Le diable était un ange

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Amaya
7h du matin

J'ouvre les yeux, il fait sombre. Et qu'est ce que j'ai mal au dos! Bordel qu'est ce que j'ai foutu et où est ce que je suis ?
Je me redresse pour être en position assise mais ma tête en a décidé autrement, elle tourne et mon crâne tape de tout les côtés.
Je regarde la table qui se situe à côté du canapé sur lequel je me trouve, il y'a un verre d'eau ainsi qu'un ibuprofen. La bouteille de vodka à moitié vide trône également sur la table. Ça y es, je me souviens de quelques détails flou, les recherches sur Aaron, la soirée avec Alexandra.
Merde ! Qu'est ce que j'ai fais encore...
Je commence à paniquer. Je tourne la tête et découvre la grande brune endormis, au pied du canapé, assise sur le sol. Indirectement, mon cœur et mon corps se décontractent et je ne ressens plus cette sensation de peur, de panique.
Je l'observe, elle a l'air apaisé mais à la fois meurtri par son vécu. Ces joues sont humides et rouges.. comme ci elle avait pleuré juste avant de s'endormir.
Je ne peux imaginer ça douleur. Perdre un être chère juste quelque temps après avoir perdu ces parents, ce ne doit pas être facile à surmonter, si on peux le surmonter un jour...
Ça va bientôt faire 15 minutes que je l'observe, cette femme est vraiment magnifique d'apparence. J'espère que son cœur est aussi pur que ça beauté.
Je me tourne pour choper le verre d'eau et le cachet. C'est certain qu'Alexandra devait s'inquiéter pour ma gueule de bois, vu la bouteille, je la comprend.
J'avale le remède et me lève pour aller de nouveau regarder ce tableau avec tout ces indices, ces témoignages et les liens que les gens on tous entre
eux: Parents mort, ou avec un mode de vie décousu.

Alex. Enfin Alexandra a fais des recherches très poussées. D'ailleurs je me demande bien pourquoi elle déteste à ce point qu'on l'appelle Alex. Je devrais me permettre le culot de lui poser la question.
Je continue de feuilleter ces recherches et je tombe sur une photo, enfin un article de presse...
-Ava et James, mes parents...
Alexandra ce tiens debout derrière moi, je me retourne pour lui faire face, ces yeux sont rougis par la fatigue, je la regarde en lui intimant de continuer.
-Ils sont, enfin, étaient agent du FBI. Ils sont mort en 2016, le 22 Janvier exactement.
Je la vois qui s'approche de moi et me prends la photo des mains avec une délicatesse que je ne lui connais encore pas. Je ne peux m'empêcher de la regarder, ces yeux percent les miens en attente d'une parole peut être ?
-Tu leur ressemble beaucoup, la beauté est de famille visiblement.
Pourquoi je dis ça moi ? Un sourire discret vient embellir le visage de la jeune femme. On dirais un ange quand elle sourit. Reprends toi Amaya...

Je propose à Alexandra de rentrer chez moi pour pouvoir prendre une douche et se manger un petit déjeuner digne de ce nom. La gueule de bois m'a donné très faim!

Nous voilà devant le pavillon. Nous descendons de la Honda et gagnons la porte d'entrée. J'enfile la clef dans la serrure mais je m'aperçois que la porte est déverrouillée...
-On est d'accord que j'ai verrouillé la porte hier soir ? Je questionne Alex, elle me fixe et me prends par le bras pour me placer derrière elle, pour me protéger.
Elle ouvre la porte et nous nous faufilons à l'intérieur de la maison... Qui est chez moi ?
Une voix d'homme retentit et des pas l'accompagne.
Et merde...
-Amaya! J'espère que tu as une bonne explication à ton absence, je me suis...
Le blondinet arrive la tête basse et en voyant Alexandra, il s'arrêta net. Dépourvu de parole.
Je m'approche de lui, avec la peur, j'ai encore les images de son agression envers moi.
-Aaron... Que fais tu chez moi ? Je lui pose cette question avec la voix tremblote. Alexandra le remarque et fais quelque pas en ma direction
-Ne bouge pas pauvre merde. Dis Aaron furieux en s'adressant à Alex.
Bizarrement, Alexandra ne dis rien, elle qui est grande gueule d'habitude, elle recule de quelques pas tout en me gardant dans son champs de vision. Quelques choses cloche.
Le blond furax s'approche petit à petit de moi, j'ai peur, des sueurs froides parcourent mon échine.
- Amaya. Amaya. AMaYA... Cette nana t'obsède. Baise la qu'on en finisse, comme avec tout les autres. Il rigole. C'est de ça faute si je me suis énervé contre toi la dernière fois, tu n'apprends donc pas de tes erreurs mon cœur ?

Sauve moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant