Sauve moi

Infraction

                 ⚠️language grossier-violence⚠️
Musique: Broken - Isak Danielson

Amaya

17h maison d'Amaya

Ce bout de papier... je le regarde, le fait tourner entre mes doigts, j'hésite.
C'est bien la première fois qu'une inconnue me chamboule à ce point. Je n'ai pas su lui dire le pourquoi du comment à ma venue dans sa salle de sport. Pourtant je le sais très bien. Seulement, impossible de répondre. Je prends mon téléphone, déplie le papier et le met à plat sur la table basse en bois du salon. Je vais tout d'abord rentrer son numéro dans mon répertoire, on ne sais jamais. Je n'ai pas envie qu'elle se dise que je suis une dégonflée qui part à la première question sensible. Je prends mon portable et tape son numéro.. je ne sais même pas son prénom.. la gérante Box Jones devrait suffire.
Ce soir je suis de sortie, un date à vrai dire. Je ne suis pas très pressé de m'y rendre. C'est pas mon truc les rendez-vous galant, vous savez, le dîner au chandelle dans un resto bondé de monde, d'inconnu.
Je vais quand même faire un effort, je lui ai donné rendez-vous à 20h au petit gastronomique à quelques minutes de chez moi.
Je file me préparer.. une bonne douche me fera du bien. Je commence à me déshabiller, aujourd'hui j'avais opté pour un pantalon cargo blanc, avec un polo de la même couleur d'un designer très connu à Seattle.
Seulement ce soir, je vais me vêtir d'une robe noir, qui épouse parfaitement la forme de mon corps, avec un décolleté en V qui vient épouser légèrement ma poitrine, assez pour en deviner le contenu.. je tiens tout de même à être sexy sans en faire trop. Pour les chaussure, j'ai ma petite idée. Des talons aiguilles d'un noir satin.

L'eau chaude coule sur mon corps, comme à mon habitude je ne peux m'empêcher de rester sous cette chaleur. Ma peau me brûle mais je reste immobile. Tant que je ne me sentirai pas propre, je resterai sous cette eau... Je me met accroupi dans la douche italienne, dos contre la vitre, l'eau se déverse sur mon visage. Mes larmes mènent une danse en parfaite harmonie avec le liquide brûlant. 5...10...15 minutes. J'imagine qu'en résidant ainsi, je laverai ces traces sur mon corps, visible comme invisible.

Il est 19h30,
Je me suis préparée et prête à partir à la conquête de cette foule, un jour de semaine. J'entends déjà les gens heureux cracher leur bonheur partout dans la rue, les bars, les allers piétonnes... je prends mes clefs de voiture, ce soir ce sera la Mercedes Class G noir mate. Un magnifique véhicule de type SUV 4x4. J'adore ce bolide allemand.
Je monte alors dans ce dernier, démarre le moteur, connecte mon téléphone, allume la musique et je pars enfin pour aller retrouver mon rendez vous galant.

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20h au restaurant Thousand's Flavor

J'arrive devant la grande porte vitrée du bâtiment. En vérité, je stress de rencontrer cette personne. On sais parler deux jours via les réseaux et personnellement, je ne suis pas du genre longue relation, je préfère mon consacrer à ma carrière.
Mais attendez! Je ne vous l'ai pas dis.. Quelle femme mal polie je peux être parfois.
Je suis actuellement en école de cinéma, au Seattle Film Institut, je suis en deuxième année.
Devenir actrice a toujours été mon plus grand rêve.. et je compte bien le réaliser. C'est pour cela que les relations longue ou l'on doit consacrer du temps à l'autre est bien trop compliqué pour moi.

-Amaya?
Je me retourne, mais... elle est beaucoup plus petite que moi? Et BEAUCOUP plus jeune !? Elle m'a pourtant dis qu'elle avait 20 ans.. si elle n'en a que 17 c'est le bout du monde. Décidément quelle journée de merde. Moi qui pensais finalement tiré mon coup, un soir sans lendemain... bah c'est raté. Conclusion: ne plus faire confiance à ces site à la con! Bon bah...
-Salut Ellen.. je.. ça ne vas pas être possible. Je n'aurais pas du venir. Que recherches tu sur ce site ? lui demandais-je, je ne veux pas et je ne peux pas m'entacher d'une ado en pleine découverte sexuelle. Elle me regarde, septique et me réponds.
-Et bien, quelque chose de sérieux. Mon ex petit ami m'a largué et je souhaiterais l'oublier. Alors je me suis dis que ce serais une bonne idée.
Je suis assez surprise de la tournure. Et puis quoi encore ? Je ne suis pas un pansement! Sérieusement, j'ai eu ma dose.
- Tu n'es même pas majeur.. et vouloir oublier une personne en la remplaçant par une autre n'est pas une solution à ta souffrance. Remets toi en question.. tu pourrais tomber sur des détraqués!
Je dois te laisser.. je suis désolé. Bonne soirée à toi. Et sur ces dernières paroles je pars en direction de mon bolide. Fais chier! J'ai tellement besoin de me défouler. Et j'ai bien une idée du lieu où déchaîner cette colère.

Dix minutes de routes plus tard, j'arrive devant la salle de ce matin.. en partant, j'ai remarqué qu'elle n'avait pas fermé une petite fenêtre, et il n'y a pas de caméra non plus. J'en ai plus rien à foutre. Je rentre.
J'appuie sur l'interrupteur, le néon met du temps à s'allumer. On dirait le début d'un film d'horreur. Puis l'instant d'après, je découvre l'immensité de la pièce. À son centre, un ring de Boxe, et tout autour de ce dernier, des sac de frappes, de tapis et machines de musculation.
Ce qui m'intéresse pour le moment c'est de chercher des informations sur cette salle et des éclaircissements sur cette gérante, au moins son prénom.
J'enlève mes talons, la discrétion avant tout. J'enfile un short, un débardeur blanc et une paire de chaussure de sport que j'ai laissé dans le coffre de ma voiture. Je me dirige alors vers le bureau de cette dernière.
Merde ! Fermé à clefs évidemment. Je prends la pince de mes cheveux et crochète la serrure.
Bingo! La porte en bois vieillissante s'ouvre sous un grincement désagréable.
J'utilise la lampe de poche de mon téléphone pour éviter d'être trop voyante quand même..
je fouille la piece de fond en comble. Rien sur son identité.. que sur celle de ces élèves, je suppose. Je décide de partir de cette piece quand une photo me fait de l'œil. Un portrait de famille. Un père et une mère ce tenant par la main, à leurs côtés, deux enfants, une fille d'une quinzaine d'année et un petit garçon de 3 ou 4 ans. Je décroche le cadre et regarde derrière. Des inscriptions sont marquées au crayon à papier:
        Janvier 2015 - anniversaire d'Alex - 15 ans
                       Papa, Maman et Thomas
Alex... c'est donc ça son prénom.

Après cette recherche, je sors du bureau, m'installe sur le banc et me prépare, je strappe mes mains, attache mes cheveux en une queue de cheval.
Et c'est partie !
Un premier coup se loge dans le sac de Boxe. Je replace mes jambes, puis un second coup part, j'enchaîne, de plus en plus vite. Les souvenirs refont surfaces... Merde.

-Amaya... ma chérie.. je vais devoirs te punir. Et tu sais pourquoi ? Me dit-il avec un air contrarié.
Je le regarde sans répondre sachant déjà très bien ce qui allait suivre...
-Tu connais la sanction. Tu sais qu'il ne faut pas chercher à me contrarier n'est-ce pas ?
Il décroche de sa grande main la boucle de sa ceinture, la fait glisser entre ces doigts. Il me regarde avec un sourire, celui du diable.
Je commence alors à partir le plus loin possible.
Il me rattrape par ma chevelure doré... m'attrape par le cou et m'octroie un coup violent. Me voila au sol.
La tête cachée de mes pauvre petites mains, je ne peux rien faire.
2
3
4
Encore et encore jusqu'à ce que la colère décide de partir de son être. Et me voilà marquée à vie.

Concentre toi Amaya!
Je continue de frapper. Les poings en sang, je ne cesse de donner et donner des coups droit dans le sac..
je m'arrête et me met à...
HAAAAA!
Je n'arrive pas à passer à autre chose, tant que je n'aurai pas mis la main sur ce détraqué.

En sueurs, je m'arrête et décide de ranger mes affaire.
-Qui est la ? Dis une voix masculine.
Oh putain, les emmerdes vont commencer. Je me cache alors au plus vite dans un casier en acier situé juste devant moi, je m'engouffre dans ce dernier.
L'homme, d'une cinquantaine d'année, un écusson sur la poitrine, fais un tour visuel de la salle. Il s'approche soudainement de mes affaires que j'ai malencontreusement laissé en dessous du banc..
Heureusement pour moi, le flic ne daigne pas se baisser.

Cinq minutes plus tard, une fois la lumière éteinte et les portes verrouillé, je sort de ma cachette. C'était moins une. En même temps... réfléchie un peu ma pauvre fille, tu débarques dans une salle de sport, en pleine nuit, par infraction et en plus il est 1h du mat.

De nuit je cherche le téléphone... introuvable.
Je me hisse alors jusqu'au banc. Quelque chose cloche.
Une respiration, dans mon dos, me procure la chair de poule. Au moment où je décide de me retourner, je suis directement plaquée au sol, d'une violence, que je sens sur mon arcade une source chaude...
Ce connard m'a clairement ouvert le visage.
Je me débats de toute mes forces.
-Visiblement, transgresser la loi ne te fais pas peur mais tu n'arrives même pas à te défendre de dessous ma poigne... minable.
Cette voix... je la connais.
- La gérante...

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Le chapitre deux, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensez! ^^

Le personnage d'Amaya est très curieux mais aussi mystérieux.
Et selon vous, que va t'il se passer pour elle ? La Gérante va-t-elle être conciliante ? Ou pas dutout ?