🏔️[ᴠɪ.ᴋɪss]

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PUBLIÉE LE : 15/10/2023
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PDV LUCAS
31 Janvier 1869.

Je claquai la porte de la pièce où j'étais précédemment et m'avançai dans le couloir où je bouscule quelqu'un. Baptiste ! Quel poisse.

Je lui tirai le bras et l'entraîne avec moi dans l'un des placards à balais que je connaissais si bien, me cachant dedans plus jeune.

- Aïe..

- Excusez-moi pour ma maladresse mais peut tu te taire, je t'en supplie.

- Pourquoi m'avez vous emmenez dans un-..placard à balais ? Dit-il en regardant autour de lui.

- Shut..

- Mais.. j'étais en train de trav-..

Je ne sais pas ce qui m'a traversé l'esprit, mais je l'ai embrassé afin de le faire taire, et cela a bien fonctionné.

- Excusez-moi encore pour le dérangement, belle journée à toi Baptiste. Lui dis-je rapidement étant gêné.

PDV BAPTISTE
31 Janvier 1869.

- Oh il t'a embrassé vraiment ? Et moi tu c'est ce que j'ai trouvé dans le lac ce matin.

- Nan ?

- Une sirène ! Répond Arif en éclatant de rire.

- Vous pouvez arrêter d'hurler, je vais bien finir par me couper si sa continue. Affirme Corentin.

- Le prince qu'il dit. Souffla le plus vieux en partant de la cuisine.

La cloche retentit, annonçant l'heure de porter le déjeuner. Nous prîmes chacun un chariot avec Corentin et parcourûmes maintes fois le château, sans oublier les allers-retours à la cuisine, afin de nourrir toutes les personnes qui y résident.

- Baptiste, je te prie de bien vouloir achever de servir les dernières personnes du château, car j'ai omis de me rendre pour renouveler mes provisions.

Je m'en allai donc accomplir ma tâche, me dirigeant vers les appartements de la fille du roi. Cependant, je fus arrêté en constatant l'absence de la demoiselle dans la pièce. Sans me poser davantage de questions, je poursuivis ma route vers les appartements du prince, où je la retrouvai, ainsi que le prince et la souveraine de l'autre royaume.

- Je vous prie de m'excuser, le repas est servi.

- Je vous remercie.

PDV LUCAS
31 Janvier 1869.

Le repas se tenait devant moi, attendant d'être dévoré, mais je devais leur parler de cet incident.

- Tu ne nous a point réuni ici uniquement pour que nous nous délections de mets succulents. Ai-je raison ? Demanda Athena.

- J'ai commis une minuscule infraction.

- Et qu'est-ce qui t'effraie, je commets des infractions chaque jour ! Me dit ma sœur.

- Je l'ai embrassé. Dis-je inaudibles.

- Peux-tu hausser la voix. Demande ma sœur.

- Je l'ai embrassé. Répétais-je en chuchotant.

- QU'AS TU FAIS ?! S'exclame la souveraine en tapant sur table, faisant tomber certains couverts.

- De qui parle t'on ? Demanda ma sœur perdu.

- De l'homme derrière la porte. Lui répond Athena.

- TU AS ENFIN TROUVÉ ASSEZ DE COURAGE POUR AVOUEZ TES SENTIMENTS AU VAL-..!

Je la coupa dans son hélant, sachant que le garçon était derrière la porte attendant de récupérer nos assiettes, donc pouvant aussi nous ouïr.

- Je n'ai point accompli cette action car-..

- Alors toi ! Oui, c'était un peu tirer par les cheveux mon idée de te dévêtir devant ton valet. mais là tu l'embrasse et tu te débarrasse de lui sans lui donner d'explication, t'es unique.

- Avant d'appréhender pleinement le contexte, il est impératif de posséder une connaissance exhaustive des événements.

- Nous sommes justement en attente de ces explications.

- Ma sœur, Anna, vint à ma rencontre pour avoir des réponses et je réussis à éluder ses interrogations. Cependant, lors de mon passage dans le corridor, je rencontrai Baptiste et je le dissimulai en ma compagnie dans une des armoires à balai du domaine. Or, il ne gardait point le silence, ce qui me poussa à sceller ses lèvres par un baiser, dans le dessein de le faire taire et d'éviter qu'Anna ne nous découvre.

- Un placard à balais. Dit Athena en s'esclaffant.

- Anna n'aurait nullement dû être mise au courant, c'est de votre faute, tu n'avais rien à lui révéler !

- Tu utilises ta verve pour proférer des banalités, mon frère, c'est épuisant. Dit ma sœur en baillant.

- Cela suscite mon amusement, tu prétend l'avoir embrassé uniquement pour le réduire au silence, mais c'était également un plaisir égoïste.

- En effet, vous auriez pu lui enjoindre de cesser de parler. Continua ma sœur.

- Pas avec lui, il se trouve être l'individu le plus opiniâtre que je connaisse. Il ne respecte même pas les décrets du roi. Affirmais-je.

- Qu'importe, comment était ce baiser, salé, doux, épicé ? Enquéria Athena.

- Il doit avoir été des plus enivrants en un si exigu espace.

- Je parierais que, au fond de toi, tu aspirerais à le réembrasser.

- Allez, qu'attendez-vous ? Suivi ma sœur.

- Cessez de parler, je vais m'empourprer de gêne ! Dis-je le rouge montant.

- Allons, achevons notre repas ! Dis Athena.

- Quels sont donc tes projets pour cette après-midi, Lucas ? Me demanda ma sœur.

- Je compte m'octroyer une sieste, puis prendre un bain, et par la suite, m'adonner à l'écriture.

- Écrire ?! S'exclamât Athena.

- Certes, il lui arrive parfois, démontrant ainsi que tous les hommes ne sont pas voués au combat. Répond ma sœur en pouffant.

- Insinues-tu cela à cause de ma défaite face à notre père lors d'un duel ? Lui dis-je.

- Tu aurais dû remporter la victoire compte tenu de son âge avancé.

- Silence ! Je ne souhaite plus t'entendre.

- Cessez vos querelles, par tous les saints, vous ressemblez à des enfants de cinq ans ! Nous coupa Athena.

- Peu m'importe, de toute manière, je n'ai plus d'appétit. Je vous laisse terminer. Dit ma sœur en partant vers la sortie.

PDV BAPTISTE
31 Janvier 1869.

La porte s'ouvrît derrière moi et je demandai aux deux personnes restantes si elles avaient achevé leur repas.

- Puis-je vous débarrasser ? Leur demandais-je.

- Nous avons presque terminé. Me répond alors la jeune souveraine.

Je refermai la porte et laissai échapper un soupir d'impatience.

C'est inconvenable. Combien de temps vont-ils encore me retenir ainsi.
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✨BONJOUR OU BONSOIR✨

J'espère vous avez apprécié la lecture, moi je vous laisse je vais regarder la vidéo du Squeez.

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DEATHBURG // LOCKZIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant