ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 8: ʟᴇ ɢʀɪꜰꜰᴇᴜʀ

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Je regarda Minho, me rendant compte de la connerie que l'on venait de faire. Pas grave, c'étais ce que je voulais faire, zéro déception. 

- Quoi ?, s'exclame Thomas.

Je le regarda, l'air de dire "On est dans la merde". Il se releva et s'approcha de Minho. Je fit de même et m'agenouilla à côtés du corps inconscient d'Alby.

- Qu'est ce qu'il a ?, demandais je. 

- Encore un griffeur, répond Minho toujours à bout de souffle.

Encore ces stupides griffeurs qui n'on rien à faire là le jour !

- Et qu'est ce qu'il à au front ?, demande Thomas.

- J'ai fait se que j'avais à faire, dit Minho, le regard vide.

Oh.. Un blanc s'installa pendant quelques secondes jusqu'à ce que l'on entende un cri de griffeur. Oh non, non, non ! 

- Faut bouger les gars, m'exclamais je en me levant.

- Le labyrinthe bouge déjà, dit Minho.

- Minho, on peut pas laissé Alby tous seul, fit entendre raison Thomas. 

Je prit les bras d'Alby tandis que Thomas se charge de ses pieds. Minho s'occupait de tenir le ventre, pour aller le plus vite possible. 

°°°°

Les couloirs étaient encore plus effrayant dans la nuit. Thomas et Minho fatiguaient, nous obligeant à assoir Alby contre un mur. 

Les hurlements de griffeur étaient de plus en plus fréquent et bruyant. 

- Nan, c'est mort ! Faut y aller, faut y all.., panique Minho en partant.

- Non Minho, on le laisse pas !, le coupais je. 

- Evy a raison, calme toi, fit Thomas, on doit le cacher le plus vite possible.

Un nouveau cri encore plus monstrueux se fit entendre et j'arriva à entendre les pas du griffeur grâce à mon ouï. Il n'est plus très loin, faut qu'on se bouge ! 

- Mais où tu veux le cacher, s'énerve le coureur.

- Je sais pas, faut réfléchir, y'a sûrement un endroit quelque part !, réfléchis Thomas.

Minho, aillant perdu patience, fonce sur Thomas en lui prenant par le tee shirt.

- Ecoute moi la grosse tâche, marmonne le coureur, regarde autour de toi, y'a aucune issus ! 

- Minho, lâche le, dis je en le poussant vers l'arrière.,

Il recule en nous foudroyant du regard.

- Je sais que tu as peur, on a tous peur mais il faut qu'on sauve Alby, dis je en le regardant dans les yeux. 

- Vous comprenez rien, c'est finit on est mort.

Je regarda derrière lui et aperçue des lianes. Mais oui, des lianes ! Thomas, qui a eut la même idée que moi, s'approcha de ces lianes solides. 

°°°

Je tenait une liane pendant que Minho et Thomas tiraient sur une autre pour soulever le corps d'Alby le plus au possible. Il faisait déjà noir, presque qu'on ne pouvait pas voir grand chose. Je grimaça en voyant la plante me lacéré la main. Je n'y préta le moins d'attention possible pour mieux me concentrer. 

- Allez on y est presque, encourageais je en voyant Minho à bout de souffle.

Un cri de griffeur se fit entendre encore plus proche. Minho arrêta de tirer.

- Qu'est ce que tu fais ?, demande Thomas, paniqué.

- Faut qu'on se barre, fit Minho.

Non ! Pas si Alby n'est pas en sécurité !

- Putain Minho ! Concentre toi et tire, m'écriais je.

Il ne m'écouta pas et continua de regarder autour de lui. Je regarda dans la même direction que lui et je vit la dernière chose que je voulais voir, un griffeur. Il étais énorme, il ressemblait à une araignée qui nous regardait d'un œil perçant. Oh non.. 

- On se casse,  bégaya Minho en relâchant de plus en plus la corde.

- Quoi ? Non, Minho !, fit Thomas.

- On le monte encore un peu !, criais je en poussant de toute mes forces. 

- Minho, reste avec nous !, fit Thomas en entendant le monstre arriver.

Allez, plus vite ! On va pas y arriver ! 

- Excusez moi.., chuchote Minho en lâchant tous.

Quoi ?! Le poids d'Alby me fit avancer de quelques mètres. Dommage que la super force ne fait pas partit de ce que je peux faire. 

- Evy ?, m'appelle Thomas, tiens bon ok..

J'étais littéralement en panique général. Comment on allait faire sans Minho ? On ne connait même pas les tunnels.

- Cache toi sous les feuilles, me dit Thomas.

Je fit ce qu'il me dit sans broncher et me colla à lui en essayant de calmer ma respiration le plus possible. La corde me défonçait les mains mais je tenait bon, enfin j'essayais. 

Je regarda devant moi et je sursauta lorsque je vit une patte métallique devant mes yeux. Thomas me serra contre lui espérant que la bête nous ait pas vus. Cette  proximité entre nous deux m'aurait sûrement affreusement gêné mais à vue de la situation, j'ai même pas fait attention. 

Le Griffeur passait tranquillement devant nous en grognant. Je pouvais maintenant apercevoir son corps laid. Il étais juste énorme et dégeulasse. 

Je tremblait comme une feuille et Thomas aussi. 

- Ok, ça va ?, me demande le Brun. 

- Super bien, je pète la forme, ironisais je en me levant tous doucement. 

Thomas me prit la corde de mes mains et essaya de l'attaché le plus solidement possible. Le Griffeur fit de nouveau un cri, ce qui fit accélérer Thomas. J'entendis le Griffeur arriver et j'attrapa le bras de Thomas pour le tourner contre un autre mur. Le Monstre n'a pas eut l'air de nous voir je crois.. 

On l'entendit repartir et Thomas vérifia si Alby étais bien attaché. 

- Faut qu'on y aille avant qu'il revienne, chuchotais je.

Il hocha de la tête et on entendu les cris et les murs bouger. On partit doucement en regardant tout autour de nous. Thomas marcha sur de la.. Bave ? Oui je crois que c'est ça, en tous cas c'est dégoutant. 

J'entendait des bruits de Griffeur, comme si il étais à côtés de nous mais pourtant, rien. On arrêta de marcher, comme si Thomas avait lui aussi entendu ces bruits proches. De la bave me tomba sur mon épaule et je compris. Je leva le regard en haut et vit le Griffeur sauter du mur. Je lâcha un cri et le Griffeur hurla. Je prit la main de Thomas et me mit à courir, courir le plus vite possible. Il nous suivait toujours et très vite mais Thomas n'allait pas à la même vitesse que moi. 

- AHHH ! Thomas, vite !, criais je en tournant dans tous les sens à tous les croisements.

Il cria en accélérant sa cadence. Si le Griffeur continue d'allé aussi vite, je ferais diversion. Il essaya de nous attraper avec ses pattes mais on l'esquiva de peu. On arriva sur une impasse, pour notre plus grand malheur. 

- Putain de merde, fais chiez !, criais je en regardant tous les côtés, à la recherche de sortit. 

- Evy ! On monte !, me cri Thomas en fonçant sur le mur. 

On aura pas le temps.. Thomas, concentré à monté, ne remarqua pas que j'avais sortit mes griffes, prête à en découdre.

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L'expérience Alpha ~~ Le labyrinthe.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant