Je n'ai plus de raison de vivre !

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⚠️ Attention, certains passages peuvent heurter la sensibilité des lecteurs.⚠️

Mes yeux sont fermés, j'entends le son de la porte qui se referme et le bruit du verrouillage avec la clé qui tourne dans la serrure de la porte.

Puis des pas s'avançant vers moi, je vois flou dans la pièce, je déchiffre très bien le visage de xiao qui m'approche lentement. Il s'assoit sur le lit à mes côtés. Je suis couché sur le dos, j'ai encore la tête qui tourne, il approche son visage du mien puis m'embrasse, je réalise ce qui se passe et le repousse, je n'ai pas assez de force pour pousser plus fort. Son élocution a changé, car lui aussi est ivre.

_ Hmm, j'ai envie de toi, chuchote-t-il

_ Arrête, je ne suis pas bien, j'ai la tête qui tourne, je n'ai pas envie

_ ne ment pas, je sais que tu en as envie, ça se voit, tu as envie que je te baise.

Il commence à m'embrasser dans le cou, et à me lécher l'aube de l'oreille. Écœurer par ces gestes, je le repousse à nouveau et lui réponds :

_ stop, je t'ai dit que je ne veux pas, je ne coucherai jamais avec toi xiao.

_ TU ES VRAIMENT QU'UNE SALE PUTE, TU ME CHAUFFES ET MAINTENANT TU ME DIS QUE TU NE VEUX PAS, dit-il en haussant la voix d'un coup.

_ Je ne t'ai jamais chauffé, je me suis juste laissé emporter, tu le sais très bien que j'ai bu

_ TU SAIS QUOI ? TU DEVRAIS AVOIR DE LA CHANCE QUE J'AI ENCORE ENVIE DE TOI. VU QUE VINCE EST EN PRISON DEPUIS QUAND TU N'AS PAS BAISÉ. HEIN !

Il me tient la mâchoire fortement et me relâche, il se relève et fais les 100 pas dans la chambre en cherchant quelque chose du regard. Je m'assois et essaye de le calmer, il a l'air d'avoir vraiment trop bu.

_ Écoute, je suis désolé de tavoir embrassé tout a lheure , je n'aurai pas du , calme toi s'il te plaît, la je vais descendre il faut que je parle a jeremy .

Je me lève et me dirige vers la porte, quand il m'attrape par le poignet et me repousse sauvagement sur le lit en criant :

_ TU N'IRAS NULLE PART TU ENTENDS TU VA RESTER GENTIMENT SUR LE LIT JUSQU'À CE QUE JE FINISSE DE TE PARLER.

Je commence à flipper terriblement, je le regarde attraper une ceinture et une cravate sur la chaise du bureau, il avance vers moi, me retourne sur le ventre, se met à califourchon sur moi, j'essaye de me débattre, mais je n'ai pas assez de force contre lui, il m'attache les poignets au lit avec la ceinture puis la bouche avec la cravate.

J'essaye de crier, mais je n'y arrive pas, la cravate est hyper serré, je veux qu'il arrête, j'ai peur, mais il ne s'arrête pas là.
Il détache mon jean et fais descendre mon jean puis mon boxeur. Il se relève et continue à marcher dans la chambre à tourner, il crie, se donne des coups à la tête puis des claques, il continue à crier. Avec la musique en bas, personne ne l'entend.
Il est devenu complètement fou, mon cœur accélère de plus en plus. Là, il se met à genoux à côté du lit et dit doucement :

_ c'est ta faute, tout ça, c'est parce que tu m'as fait souffrir, je t'aimais et tu m'as trahi alors, tu dois payer, c'est la seule solution, il ne peut pas être le seul à t'avoir baisé, moi aussi, je veux ma part, une prostituée comme toi mérite de se faire baiser par tout le monde. Ajouta-t-il avec air perturbé.

C'est un psychopathe, j'ai peur de ce qu'il va me faire. Il se met à pleurer et à se claquer à nouveau. Il regarde mon corps à moitié nue sur le lit, se relève, baisse son jean et son boxeur, je constate qu'il est en érection, mes yeux s'ouvrent grand, je le regarde puis secoue la tête pour lui dire de ne pas le faire. Il commence à se branler sous mes yeux, à gémir puis monte sur moi et d'un seul coup entre son pénis en moi, fais des va-et-viens brutalement, il me tire les cheveux en arrière et secoue ma tête sauvagement. Je pleure, je crie de toutes mes forces, je ne veux pas qu'il continue, je veux que ça s'arrête, je souffre, il me fait hyper mal, il me mord le dos, me griffe, il dit des obscénités et continue ces va-et-viens incessant, je suis sur le choc, je n'arrive plus à me débattre, je ne bouge plus, je l'entends gémir de plaisir, mais moi, je reste immobile.

Au même moment a la fête

_ quelqu'un aurait-il vu Ricky, c'est son anniversaire, mais je ne le vois pas ? demanda Jérémy de ton inquiet.

_ oui, je l'ai vu monter à l'étage il y a 20 min ? répondit kathalea

_ ok, merci, je vais le chercher, il faut qu'on lui renverse du champagne sur le visage pour fêter ça dignement.

Jérémy monte les escaliers, voit la porte de la chambre fermée, il va dans les toilettes et ne voit personne à l'intérieur, il se retourne vers la porte de la chambre et constate qu'elle est fermée à clé, trouvant ça bizarre, il toque à la porte en m'appelant :

_ Ricky, tu es là ? RICKY ?

Je ne peux pas lui répondre et même si je pouvais je ne l'aurais pas fait, je suis en état de choc, des larmes coulent de mes yeux écarquillés.

Il frappe à la porte à nouveau, mais n'entendant aucune réponse décide d'enfoncer la porte, après trois coups de force la porte finit par s'ouvrir.
En entrant dans la chambre, il découvre la scène, xiao qui est sur moi et moi les mains attachées au lit, les larmes aux yeux et la bouche bâillonné, il pousse un grand cri d'effroi, se jette sur xiao le prend par les cheveux, le traîne par terre puis le frappe de plus en plus fort, il ne s'arrête pas, il pousse des cris perçant dans la chambre ce qui attire deux de ces amis dans la chambre.

Ils interviennent rapidement et retiennent Jérémy qui aurait pu tuer xiao sur place, je ne l'ai jamais vu ainsi, il est rouge de colère tellement il est énervé, xiao se relève et part en courant. Jérémy se met à crier et demande à ces potes de le relâcher. Ils le relâchent, il court vers moi, attrape un drap et me recouvre le corps, se retourne vers ces potes. Puis crie :

_ LA FÊTE EST TERMINÉ, DÉGAGEZ TOUS DE CHEZ MOI, FICHEZ-MOI LE CAMP !

Il me détache les mains et la bouche me prend dans ces bras et se met à pleurer en me serrant fort dans ces bras en disant qu'il est désolé. Moi, je ne dis rien, je ne bouge pas, je ne pleure même plus, je suis comme un mort-vivant dans ces bras, je suis sûr de ce qui vient de se passer, je n'ose même pas le dire dans ma tête, le fait de prononcer ces mots peut me détruire, car oui, j'ai fini par me faire VIOLER le jour de mon anniversaire.

Je n'ai plus de raison de vivre !

Pourquoi donné un nom a une relation ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant