[ᴠ.ʜᴏᴍᴇ]🏔️

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PUBLIÉE LE : 01/09/2023
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PDV BAPTISTE
28 Janvier 1869.

Je m'éveillai étonnamment dans mon lit, vêtu encore de mes habits, sans savoir comment j'avais atterri ici. On m'a sûrement ramené de la taverne, trop ivre pour rentrer seul.

Puis, en apercevant le prince allongé à mes côtés, je sursautai et me levai précipitamment, heurtant ma bibliothèque et faisant tomber quelques de mes ouvrages.

- Tu vas bien, tu ne t'es pas blessé ? m'interrogea une voix proche de moi.

- Je... na... non... bredouillai-je.

- Aurais-tu besoin d'aide peut-être ? Constate-t'il en me voyant au sol.

- Vous n'êtes pas obligé vous sav-..

- Je ne réside point en ces murs, ce qui signifie que tu n'es plus à ma sollicitation et donc je peux t'assister en ramassant tes ouvrages. Ce n'est guère si ardu et parfois les gens affectionnent l'entraide, alors pourquoi ne pas te prêter main-forte ?

- Si cela vous tien tant à cœur.

- Comment dois-je procéder pour que tu ne me vouvoies plus ? Dit-il en éclatant de rire.

Je ris en le voyant rire et nous entamons le ramassage de mes ouvrages. Hélas, le destin le voulu ainsi, nos mains se touchent en voulant saisir le même livre.

Je deviens écarlate en sentant sa main se coller à la mienne.

Mais nous nous écartons précipitamment et poussons des cris de frayeur en voyant une personne ouvrir la porte en grand. C'était nul autre que Corentin.

- Oh... Corentin, c'est seulement toi ! M'exclamai-je, me rassurant.

- Oui et heureusement, je te rappelle que tu es encore en retard et que je pense que ta nuit t'a suffi pour te reposer, alors au travail !

- Bien, je vais prendre congé alors. Passez une belle journée. Dit le jeune châtain en retournant sur ses pas d'hier.

- Tu es tout rouge, tu vas bien ? Ne me dit pas que tu as encore attrapé un virus, car je ne souhaite pas l'acquérir.

- Je crains que je ne puisse dissimuler plus longtemps les symptômes de l'amour qui m'affligent. Lui dis-je un sourire au coin de ma bouche.

- Toi aussi, tu as enfin succombé à l'amour ?

Je crispe mon visage en réponse à sa question et réplique.

- Moi ? Nan. Mentais-je.

Mais, il me connaît trop bien pour savoir que je mens.

- Alors, qui est cette douce dame ?

Je lui réponds d'un ton résigné.

- Quoi qu'il en soit, cet amour est impossible.

- Vraiment ? Comment peux-tu le savoir si tu ne l'as pas demandé à cette dame ?

- C'est le prince, je suis épris du prince, voilà pourquoi c'est impossible ! Je m'exclame avec passion.

- J'avais donc raison lorsque je disais que tu aurais préféré ses yeux plutôt que la boîte qu'il t'a offerte. Me dit-il.

- Oui, et cela te dérange-t-il ? Répondis-je fièrement.

- Je croyais que nous nous disions tout, Baptiste. Me dit-il avec une once de déception.

- Je suis désolé, j'avais... peur de ta réaction.

- Et pourquoi penses-tu que cet amour est impossible ?

- Je suis qu'un humble serviteur, dépourvu de richesse, tandis que lui est un prince opulent sur le point de s'unir à une femme fortunée. Moi, je ne suis qu'un faible prétendant et qui pourrait sérieusement me désirer ?

- Écoute, ma mère m'a raconté une histoire autrefois. Elle parle d'un Soleil et d'une Lune qui étaient amoureux, mais leur amour semblait impossible car la Lune n'apparaissait que lorsque le Soleil se couchait. Cependant, Dieu, dans sa bonté infinie, a créé l'éclipse pour montrer qu'il n'existe aucun amour impossible dans ce monde.

- Ceci n'est qu'une antique fable contée aux jeunes esprits pour les enchanter. Et sais seulement plus tard qu'ils découvriront la vérité.

- C'est peut-être un conte pour enfants, mais cela nous enseigne une leçon importante. Si tu veux continuer à aimer ce prince, trouve une solution, tout comme le Soleil et la Lune ont trouvé l'éclipse.

PDV LUCAS
31 Janvier 1869.

Trois jours s'étaient écoulés depuis l'accident de Baptiste. Mon esprit était constamment rempli de sa présence, nuit et jour. Il ne cessait de hanter mes pensées, c'est troublant. Même si nous nous croisions pendant la journée lorsqu'il accomplissait ses tâches quotidiennes, cela ne me suffisait pas.

Je le trouve d'une beauté si saisissante, avec ses cheveux bruns, j'ai envie de les effleurer, et ses lèv-...

- Eh oh ! Lucas ! T'es encore avec moi !! La ramène sa jeune sœur en claquant des doigts.

- Hein.. quoi !

- Sa devait être passionnant, à quoi pensais-tu ? Dit-elle en souriant.

- Euh.. rien rien.

- Je te questionnais sur ton lieu de séjour lors de ta dernière absence. J'ai fouillé et j'ai dû te protéger devant père et belle-mère en prétendant que tu te promenais encore dans le village !

- Je te présente mes plus sincères excuses.

- Certes, cela ne me révèle pas où tu créchais, insensé !

- J'étais chez un ami qui requérait de l'aide !

- Je suis étonné de constater que tu as désormais un compagnon, je te connais par cœur et tu es le garçon le plus timide qui soit. C'est une surprise de te voir nouer de nouvelles amitiés.

- Tu as remarqué ! Dis-je fièrement.

- LUCAS HAUCHARD !! Me crois-tu donc sotte !? Dit-elle en s'énervant.

- Je t'assure que j'étais avec un ami !

- Es-tu certain qu'il ne possède point quelque attribut distinctif, car en toute sincérité, je n'octroie guère de si belles fleurs à mes amis, ou plutôt à mon valet.

Je suis pris d'un embarras certain, avalant ma salive de travers, l'observant sans savoir quoi lui répliquer.

- Je..

- Tu ?!

- Je dois m'absenter quelque temps, excuse-moi. Lui dis-je trouvant enfin une porte de sortie à cet discussion.
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✨BONJOUR OU BONSOIR✨

Juste je pose ça là mais c'est les meilleures chewing-gums :

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DEATHBURG // LOCKZIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant