Je vais vous raconter l'histoire d'une enfant qui, à 9 ans se faisait harceler à l'école. Elle a commencé à se sentir triste, fatiguée et irritable, et ça tout le temps. Au début elle pensais a un coup de fatigue et que cela allait passer mais ça n'est pas passer... Elle ne se sentais plus à sa place nul part. Elle a vite commencé à avoir des pensées sombres en commençant par des crises d'angoisses et des pleures silencieux tous les soirs dans son lit en priant pour ne jamais se réveiller. Puis le matin, en se réveillant elle espérait juste que ce soit sa dernière journée.
Et c'est à ses 9 ans et demi que le diagnostic est tombé. Le médecin à affirmé qu'elle était dépressive.
Depuis rien de bien intéressant ne s'est produit, "juste la vie d'une dépressive", comme elle le dirais. Cette sensation de coquille vide, de rien à par que ton corps est lourd, ne fonctionne plus, que ton cerveau est mort, que tes yeux n'ont plus de larmes et que les battements de ton cœur ralentissent peu à peu. Mais l'année de ses 13 ans... tout à recommencé. Pleures, crises d'angoisse, de panique et d'anxiété ! Puis elle en a eu marre. Elle s'est enfermée dans sa chambre, a attrapé un compas et a tracé plusieurs traits sur ses avants bras. Cet acte est souvent dit "début e la fin", car c'est un acte de désespoir profond ou on a l'impression que seule une toute petite chose, un fil tout fin, nous donne le courage de ne pas appuyer plus fort afin de mettre fin à tout. Elle est rapidement passée aux ciseaux puis aux couteaux. Il faut se dire que la mutilation c'est comme une drogue. Vraiment... Une fois lancée, il est tellement dur de s'en extirper ! Mais maintenant elle va un peu mieux et elle vous fait passer un message, à vous, ce qui en ont besoin : "je ne me suis plus mutilée depuis une semaine. Alors à tout les gens qui traversent ça je vous jure qu'on peut s'en sortir ❤️."