Light in the darkness [réécriture]

Chapitre 18 - Le poison du mal

PDV ENZO

"Tu n'es qu'un stupide môme"

"Les émotions seront la cause de ton malheur. Tues les !"

Ces paroles qui bouffent mon esprit et émanent de ma cérébralité, m'empêcher toute faculté d'entendement face à ce qui se passait avec Alma.

J'ai l'impression de sentir encore ses lèvres collaient aux miennes. La senteur de ses cheveux, son goût à la cerise me prend dans les tripes.

Je ne sais pas ce qu'il m'a pris...

Je ne pouvais pas appeler Alec, pour une raison qui m'échappe. Je voulais être l'échappatoire de son monde ténébreux.

Si, je reste à ses côtés, cette promesse que je me suis faites de ne jamais m'approcher où me mettre avec une femme sera rompu.

Mais elle est tellement différente. Son ton, sa peau, ses cheveux, tout d'elle émane une douceur que je ne connaissais pas.

Seulement, le contact humain nous terrorise et nos émotions sont les détenteurs de nos réactions.

Mon regard est une nouvelle fois perdu sur cette balançoire. La fumée qui s'extrait de ma bouche s'envole dans les airs, comme si j'évacue à travers elle, mes tourments.

J'essaie une nouvelle fois d'appeler mon frère, mais tombe sur cette putain de messagerie, qui sonne étrangement comme une mélodie terrorisante.

Mon âme se broie douloureusement dans le mal, à mesure que mes pensées se torturent à l'idée qu'il soit arrivé quelque chose à Diego.

- Non mais tu te fous de moi Max ! Je gérais parfaitement la situation.

Je prends une profonde respiration et enfouis mes peurs au fond de moi, lorsque j'entends la voix criarde de ma sur.

Je descends et retrouve tout le monde dans le salon, seul Alec manqué à l'appel. Mais, je le voie descendre quelques minutes plus tard accompagnées d'Alma.

Son visage fermé et sur la défensive ne présage rien de bon. C'est une boule de nerfs qui va provoquer un véritable ouragan si elle explose.

Alec quant à lui me fixe lourdement. Il analyse mes moindres réactions face à Alma, et je me doute qu'elle a dû lui parler de ce qu'il s'est passé.

Je réfrène cette douleur dans la poitrine, quand ses iris cherchent à tout prix à m'éviter. Nous savions tous les deux que nous n'étions que des destructeurs pour l'âme de l'un et de l'autre.

Tour à tour, j'observe les autres prendre dans leurs bras Alma. Elle se paralyse au premier contact mais se détend. Quand c'est le tour de Max, comme si leur âme s'était connectée automatiquement et appeler à l'aide. Leurs câlins découlent un puissant besoin de réconfort.

Jay m'a confié qu'il faisait ça pour que son âme s'apaise et qu'elle prenne conscience que toutes les personnes sur cette terre ne lui veulent pas du mal.

Ils veulent la relever de l'ombre dans laquelle elle s'est enfoncée.

Elle nous avait tous changés à sa manière, sans s'en rendre compte...

- Comment vas-tu ma tigresse ? demande Max les sourcils relevés par l'interrogation.

- J'irai mieux quand on aura retrouvé mon frère Max. Je sens sa peur et sa souffrance, souffle-t-elle amèrement.

Max lui sourit tendrement, mais je voie dans ses yeux cette lueur qui se reflètent chez tout le monde dans cette pièce. La peur, la seule et véritable qui prend du plaisir à s'immiscer en nous.