[Media: Ann]
Il était parti avant le lever du jour. Je me réveillais, toute seule.
Je me préparais pour aller à l'école. Je pris mon bol de flocons d'avoine et, je partis pour St Catherine. Comme d'habitude, j'étais en retard. Le professeur me sermonna mais, me laissa rentrer.Apparemment, je l'avais interrompu dans sa présentation de la nouvelle.
La nouvelle s'appelait Ann. Elle avait les cheveux comme le blé, les yeux d'un bleu océan et un corps
bien proportionné. Elle était mignonne. Selon Mathéa, elle était étrangère. Quelques secondes après,
ce fut Nasri qui interrompu la présentation. Il regarda la fille avec un sourire en coin.Je savais ce que ça voulait dire. Il n'y avait pas que moi qui la trouvait mignonne. Mon cœur bondit
hors de moi. J'avais envie de l'éventrer pour ne pas avoir été discret. Heureusement, les filles ne
semblaient pas avoir remarqué ça. Je lui envoyais un message.« Ça va ? On ne t'empêche pas trop de reluquer la nouvelle ? »
J'étais saoulée dès le matin. Cette fille, je n'allais pas l'aimer. Pendant la pause, plusieurs filles étaient
allées lui parler. J'allais sortir pour me diriger au réfectoire quand on m'appela pour que j'aille la
saluer. A quel moment c'était à moi de me déplacer ?Je m'approchais d'elle. Elle me regarda avec émerveillement.
« Tu es très belle, complimenta-t-elle.
- Merci. Enchantée de te rencontrer Ann, moi c'est Amara. Bon, je dois aller manger. On se revoit d'ici là. Véra t'accompagnera au réfectoire. »
J'avais annoncé cela en mettant ma main sur Véra pour bien lui faire comprendre que je lui passais le
dossier. Je n'avais pas forcément envie de me coltiner la nouvelle dans les pattes. Je partis avec mes amies au réfectoire et nous mangeâmes : Pâtes bolognaises. Des repas à faire des tâches.Nous nous assîmes et nous discutâmes de la nouvelle. Les filles la trouvaient mignonne et trop candide. Elle devait sûrement cacher un truc. Genre, adepte de BDSM. Ou alors, elle tuait des animaux dans son garage.
Nous discutions encore quand nous entendîmes un bruit. C'était Nasri et Ann. Ils s'étaient heurtés et elle avait tâché le tee-shirt de Nasri. Il avait poussé un juron. Puis, il était sorti, furieux. Les filles se marraient mais, moi, je me marrais moins. Cela faisait deux interactions dans la même journée. Cela ne présageait rien de bon.Le soir, il m'avait répondue.
Jalouse ?
Evidemment
Ca m'étonne de ta part Miss Populaire.
Ne te moque pas de moi Nas.
J'ai bien vu comment tu l'as regardé.
Bah elle est mignonne.
Je levais les yeux aux cieux. Elle était mignonne en effet. Mais c'était loin d'être la question. D'ailleurs,
quelle était la question ? Je ne savais pas vraiment. J'étais juste jalouse. Mais face à Nasri, si je voulais
l'embrouiller, il me fallait une bonne raison.
Plus que moi ?
Toi, t'es bonne.
Ce n'est pas la même chose.
Je me demandais ce que cela voulait dire. C'était quoi la différence entre être bonne et être mignonne.
C'est quoi la différence ?
Une fille mignonne.Tu veux lui pincer les joues, lui donner des bonbons.
Une fille bonne,
tu veux lui claquer les fesses.
Je levais les yeux aux ciels. Quel bourrin ! Mais au moins, cela signifiait qu'il ne la convoitait pas.
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Celle dont on ne parle pas
Ficção AdolescenteNasri était beau et ténébreux. Ann était blonde et différente des autres. Amara était belle et populaire L'histoire retiendra Nasri, L'histoire retiendra Ann, Mais qu'en est-il d'Amara? Qu'advient-il de celle dans ces histoires d'amour dont on ne...