L'Hoky

Chapitre 6 : les Terres Brûlées

Grâce à la carte que nous a donnée Boclo pour avoir fini ma première épreuve, nous nous ne perdons pas.
Au contraire, nous gagnons du temps car nous savons par où passer pour aller plus vite.

Alors, en à peine cinq jours de marche, nous voyons déjà le village. Le paysage a énormement changé cette fois. Il y a de la végétation partout et chaque plante est unique.

Il y a par exemple une plante jaune avec des feuilles semblables à des rubans, des sapins de verres de couleurs différentes, une autre plante est violette avec des feuilles en forme d'étoile... Et encore, je ne décris qu'un centième de ce qu'il y a !!

Bref, le décor est encore mieux que tout ce que j'ai vu sur Terre ! En plus, avec la petite cascade vert-clair de gaz liquide entre les rochers couleur argile, nous nous croyons vraiment dans un monde féerique !

Et là, juste après avoir longé le ruisseau vert, nous entendons un bruit qui me fait penser à un mix entre le cri d'une mouette et le bruit d'une alarme incendie.

- « Bouaaaaaarrk !!! »

Je lève les yeux : une sorte de lézard-nuage avec des ailes vole juste au dessus de nos têtes. Kyo me regarde en montrant du doigt le Niwa.

«- Hum ! » dit-il.

- « Oui, c'est un Niwa, de la tribu du temps, pourquoi fais-tu cette tête ?» lui réponds-je.

Ce n'est d'ailleurs pas le seul Saturnien à voler, ils sont au moins une vingtaine.Ils sont très grands, d'environ 2,30 mètres de long et 70 centimètres de haut pour les adultes et 1,20 mètre de long et 30 centimètres de haut pour les enfants.

Il me font penser à un mélange entre des lézards, des crocodiles et des larves, mais avec la texture des nuages : moutonneux. Enfin bon, il ne faut pas s'attarder ici : il commence à faire nuit, et, nous n'avons plus beaucoup de vivres.

- « Kyo, nous ne devons plus trop être loin du village, vu qu'il y a déjà des Niwas. Mais il faut se hâter, il va bientôt faire nuit ! » lui dis-je en accélérant le pas.

- « Hum. » répond-il en me suivant.

Pfff... Le village est beaucoup plus loin que je ne le croyais. Il fait nuit noire, et les lumière des lampes du village sont encore assez loin.
Mais nous ne pouvons pas nous arrêter, je n'ai presque plus de potion anti-gaz ! Je me retourne : Kyo dodeline de la tête. Je soupire, regarde les lumières, me retourne vers mon frère et lui propose :

- «  bon allez, viens, monte sur mon dos. Je vais te porter pour le reste du chemin.»

Il ne répond pas, mais tend ses bras.

Je me baisse et il monte sur mon dos. Puis, je me relève, tout en pensant à desserrer mes chaussures, pour qu'il y ait moins de gravité et que, du coup, Kyo pèse moins lourd.

- «  Et c'est reparti ! » chuchoté-je.

Lorsque  Kyo se réveille, il est dans un grand lit bien moelleux.
Il s'assoit et regarde autour de lui. La chambre dans laquelle il se trouve est toute simple, avec juste un lit clair, une table de nuit en bois avec une glace au dessus, une armoire en face du lit, un tapis et une chaise.
Sur cette chaise, qui est du côté droit du lit, je suis assise, et j'attends qu'il me remarque avant d'aller voir la cheffe.

« -Bonjour kyo ! Lui dis-je.

Il se tourne vers moi, avec une lueur interrogatrice dans le regard.

« - Oui, nous sommes arrivés pendant que tu dormais. Tu as tout de même dormi douze heures ! Lui réponds-je.