Je me retournai et tombai nez à nez sur des griffeurs qui fonçaient tous droit dans notre direction.
- Planquez vous ! Hurla Thomas en prenant ma main pour partir.
- Teresa ! Cours ! Criais-je en la voyant comme une statue.
Elle réagit et se mit à courir.
- Vite ! AAAH ! Non ! À l'aide ! Criais les blocards, ce qui me brisait le cœur de ne pouvoir rien faire.
On se réfugia dans un champ et je ne bougeai plus, retenant ma respiration. Je n'arrivais pas à écouter les bruits à cause du stress. Thomas nous fit signe de se taire.
Un cri de blocards accompagné d'un hurlement de griffeur nous fit sursauter. Je me tournai, étant sûr d'avoir entendu quelque chose.
- Zart !, criais je en lui tendant ma main, mais il était trop tard, il se fit emporter par le monstre où l'on put entendre ses cris d'agonie.
- Non ! Zart ! Zart !
Je me mis à courir le plus vite possible dans l'autre sens. On arriva enfin à l'infirmerie où se trouvait les infirmiers, tenant Alby.
- Qu'est-ce qui se passe ? Demande Alby.
- Ils sont là, fit simplement Thomas.
- Les griffeurs ? S'exclame Jeff, horrifié.
- Oui, mais on doit y aller ! Pressais-je.
Les cris de mes amis retentissaient dans mes oreilles. Non... Non...
- Qu'est-ce qu'on fait ?
Je n'eus pas le temps de répondre que les griffeurs se rapprochèrent en dévorant tout êtres vivant.
Un monstre nous barra la route, s'apprêtant à nous attraper. Teresa, qui eut une idée, balança une torche sur le griffeur qui hurla de douleur face aux flammes.
- Allez vite !
Nous repartîmes au plus vite, étant poursuivies par le griffeur. Alby tomba au sol, nous faisant s'arrêter.
- Alby ! Criais-je en voyant deux griffeurs nous arriver dessus.
Je m'apprêtais à sortir mes griffes, même si cela n'allait peut-être servir à rien, mais des lances se plantèrent dans la tête du monstre.
- Newt ! Minho ! Criais-je, soulagée.
Je repartis en courant jusque dans la grande hutte, ou étais Chuck et le reste des blocards encore survivant. On barricada les portes, tous espérant que les griffeurs ne rentreront pas dans le dernier abri. Ils cherchaient à rentrer, casser, mais ils n'y arrivaient heureusement pas.
Ils vont peut-être repartir ?
Un griffeur sauta sur le toit, faisant craquer le bois. Oh non... Plus un bruit, me dis je en me déplaçant plus doucement.
Le griffeur réussit à passer sa pince mortelle entre le trou qu'il venait de former. Il démonta le toit, nous faisant tous tomber parterre douloureusement. Je cherchai Chuck du regard et le vis trop proche du mur.
- Chuck ! Vite, viens !
Un griffeur lui prit la jambe par l'arrière et essaya de le tirer vers lui.
- Non ! Chuck ! Criais-je en même temps que Thomas.
On se précipita sur lui et lui prit les mains, le tirant vers l'intérieur.
- Ne lâche pas ! Ça va aller ! Rassurais-je, en étant moi-même en état de panique total.
Alby cassa à coup de bois la pince métallique du griffeur en criant. Chuck tomba au sol, mais je le rattrapai en le serrant dans mes bras.
- Ne t'approche pas des murs ! Le préviens-je en le lâchant.
Il me sourit et se tourna vers Alby.
- Merci Alby.
Un griffeur attrapa le dos notre chef et le souleva, prêt à l'emporter.
- Non ! Alby !
Thomas lui attrapa la main, étant déjà plus que fatiguait.
- Libère-les ! Était ses derniers mots avant de partir.
- Non ! Criais-je, au bord des larmes.
- Alby !
Une rage profonde m'envahit. Je me levai et me dirigeai vers la porte.
- Evy ! Non ! Me crit Teresa.
Je l'ignorai et passai par le mur de bois cassé.
- Fait pas ça Evy ! Me crit Minho et Thomas.
Les griffeurs, vous êtes mord. Je sortis mes griffes et mes yeux devinrent bleus. Il ne restait que trois griffeurs, les autres, sûrement encore occupés avec mes autres amis, qui se faisait dévorer par eux !
- Approchez ! Allez, je vous attends ! Criais-je, furibonde.
Ils m'aperçurent et coururent jusqu'à moi. Je hurlai et dégainai mes griffes sur le premier, qui reçut une entaille mortelle. Il s'écroula au sol et je continuai avec les autres.
- Mourez !
Je m'attaquai au deuxième, qui m'entailla la joue. Thomas me criait de revenir, mais je dois venger Alby. Je hurlai, tel un loup, et sautai sur le dos de ce monstre. Je lui laçéra le dos, ou son sang s'éparpilla. Je le laissai souffrir en mourant et tua le troisième, toujours aussi sauvagement.
Je me tourna vers mes amis, étant recouverte de sang. Ils me regardèrent, comme s'ils regardaient un de ses monstre mangeur d'hommes.
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790 mots
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L'expérience Alpha ~~ Le labyrinthe.
Phiêu lưuUne jeune fille, se réveille dans une cage, sans la moindre mémoire. Elle va faire la rencontre de plusieurs garçons, eux aussi bloqués dans ce qu'ils appellent « le labyrinthe ». Dans cette prison, elle fera la rencontre de quelques personnes qui...
