Prologue : Le vaisseau

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Je connais cette navette depuis que je suis toute petite.
Mes parents y travaillent en tant que cosmonautes, comme ma grand mère avant eux.
Il me l’ont fait visité la première fois il y a 4 ans, quand j’avais trois ans.

Je connais tellement cette navette que je pourrais me promener dedans les yeux fermés. Je vais d’ailleurs vous la décrire.

Elle peut contenir cinq personnes, tout est conçu pour. Il y a trois chambres,  une salle d’eau, une petite cuisine, un minuscule salon, un bureau et un cockpit pour pouvoir diriger le vaisseau.

Quand on entre par la porte principale,  on se retrouve face au salon, qui ne contient qu’une banquette, une petite table et un tapis tout doux quand tu marches dessus pieds nus.

Sur la gauche se trouve la cuisine, composée d’un plan de travail, un four, un évier, un congélateur et un réfrigérateur. 

Sur la droite du salon se situe la zone des chambres. Il y en a une à droite du couloir, qui est d’ailleurs la plus petite et qui ne peut accueillir qu’une seule personne, une sur la gauche du couloir où il y a deux lits simples, une armoire et une table de travail.

La dernière chambre est juste après celle pour une personne.
C’est la chambre la plus grande et pourtant, elle ne peut contenir plus de personnes que la deuxième.
Celle-ci contient un grand lit deux places, une table de nuit, un armoire et un bureau.

Tout au fond du couloir se trouve la salle d’eau, avec une douche, un évier, une armoire une sorte de radiateur bizarre et des toilettes faites pour l’espace.

Le cockpit, lui, est tout au bout de la navette, à l’opposé des chambres. Il y a deux sièges super confortables, et des boutons partout. Il y a aussi un volant, et des petites lumières fixées au plafond, au dessus des sièges.

Moi, je l’ai déjà conduit ce vaisseau, mais pour de faux, il n’avait pas décollé. Maman a aussi commencé à m’apprendre les boutons, pour savoir à quoi ils servent. Mais elle n’à pas eu le temps de tous me les apprendre, car la voiture a dérapé sur la neige trop tôt.
Mamie m’a dit que je ne la verrai plus jamais, alors je suis triste, mais je continu de sourire, car maman m’a dit un jour que si elle partait, il ne fallait pas être triste. 
Alors j’apprend les boutons toutes seule.

Moi aussi plus tard, je travaillerais dans cette navette,  mais pas en tant que cosmonaute, moi, ce que je veux faire, c’est mécanicienne, pour pouvoir réparer Leïla, le vaisseau,  quand elle aura besoin d’aide.

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