006|tromperie|

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C'était Kokonoi qui avait tiré dans ta direction. Tu avais senti que cela se préparait à la seconde où il avait posé son doigt sur la gâchette. Avant même qu'il ne tire, tu t'étais déplacée en utilisant Inupi comme bouclier humain, évitant soigneusement ses points vitaux. Inupi poussa un cri de douleur, et son sang gicla partout. Tu ne laissas même pas le temps à tes collègues de réagir, courant rapidement pour éteindre la lumière. Tu étais désavantagée, mais tu avais l'avantage du terrain et de la souplesse. Tu lâchas Inupi et te faufilas vers les tiroirs pour saisir de la poudre à canon.

- Kakucho ! Ne t'éloigne pas de la porte. Elle ne peut pas s'échapper autrement ! s'écria Sanzu en cherchant la lumière en tâtonnant les murs.

Tu n'avais que quelques secondes devant toi avant que leurs yeux ne s'habituent à l'obscurité. Tu déversas la poudre à canon partout et te dirigeas vers la porte. Kakucho t'attrapa brusquement par la taille, te faisant sursauter.

- Je l'ai attrapée ! s'exclama-t-il.

Sanzu parvint enfin à rallumer la lumière, mais ce qu'il découvrit le figea sur place. La poudre à canon était maintenant répandue partout, et ton revolver pointait vers le sol. Kakucho ne s'en était aperçu que lorsque la lumière fut rétablie. Il s'apprêtait à te l'arracher, mais tes paroles le paralysèrent.

- Si seulement l'un d'entre vous bouge, je tire. Tout le monde pourrait s'en sortir rapidement en quittant la pièce, mais Inupi y passerait.

Tous les regards convergèrent vers Inupi, étendu au sol et souffrant. Sanzu poussa finalement un soupir, résigné à te laisser prendre le contrôle.

- Que veux-tu ?

- Kakucho, ouvre la porte, laissez-moi sortir.

Kakucho fixa Sanzu, attendant son approbation, et celui-ci hocha la tête en signe d'accord. Kakucho ouvrit la porte et relâcha son emprise sur toi.

- Vous vous êtes bien battus, les gars, et occupez-vous d'Inupi, il perd beaucoup de sang, dis-tu en quittant la salle sans te retourner, le bruit de tes talons résonnant dans tout le couloir.

Ran s'apprêtait à te poursuivre, mais Sanzu le retint par le bras, tout en te surveillant attentivement.

- Non. Laisse. On n'a aucune chance avec elle. On doit utiliser notre force brute contre elle, sinon on est foutu. Ran, lorsqu'elle sera dans sa chambre, entre et assomme-la.

De ton côté, tu te diriges vers ta chambre à la hâte, presser de quitter le manoir avant que qui que se soit se décide à t'attaquer. Pendant que tu préparais ta valise et tes armes, tu textes la nounou.

Tu enfiles une longue robe noir avec une ouverture sur ta cuisse qui laissait entrevoir tes couteaux attachés en ceinture autour de cette dernière

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Tu enfiles une longue robe noir avec une ouverture sur ta cuisse qui laissait entrevoir tes couteaux attachés en ceinture autour de cette dernière. Tu rentres dans ta salle de bain et te prépares aussi rapidement que possible. Lorsque tu ouvres la porte des toilettes pour en sortir, tu sens une grande force te plaquer contre le mur. Avant que tu comprennes quoi que ce soit, Ran, t'avait déjà fait une clé de bras, poitrine contre le mur pour t'empêcher de bouger. Il glisse sa main sur ta cuisse et tu sursautes. Il enlèves délicatement les couteaux parsèment sur ton corps et presse ton corps contre le mur avec le sien. Ton cœur se met à battre à cent à l'heure. Avec toute cette pression, tu n'as pas fait attention.

- Je commence à comprendre pourquoi Mikey ne veux pas que tu pars en mission. Tu as totalement oublié les techniques de camouflage de base. Tu n'es pas aussi bonne qu'avant. Dit-il en te murmurant contre ton oreille, te donnant des frissons.

- Ran, laisse moi partir, je t'en pris. Je dois accomplir ma mission, dis tu en tournant ta tête pour avoir un contact visuel avec lui.

Tu essayes de te détacher de son emprise, mais en vain. Tu pousses un gémissement et il sourit.

- Regarde-toi, totalement à ma merci.

- T'es vraiment un détraqué.

- Mais regarde qui parle! Dit-il dans un rire, resserrant sa poigne, te causant un gémissement.

- Ran... Notre époque me manque...

- Quoi? Dit-il en arquant un sourcil.

- Je veux dire toi et moi... Dis-tu en évitant son regard, espérant être convaincante à tout prix.

- C'est pas comme ça que tu vas me faire changer d'avis.

- Oublie la mission Ran.

Il prend tes poignets et les plaquent contre le mur pour te faire face. Tu le fixes dans les yeux avec une ardeur déstabilisante.

- Pourquoi tu me sors ça maintenant?

- Avant je ne pouvais pas... J'étais avec Mikey... Dis-tu les joues rougis.

C'est une manipulatrice, fait gaffe.

- Comment je peux être sur que tu ne me mens pas?

Mais putain ses yeux... Ils ont l'air tellement sincère.

- Il va falloir que tu me fasses confiance. Comme à l'ancienne. Dis-tu dans un sourire.

- Je vais dire quoi aux autres?

Peut être qu'elle me ment

- Que tu ne m'as pas trouvé dans ma chambre. Que j'étais déjà parti.

Putain crois moi...

Ses yeux...

Je dois vite partir....

Son sourire...

Purée Ran... Ma fille...

Elle me roule dans la farine à coup sur
Mais je veux y croire

Ran fini par pousser un soupir et te relâche. Tu sautes de joie et l'enlace sans prévenir.

- Tu m'appelles une fois rendu sur place d'accord?

Tu lui adresses ton plus beau sourire, les yeux éclatant.

- J'y manquerai pas! Dis-tu avant de courir vers la chambre de ta fille, pour t'assurer qu,elle est belle et bien vide.

À pas de loup, tu passes devant la chambre de Mikey pour ne pas faire de bruit, quand des gémissement attirent ton attention. Tu fronces les sourcilles, confuse. Une force inconnu te forçait à te rapprocher de la porte. À mesure que tu avançais, tu entendais des respirations saccadé et des voix étouffées.

tu savais que tu ne devais pas le faire, mais tu plaques quand meme ton oreille sur la porte pour entendre. Parmi les gémissements et les essoufflements, tu reconnais la voix de Maria qui prononce le nom de ton mari dans un soupir fatigué. Ton estomac se renverse et ton cœur se met à battre dans ta cage thoracique, menaçant d'exploser. Ta gorge se noue, incapable de prononcer le moindre son. Tu ouvres la bouche, essayant de parler, hurler tes droits, ta colère, mais rien ne sorti. Ta main sur la poignet de porte, tu hésitais à l'ouvrir.

- Cette enflure... Il envoit ses sbires me capturer pendant qu'il me trompe sagement? Je l'aime pas, mais putain que ça fait mal. Tu m'aides vraiment pour la mission qui me reste à accomplir. Merci Manjiro. Penses-tu sans te rendre compte que tes larmes coulaient.

Traîtresse [Mikey bonten x reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant