Je suis arrivée aux Terres Brulées il y a quatre jours maintenant, et, depuis, il n'y a plus aucune plante.
Le paysage est plat, sans aucun cailloux, sans aucune présence de vie. Il y a de la sorte de lave (du gaz rouge liquide, très chaud) dans les failles du sol craquelé, mais l'air est toujours aussi glacial.J'avance, en direction du plein est, et, je me repère grâce à ma carte. Cela fait des jours que je n'ai pas parlé à quelqu'un, et, pour ne pas perdre ma voix, je me parle à moi-même. Le soir, je m'ennuie tellement que je me suis fabriquée une flûte en bois mort.
Je suis enfin arrivée au village, après encore six jours d'ennui. Je me suis cachée entres deux rochers, sur les remparts. Le village de Taku, le chef des Tirrios, est simple et pas très original, mais il correspond bien à leur élément, le feu.Les maisons sont faites d'argiel, leur toit sont en rochers noirs. Elles ont des fenêtres mais pas de rideau. Les portes sont faites de pierres noires, avec un peu de lave incrustée dedans. Les maisons sont toutes pareilles, et les rues sont de terre battue, avec une ambiance bien déprimante.
Génial ! Comme si je n'étais pas déjà assez déprimée. Les Tirrios, eux, sont tellement mignonnnnns !!!! Ils ne vont pas du tout avec l'ambiance du village.
Ils ressemblent a des dragons, avec leurs ailes rouge-orangé, leur flammes dressés sur leur tête en guise de cheveux, et leur petit corp à écailles. J'ai bien du mal à croire qu'ils veulent me tuer. Ils ne sont peu être pas si méchants que ça, au final.
Cela fait maintenant trois ans que je les observe, et je ne me suis jamais fait repérer. Je connais à présent tout sur tout de la vie de chaque habitant, et j'ai tout écris dans un cahier, comme me l'a demandé Necula. Mais, après avoir passer tant de temps avec eux, j'ai comme un pressentiment, J'ai l'impression qu'ils se font contrôler.
Voici trois journées qui confirment mon pressentiment :
- la première journée est celle d'une jeune Tirria. Elle se lève le matin, prépare le petit-déjeuner des enfants, puis, va cuillir des plantes médicinales dans la seule forêt qu'il y a, et, qui d'ailleurs, me sers à rester en vie, grâce à ses animaux et ses pantes. Le midi, elle retourne chez elle pour manger, puis, l'après-midi, elle va sur le chantier d'un pont, comme toutes les autres personnes du village.
-La deuxième journée est celle d'un Tirrio adulte. Il se lève à six heures, va tailler des rocher dans la carrière, retourne chez lui pour manger le midi, et l'après-midi, va travailler sur le pont.
-La dernière journée est celle d'un enfant. Il se lève vers neuf heures, prend son petit déjeuner puis va couper des morceaux de bois mort, rentre chez lui pour manger, et l'après-midi, comme les autres, va travailler sur le pont.
Cela allait avant que je ne remarque un détail : ils ne parlent jamais. À aucun moment de leur journée ils ne communiquent entre eux. Et, si quelqu'un le fait malencontreusement, tous les autres présents en font vraiment un drame. Ils regardent celui qui as parlé avec un regard mi-effrayé, mi-étonné et lui mettes un bout de bois sur la bouche pour qu'il ne puisse pas recommencer. Je trouve ça vraiment bizarre, alors, aujourd'hui, je vais parler à une jeune Tirria appellée Noya pour en savoir plus.
Je me suis cachée en attendant qu'elle arrive. Normalement, elle passe ici tous les matins, pour aller vers la forêt. Alors elle ne devrait plus tarder. Ah ! Justement, la voilà ! J'ai prévu un plan : je l'attrape et la cache derrière la souche avec moi. Après, j'improvise. Super plan, non ?
En suivant ce plan, dès qu'elle passe, je l'attrape par le bras et la tire derrière la souche.
« -Eh! » crie-t-elle.
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L'Hoky
Science Fiction30 septembre 1150, Kyō Moko, un jeune garçon, se fait mordre par une mystérieuse créature. Depuis, il rétréci de jour en jour. Sa sœur compte bien le sauver, mais pour cela, il faut aller sur Saturne. Mais y a t-il vraiment de la vie là-bas ?