3. Croisement toxique

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Ernesto chercha son sombrero blanc dans la chambre d'Henri. Il la mit et se regarda dans le miroir. Il sortit de la chambre.
-Je peux te prendre en photo ?
-Oui, bien sûr.
Henri sortit son téléphone portable et se positionna devant Ernesto pour le prendre en photo. Il mima une action avec la guitare et sourit.
-C'est bon.
-D'accord. Dit Ernesto. Les trois hommes sortirent de la maison de l'un d'eux et chacun eut son argent de poche. ils descendirent dans les stations de métro, le prirent pour aller dans la station Pachueca, la rue commerçante et passèrent un bon moment ensemble. Ils firent les lèche-vitrines, visitèrent des antiquités, Ernesto découvrit la nouvelle technologie, Hector aussi. Ils s'achetèrent un téléphone portable à un prix abordable, Henri leur montra toute la modernité qui s'est installée dans les générations anciennes.

Ils avaient passé toute la fin d'après-midi dans les rues de San Pablo jusqu'à la nuit tombée. Pendant la nuit, ils sont allés dans un restaurant sino-mexicain. Ils y avaient bien mangé. Ensuite, ils se sont promenés jusqu'à aller au quartier Juasino pour aller tard dans un bar appelé "El Viajero Feliz". Ils y entrèrent et un homme au corps mince mais robuste leur dit :
-Vous avez de la chance. C'est le dernier service avant la fermeture.
Le serveur les dirigea vers une table libre et passa un coup de chiffon.
-Asseyez-vous, je vous prie. Que voulez-vous boire ? Tenez, la carte.
-Un milkshake à la fraise, s'il vous plaît. Dit Henri.
Hector regarda le menu.
-Qu'est-ce qu'un cola ? Dit Hector, voulant en prendre un.
-Un cola, c'est un soda. Une boisson gazeuse aromatisée si vous préférez.
-Une "Tequila Sunrise", s'il vous plaît.
-Ça marche. Dit le serveur.

Derrière la porte d'entrée du bar, un homme affaibli, au bord de la folie, aux cheveux roux et mal lavés, portant des vêtements sales marcha et espionna les clients, ainsi que les serveurs. Parmi les serveurs, il y avait un de ses amis, Adam qui était également l'ami d'Ernesto quand il était à la rue.
-Espèce de salopard... Tu ne perds rien pour attendre ! Marmonna-t-il.
Il espionna les clients des autres fenêtres et se mit en colère
-Putain de merde, Ernesto !
Un des serveurs, qui avait une étrange ressemblance avec Hector, crut entendre quelqu'un donc il dit au serveur au corps robuste et mince :
-Igor, il est minuit, je vais changer la pancarte.
-Je t'en prie, Roberto, je t'en prie.
Il se dirigea vers la porte d'entrée et par surprise, Mark ouvra la porte violemment et Roberto tomba par terre, sur le dos. Il se releva, reçut un violent coup de poing dans la mâchoire et retomba.
-Monsieur... La violence ne résout rien, je vous l'assure...
-Ta gueule ! C'est pas un con qui va me dire ce que je dois faire.
Roberto se ressaisit et espionna l'homme en question. Mark s'avança vers Ernesto mais fut arrêté par Henri qui se positionna contre lui.
-Qui es-tu ? Et surtout, que veux-tu à Ernesto de la Cruz ?
-Henri ! Non, ne te confronte pas à lui. Il risque d'être très violent !
-Ne t'inquiète pas, tout s'arrangera. Dit-il en rassurant Ernesto.
-Toi ! T'es qui toi !? Et toi ! Comment tu t'appelles, petit chou ? Dit Mark en posant la main sur le visage d'Hector avant de recevoir un coup de balai de la part d'Igor.
-Vous n'avez pas le droit de faire ça ! Et n'osez pas faire de mal à ses proches !
-C'est qui "ses" ? Hein ?!
-Henri Salvador, connard !
-Je m'en chargerai. Ne vous inquiètez pas pour moi.

Mark fit un petit uppercut dans la mâchoire inférieure d'Henri, mais ce dernier se redressa.
-Mark Bergur ! Arrête de faire ça immédiatement ! Tu ne te rends pas compte que tu es irrespectueux envers tout le monde !? Hurla Adam.
-Il me semble que tu as gagné du pognon pour un travail... Tu veux te battre ?

Presque Oublié : tome 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant