A la Croisée des Destins tome 5

10 Randonnée Mortelle

Suivez les araignées, avait dit Hagrid.
C'est pourquoi Sirius et James se tenaient devant le château, à la recherche d'araignées, qui fuyaient le château.

Ils finirent par trouver une  file de ces insectes qui filaient en direction de la forêt interdite.
Ils les suivirent.

Très vite, Sirius se lassa de glisser sur le sol boueux, la peau dechirée par les ronces, trébuchant sur les racines qui afleuraient sous la mousse.
Il se métamorphosa.
James l'imita aussitôt.
Le chien et le cerf, poursuivirent leur route.

Ils s'arrêtèrent au bout d'une bonne demi heure.
Sirius avait flairé une odeur, qui n'avait pas sa place au milieu de la forêt interdite.
Il se tourna vers James qui hocha la tête.
Lui aussi, avait capté  l'odeur des enfants, qui semblaient avoir emprunté le même chemin.

Ils poursuivirent leur chemin, oubliant les araignées, pour se focaliser sur l'odeur humaine.
Ils entendirent un aboiement retentissant.
Sirius et James se précipitèrent.

Lorsqu'ils arrivèrent, ils eurent tout juste le temps d'apercevoir d'immenses araignées, emportant entre  leurs longues pattes, Harry et Ron, terrifiés.
Ils se ruèrent à leur suite, sans prêter attention à la voiture d'Arthur Weasley, qui était là, au milieu de la forêt interdite. Ses ailes étaient froissées, et couverte de boue.

Mais ni James ni Sirius ne se demandèrent comment elle était arrivée là, après sa chute sur le saule cogneur.
Ils avaient d'autres préoccupations.
Ils se précipitèrent à la suite des enfants.

Mais ils furent très vite arrêtés par un cliquetis menaçant.
Une araignée.
Non pas une petite araignée
semblables à celles qu’ils avaient vues sillonner le sol quelques instants auparavant, mais un  d’énorme monstre de la taille d’un camion, pourvus de quatre paires d’yeux et de huit pattes gigantesques, noires et couvertes de poils

Ils tirèrent aussitôt, sur elle, et parvinrent sans trop de difficulté, à la neutraliser.

- Suivez les araignées, hein ? Grogna Sirius.
- Ouep. Maintenant que j'y pense, c'était peut être pas l'idée du siècle.
- Mouais, rappelle moi de dire deux mots à Hagrid, au sujet de ses idées géniales.
- Je crois que les enfants étaient dans la cabane quand il l'a dit. Dit James, essoufflé, par le combat.
- Ouais, je m'en suis douté.
- Il faut les retrouver avant qu'ils servent de dîner à ces monstres.

Mais au même moment, de nombreux cliquetis résonnèrent, autour d'eux.
- A moins que ce soit nous, qui servions de plat principal.

Ils attaquèrent, mais elles étaient trop nombreuses, et ils furent vite débordés.
Elles les saisirent dans leurs  gigantesques pattes de terminant par des pinces, et  poursuivirent leur route.

- Manquait plus que ça. Grogna Sirius.
- J'ai toujours détesté ces salles bête. Avoua James.

Les effroyables créatures qui les retenaient prisonniers descendirent la pente escarpée en direction d’un dôme en toile d’araignée qui occupait le centre de la fosse. Ses congénères se précipitèrent alors de tous côtés en agitant frénétiquement leurs pinces à la vue des proies qu’elles transportaient.

Les araignées géantes les lâchèrent enfin.

Une araignée de la taille d’un petit éléphant
se tenait alors tout près des enfants terrorisés.
Les poils de son dos et de ses pattes grisonnaient et les huit yeux de sa grosse tête repoussante étaient tous d’un blanc laiteux. La créature était aveugle.

- Et eux ? Demanda t'elle en désignant les deux adultes, ils sont avec vous ?

Harry déglutit.
- C'est mon père et mon parrain. Expliqua t'il.