12. Gryffondor contre Serpentard

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Hermione, quelque peu surprise par la proposition de Malefoy et son compliment, hésita un instant. Cependant, elle se rendit compte que ce serait plus prudent de ne pas se risquer seule dans le château cette nuit-là.

"D'accord, je suppose que je ne devrais pas prendre de risques. Mais dis-moi Draco, qu'est-ce qui est plus risqué : être seule dans le château ou être seule avec toi dans le château ?" dit-elle en riant.

"Dis donc, Hermione, nous sommes revenus aux prénoms ?" Dit-il avec un sourire malcieux.

Hermione rougit surprise de s'être fait prendre "Eh bien, Draco, tu sembles être de très bonne humeur ce soir."

Il haussa les épaules, arborant un sourire taquin, et répliqua : "Peut-être que c'est simplement le plaisir de terminer une soirée merdique en ta compagnie qui me rend de si bonne humeur."

Hermione ne put réprimer son propre sourire en réponse. "C'est vrai, c'était un peu inattendu, mais agréable."

Le sepentard se rapprocha un peu de la lionne, leurs épaules se touchant presque, et il ajouta d'un ton moqueur : "Mais ne t'y trompe pas, Hermione, ça ne veut pas dire que je vais te laisser tranquille pour autant."

Elle le regarda en souriant. "Je ne m'attendais à rien de moins de ta part, Draco."

Le château était plongé dans une atmosphère automnale, les couloirs étaient légèrement plus froid qu'à l'accoutumée, et Hermione, vêtue d'une élégante robe pour la soirée de Slughorn et elle frissonnait légèrement. Elle avait oublié sa cape dans la salle commune de Gryffondor et n'avait pas pensé à prendre un châle pour se protéger du froid qui semblait s'infiltrer dans les pierres anciennes du château.

"Hermione, tu as l'air sur le point de geler. Peut-être que tu devrais prendre une cape. Mais, attends, j'aimerais bien te donner la mienne, seulement, tu sais, la dernière fois que j'ai prêté ma cape à une charmante demoiselle à la bibliothèque, elle ne me l'a jamais rendue."

Hermione s'arrêta et le regarda, il y avait quelque chose d'amusant dans le ton du jeune homme qui la fit esquisser un sourire. "Vous savez, Monsieur Malefoy, vous pouvez être plutôt gentleman quand vous le voulez. Peut-être qu'un jour je vous montrerai comment on partage, mais pas ce soir."

Elle ouvrit son petit sac et en sorta la cape du serpentard. La cape d'automne de Draco était un vêtement élégant qui ne laissait aucun doute sur sa position dans la société. Confectionnée à partir d'un tissu riche et sombre, elle avait une apparence légèrement satinée qui brillait discrètement à la lueur des chandelles. À l'encolure de la cape, on pouvait apercevoir une fine broderie d'argent, délicatement ornée de motifs floraux. La touche de luxe de la cape était la petite fourrure de renard argenté qui ornait le col, donnant un air à la fois sophistiqué et chaleureux pour affronter les soirées fraîches de l'automne.

Malefoy esquissa un sourire en coin, peut-être un peu moins sarcastique qu'à l'accoutumée. "Eh bien, Miss Granger, peut-être que je vous laisserai me montrer comment partager, un beau jour."

Draco et Hermione se tenaient l'un en face de l'autre dans le couloir obscur du château. D'un geste rapide, Draco prit la cape des mains d'Hermione et la drapa sur les épaules de la Lionne. Le tissu noir satiné glissa doucement, reprenant sa forme initiale. Hermione fixa intensément les yeux argentés de Draco. L'odeur de la cape portait toujours le parfum unique du Serpentard : geranium, citron, sauge, des notes boisées, un mélange subtil qui semblait appartenir à son propriétaire. Ils se regardèrent longuement, comme s'ils cherchaient à lire les pensées de l'autre. Ce moment de silence entre eux était chargé de significations profondes. C'était un de ces instants où les mots n'étaient pas nécessaires, où leurs yeux et leur présence se suffisaient pour communiquer. Une tension planait, mêlée à une compréhension sous-jacente, comme s'ils se tenaient à un carrefour, prêts à résoudre les mystères de leur relation complexe.

Entre Ombre et lumière (Dramione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant