Chapitre 8 - Apprivoisement matinale [réécriture]

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PDV Alma

Les événements étranges de la nuit passée ont un tant soit peu coupé mon sommeil, déjà largement chamboulé en temps normal.

Un conseil ne me provoque pas Alma...

Ses paroles me hantent depuis hier soir. Mais, d'autres préoccupations m'occupent déjà l'esprit, pour que je m'attarde sur lui.

Les rayons du soleil viennent me chatouiller le visage, alors que j'observe la ville.

Je me blottis contre le torse de mon soleil, alors que celui-ci vient tout juste de se réveiller.

C'est la première fois qu'il dormait autant...

Tu n'as pas beaucoup dormi joli cœur ?

Sa main vient caresser avec douceur mes cheveux, alors que mes doigts s'entremêlent aux siens.

Cette proximité pourrait paraître étrange pour des personnes extérieures, mais il n'y avait rien de charnel entre nous.

C'était juste une amitié indescriptible.

Je secoue la tête contre son torse, et celui-ci expire bruyamment.

Je savais que ça l'attristait de me voir m'attarder de fatigue, sans pouvoir me livrer au sommeil.

On se lève silencieusement, avant de nous diriger sous la réserve dans la cuisine.

Nous tombons sur une jolie femme d'une cinquantaine d'années, qui prépare le petit déjeuner.

Bonjour à vous deux ! Je suis la gouvernante de Monsieur. Servez-vous les enfants avant que ça ne refroidisse, nous ordonne celle-ci.

On s'assoit discrètement, ébahi devant autant de nourriture.

Je m'appelle Rosa, ajoute celle-ci avant de nous servir du jus d'orange.

Je nous présente rapidement, sous le coup de la méfiance. Nous ne savions rien de cette famille, de cet endroit, de cette ville.

Tout nous était inconnu.

La seule chose en laquelle nous pouvions avoir confiance à l'heure actuelle, c'était nous-même.

J'analyse les lieux en silence. La cuisine est somptueuse, et je remarque par la même occasion qu'il n'y avait aucune trace de Suarez dans les parages.

Il n'est pas là ? l'interrogé-je curieuse de savoir si je dois me procurer un couteau en douce, ou si je peux manger en toute tranquillité.

Non monsieur est parti très tôt ce matin. Il m'a simplement exigé de vous forcer à manger, m'avoue celle-ci avant de retourner à son café.

Alec fronce les sourcils attendant une réponse de ma part. Mais, je me contente de hausser les épaules d'incompréhension, ne comprenant pas l'origine de cet ordre.

Nous sommes tirés de cette interrogation, quand nous entendons le reste de la famille rentrée bruyamment.

Ils se précipitent à notre rencontre, par un salut timide avant de s'asseoir autour de la table.

Le petit déjeuner était très silencieux et étouffant.

Je sentais son regard vairon sur moi, qui analysait les moindres de mes réactions.

Comment vas-tu tigresse ? me questionne soudainement la voix sérieuse de Max.

Je reste quelques secondes interloqué par ce surnom soudain, n'étant pas habituée à ce quelqu'un d'autre qu'Alec soit affectif à mon égard.

Light in the darkness [réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant