La rencontre

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Année 1348

La maladie rend les gens agressifs, Marie à pu s'en rendre compte lorsqu'elle a vu les habitants du village se battre entre eux pour pouvoir obtenir de quoi vivre, car la pauvreté est devenue de plus en plus fréquente depuis le début de ce malheur. Tuer est également devenu courant, alors elle s'est mis à rester chez elle de plus en plus pendant la journée jusqu'à ne plus sortir que la nuit pour faire ses affaires. Les seuls moments ou elle sort de chez elle ce n'est que lorsqu'elle doit acheter des vivres. Elle n'a pas beaucoup d'argent, mais elle arrive à survivre, lorsque sa famille était encore en vie, elle devait parfois aller chasser elle même dans la forêt qui se trouve au alentour du village. Ces chasses n'apportaient pas grand chose d'autant plus que le territoire appartenait au seigneur De Rune donc sans son accord, il lui était interdit de le faire. Cependant pour la survie de sa famille, elle avait enfreint cette interdiction. Malgré tous ces efforts, sa famille est décédé un moi auparavant de la maladie. La tristesse et la solitude et la peur ont rempli le coeur de Marie et on remplacés la joie et l'insouciance qu'elle avait.

De la fumée..... une odeur de viande cuite...... des cris et des lamentations..... remplissent l'air et se dégagea de l'air lourd et pesant du village. Marie est de sortie ce jour là pour trouver de quoi se nourrir. Arpentant les ruelles du village avec son arc sur le dos, elle trouve dans un recoin assez éloigné de chez elle un pommier encore en assez bonne santé. Notant la présence de pomme sur celui-là, elle se précipite et en cueille quelques une. Une fois chose faite, Elle remarque de la fumée qui s'élève dans le ciel puis des cris lui parviennent à ses oreilles. Intriguée et le coeur lourd devinant ce qu'il se produisait, elle se dirige d'un pas rapide mais léger, vers le lieu de l'incident. Lorsqu'elle approche, une odeur de viande cuite le parvient au nez, malgré son idée de ce qu'il se passait, cette odeur lui donne l'eau à la bouche. Elle se ressaisis, et trouve un petit coin en hauteur, cacher derrière un muret en pierre, elle regarde surprise tout un groupe de villageois dirigé par Conrad Malfort, un homme grand et fort, exécuter en brûlant vivant des habitants qui sont malade. Une nausée lui parvient lorsqu'elle se rend compte, qu'elle à eu l'eau à la bouche d'une odeur qui provient de personnes humaines qui se font brûler. Reprenant conscience de l'endroit d'ou elle est, elle remarque l'arrivée soudaine de deux nouvelles personnes, une jeune fille et un plus jeune encore, un garçon, Marie ne lui donne pas plus de 6 ans. Elle devient plus attentive lorsqu'elle entend la plus grande des deux jeunes, demander de l'aide aux habitants présents sur la place. Focalisée sur les nouveaux arrivants, elle n'entend pas ce que réplique Conrad Malfort, cependant elle remarque la panique et la peur se montrer plus grand dans les yeux de la jeune fille. Elle comprend donc que Conrad à du dire lorsqu'elle voir les jeunes courir dans le sens inverse suivis par certains habitants armés. Sa réflexion est courte et elle part en courant dans la ruelle par laquelle elle est arrivée dans l'espoir de pouvoir aider le garçon et la fille face aux hommes armés. Elle arrive à une intersection ou elle à vu les jeunes perdues et paniqué en voyant des gardes qui bloquent deux ruelles sur trois. Marie étant dans la troisième ruelle interpelle les jeunes.

- « Hé ! Vous deux ! par ici ! » - dit Marie en agitant le bras.

La jeune fille tourne la tête vers Marie, et voyant une issue de sortie, elle tire le jeune garçon par le bras et court en direction de Marie. Cette dernière prépare son arc pour protéger les deux qui parviennent jusqu'à elle, elle tire dans le cou d'un des hommes armés qui tombe raide mort sur le sol. Elle remet son arc dans son dos et commence à courir en guidant les jeunes dans les ruelles, arrivant vers une ruelle à impasse, elle les presse de rentrer dans la sorte de grande remise. Elle ferme la porte rapidement avec l'aide de la jeune fille, en la bloquant avec une planche de bois dans l'espoir que cela bloque les garde assez de temps pour qu'ils puissent s'échapper. Marie se remémore ensuite l'acte qu'elle avait commis un peu plus tôt. Elle avait tué un homme, les mains tremblantes, elle les pose sur son visage en soufflant. Elle regarde ensuite ce qui l'entoure, et remarque dans quel endroit elle a guidé les deux élus de la colère de Conrad Malfort, l'endroit contient plusieurs outils de bricolage, des caisses en bois et surtout une sorte de fenêtre qui est maintenant leur seule échappatoire. Posant les yeux sur ceux qu'elle a aidé, elle regarde la plus grande agenouillée devant le plus petit et lui demandé comme il va. S'approchant d'eux, Marie leur demande d'une voie encore tremblante.

Les rats de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant