Chapitre 37 - Renaissance

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PDV ALMA

Mon corps est braqué au milieu de tous ces rideaux qui s'envolent au rythme du vent. Mon regard est toujours fixé sur la lune, n'osant pas s'ancrer dans le sien, par peur de défaire la promesse que je me suis faites.

Ne pas briser la seule lumière qui éclaire ton obscurité...

Sa main en décide autrement lorsqu'elle déplace délicatement mes cheveux, prend prise de mon cou et me tourne le visage avec douceur en sa direction.

- Je sais ce que tu fais Alma, et je refuse que tu décides pour nous deux, m'assure celui-ci de son regard ténébreux qui me fait perdre tous mes moyens.

Je n'ai jamais été déstabilisé ces dernières années par quoi que ce soit, mais son regard est la cause de mon effondrement à chaque fois que je le croise. Il défait tout ce que j'ai entrepris à construire, en s'immisçant en moi d'une façon si aphrodisiaque, que je ne peux m'y résoudre.

- Je ne veux plus qu'une personne souffre à cause de moi Enzo, avoué-je la voix chevrotante.

- Le problème c'est que tu ne me fais pas souffrir mon ange. Mais tu allumes en moi ce feu ardent que je pensais mort jusque- là, rétorque celui-ci de sa voix rauque.

Je sens ce désir qui s'immisce entre nous, qui nous force pour de bon à céder à ces barrières que nous nous infligions.

Mon âme l'appelle, et je ne peux pas aller à l'encontre de ça.

- Il nous faudra du temps ma diablesse, mais laisses moi me battre à tes côtés, m'implore celui-ci.

- Tu es déjà celui que je veux à mes côtés cariño, affirmé-je avec un sourire face à ses yeux qui deviennent si intenses.

Ses doigts glissent sur mes joues si sensuellement, avant d'avancer lentement mes lèvres en direction des siennes. Nos souffles se frottent ensemble, avant qu'il rompt la distance.

Ses lèvres douces m'embrassent sensuellement, délicatement et provoquent des milliers de frissons dans mon être. Je le sens frémir alors que le baiser devient plus ardent.

Nos lèvres ne se quittent plus comme quand elles rentrent constamment en contact, mais ce soir ça sonnait plutôt comme un scellement définitif de nos sentiments qui n'arrivent pas à sortir à voix haute.

Il s'écarte délicatement de moi, avant de plonger son regard envieux dans le mien. Il me caresse sensuellement les joues, puis mes lèvres gonflées autant les siennes.

- Viens avec moi. Il faut que je t'emmène quelque part, m'informe celui-ci soudainement.

Il se saisit de ma main avant de m'emmener dans sa Bugatti, sans émettre un seul mot.

Mon corps se tend ne comprenant pas ce qui se passe. Je n'aime pas vraiment l'inconnu, mais sa main qui se pose sur ma cuisse, à l'effet instantané d'un calmant. Je m'affaisse sur le siège me laissant aller complètement, alors que mon coeur lui, reflète mon stress intérieur.

Celui-ci s'accentue d'autant plus, quand sa voiture se gare devant le QG. Je le regarde nerveusement ne comprenant pas la raison de notre venue ici.

- Si tu comptes me tuer après m'avoir avoué que tu me voulais vivante, je dois tout de suite t'informer que tu es un putain de sociopathe Enzo, dis-je avec sarcasme et méfiance.

Son rire rauque qui recouvre l'habitacle me procure des frissons dans le bas du ventre. Cette ambiance soudaine qui se veut chaleureuse me procure un bonheur, que je pensais ne jamais mériter.

Light in the darkness [réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant