𝕋𝕙𝕒𝕟𝕜 𝕐𝕠𝕦 𝔽𝕠𝕣 𝔼𝕧𝕖𝕣𝕪𝕥𝕙𝕚𝕟 [𝕄𝕚𝕜𝕖𝕪 𝕩 𝕆𝕔]

Bonus 4

Cette partie de l'histoire se passe quelques semaines après que Mikey soit revenu dans le passé avec Takemichi.

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Pdv Mikey :

Je marche avec Takemichi puis nous passons devant un parc. À l'intérieur, je vois une petite fille pleurer.

Elle a l'air d'avoir mon âge, neuf ans à peu près.

Je regarde Takemichi qui, lui aussi, me questionne du regard.

Nous nous approchons de la fille puis Takemichi l'interpelle. Elle sursaute puis s'essuie rapidement le visage rempli de larmes avant de lever la tête pour nous regarder.

Ses cheveux noirs profond et ses yeux bleu me font vachement penser à ma Reichou.

- Pourquoi tu pleures dans ton coin ? Je lui demande avec ma sucette dans la bouche.

- Ça ne vous regarde pas.

C'est impossible que ce soit Rei, elle est beaucoup plus douce et plus gentille que ça. Et elle est rarement en colère.

Je la reconnaîtrait entre mille si c'était Rei.

- Comment tu t'appelles ? Lui demande Takemichi.

- Parce que tu pense sérieusement que je vais te dire mon nom ? Laissez moi tranquille ! Sinon j'appelle mon frère pour venir vous frapper !

Ouais, c'est pas elle. Ça c'est sure.

- Hé ! Vous faites quoi à ma petite soeur ?!

Je me retourne puis je vois Rin arriver.

- Oh, c'est toi Mikey, j'ai eu peur. Me dit-il.

Donc... C'est vraiment Rei ? Elle est si différente que celle dont j'ai connu. Elle a l'air sûre d'elle et assez grossière.

Elle est encore plus mignonne comme ça.

- Je ne savais pas que t'avais une soeur. Je dis à Rin.

- Désolé si elle t'a embêté, ma soeur a un fort caractère déplaisant.

- Ce n'est rien, t'inquiète.

Alors pourquoi elle pleurait ?

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Depuis ce jour, quand j'avais le temps, je la regardais souvent de loin. Quand elle se faisait embêter par des mecs, je les tabassais dès qu'elle avait le dos tourné. Mais je la voyais souvent pleurer dans le parc, seule dans son coin tandis que son frère n'a pas l'air de le savoir.

J'ai une idée. J'arrive pas à croire que je vais faire ça mais bon...

Je me met derrière le banc puis lève ma main qui crée une ombre au sol en face d'elle. Je fais une bouche avec ma main.

- Hé, toi là ! Pourquoi tu pleures ? Je dis, d'une voix aigu.

Elle releve la tête pour fixer l'ombre au sol.

- Je ne pleure pas !

- si, je t'ai vu ! Pourquoi une jolie petite fille comme toi pleure toute seule dans son coin ?

- Parce que... Parce que ma maman est morte. Les gens disent que c'est de ma faute... Parce qu'elle est morte en me donnant naissance. Mes tantes disent que si j'étais pas né, ma maman serait encore envie. C'est vrai ! Si je n'étais pas né, maman vivrait heureux avec papa et Rin...

J'étais au courant pour sa mère, mais je n'étais pas au courant du fardeau que ses épaules encaissent à un si jeune âge.

- N'écoute pas ce que tes tantes te disent. Ta maman voulait que tu vois le jour alors elle l'a fait pour toi. Ta maman ne veut pas te voir culpabiliser.

- Comment tu sais ? C'est maman qui t'envoie.

- Euh... Oui. Elle a dit que tu ne devrais pas écouter tes tantes. Tu dois rester forte, Rei.

- Tu lui dira merci de ma part. Je ne vais plus pleurer, c'est promis maman.

Elle se lève puis quitte le parc, le sourire aux lèvres.

- Merci mec.

Je le retourne puis je vois Rin derrière moi.

Merde, il m'a vu faire un truc aussi gênant.

- Je ne savais pas comment la réconforter, merci.

- Ce n'est rien.

Suite à ce jour, je l'ai observé de loin pendant toute notre enfance. Elle m' obsédais de jour en jour.

Chaque jour était un supplice mais je voulais quand même la rencontrer comme on s'est rencontrée. Je ne veux rien changer d'autres, je veux que tout soit exactement comme notre rencontre.

Je t'aime, Rei.
Tu es envoûtante, remarque, je te suis partout comme un petit chien dès que j'en ai le temps.

Je te défend quand des garçons viennent t'embêter sans que tu le saches.

Chaque jour, j'attend avec impatience le jour de notre rencontre.

Quand ce jour est enfin arrivé, je te voyais souvent proche de Mitsuya, ça me rendais jaloux à un tel point.

Et quand le jour de notre rencontre arriva enfin, je n'avais jamais été aussi heureux de pouvoir enfin te parler apres tout ce temps à attendre.

Le jour où tu m'as avouée m'aimer moi et pas Mitsuya, ça m'a rendu encore plus heureux. C'est normal, j'ai fais en sorte que tu m'aimes.

Je te connais aussi bien que ça a été un jeu d'enfant.

"Je ne te le montre peut être pas assez, mais je t'aime à en crever."

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