse toi. Notre objectif c'est réduire la prolifération de l'espèce noire. Nous ne sommes pas là pour traiter avec qui que ce soit. Mais nous n'hésiterons pas à tirer à vue si vous ne nous laissez pas faire notre travail. Dit l'homme en face d'elle.
-Eh bien mon travail c'est de veiller sur eux. Noirs, blancs, asiatiques, maghrébins, indiens en j'en passe. Tous sont importants ! Nous sommes tous humains!

Cette phrase resta en suspend dans le temps. Mady n'arrivait plus à bouger, ni a parler. Son corps s'écroula sur le sol. On venait de lui tirer une balle dans la tête.  Son corps s'affala sur le sol froid de la pouponnière. Plus personne ne se tenait entre les innocents et les hommes vêtu entièrement de noir. Ils continuaient donc leur tâche, pendant que l'hôpital se vidait de ses employés et de certains patients ayant entendu les coups de feu.

Fin.

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Ainsi s'achève les trois histoires qui m'ont été inspiré par une phrase que j'ai trouvé ridiculement abominable à la télévision. Merci d'avoir lu mon livre. J'attends vos commentaires en commentaires 😊

À bientôt dans une prochaine histoire qui est déjà en cours.