6. Un jour spécial

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Hector, qui se prépara, vit Ernesto, tout souriant.
-Devine quel jour on est. Dit-il.
-Hm... On est le premier novembre.
-Exact. Tu sais ce que nous, les mexicains faisons ?
-Non, je n'en ai aucune idée.
-Tu ne sais pas ? Sachant que tu es mexicain, tu ne connais pas Dia de los Muertos ?
-C'est quoi ?
-C'est une fête qui concerne la famille. Tous les mexicains connaissent cette fête qui célèbre la visite des morts-vivants dans le Premier Monde. Tu aurais sûrement perdu la mémoire.
-Peut-être. Mais il y a d'autres fêtes des morts aussi, pas que la notre.
-Affirmatif, mon chéri. Il y a plein d'autres fêtes des morts comme la Toussaint ou sinon la fête des fantômes en Chine. Je te laisse, à plus tard.
-À plus tard, Ernesto Chéri.
Ils sortirent les deux de la maison. Hector marcha dans une direction différente de celle d'Ernesto. Il trébucha sur le pied d'une personne familière et se redressa.
-Pardon ! Vous allez bien, madame ?
-Tout va bien, Hector ? Mais oui, tu es bien en chair et en os... Ça va ?
-Oui... Mais comment connaissez-vous mon nom ?
-Tu as sûrement perdu la mémoire. Je suis ton ex, tu ne me reconnais pas ?
-Un peu. Vous ne seriez pas Ana Sánchez ?
-Bien sûr. Je dois d'abord surveiller le Pont du Passage, c'est très important pour la sécurité. Je n'aurai pas beaucoup de temps derrière moi, désolée. Bon Dia de los Muertos !
-Merci. Bonne surveillance et surtout, bon Dia de los Muertos.

Hector reprit son chemin, prit le métro direction la frontière entre le Premier Monde et l'Autre Monde et put trouver la sortie du monde auquel il habite. Il posa pour la première fois de sa deuxième après-vie les pieds sur un joli pont de pétales de fleurs oranges. Certains avaient le vertige alors que d'autres non, et Hector ne fit pas partie des vertigineux. Il vit un groupe d'ancêtres et une femme brune, au cheveux lisses et portant une robe écarlate s'approcha de lui.
-Bonjour, vous ne seriez pas l'ex-mari d'Imelda ?
-Ou-Oui, je me rappelle d'elle. On avait eu un enfant avec elle. Ma fille va bien ?
-Oui. Enchantée, je suis Bianca, la petite-amie d'Imelda. Vous vous appellez Hector, non ?
-Affirmatif, pourquoi elle n'est pas là ?
-Elle est... Morte. Elle est morte à cause de sa cousine, qui est récemment en prison. Si tu veux, on pourra aller visiter sa tombe.
-Je voudrais bien la voir.
-D'accord, on se donne rendez-vous dans la cordonnerie Calovaro.
-Ça marche. À demain !
-À demain Hector.
Bianca vint vers sa famille, composée de son beau-père Mario, de Carlos et de la fille d'Hector.

Hector traversa le cimetière et se perdit dans la ville de Santa Cecilia mais heureusement qu'un jeune homme le reconnut et fit de grands gestes.
-Hector ! Viens avec nous !
Ce dernier vint vers lui et se présenta :
-Bonjour, je m'appelle Hector Rivera.
-Salutations, je suis Ivano. Enchanté de te connaître. Tu connais une Ana ?
-Oui.
-Viens, n'aie pas peur ! Célèbre un bon Dia de los Muertos avec ta famille, enfin ton ex-famille !
Hector se fit guider par le neveu d'Ana et put connaître ses grands-parents et ses descendants. Il passa un bon moment avec son ex-famille et ne fut jamais aussi heureux qu'il ne l'était auparavant. Ana fut la dernière à arriver dans la maison des Sánchez, mais elle fut quand même accueillie à bras ouverts avec Ivano, son neveu. La famille Sanchez et Hector fut réunie et passa un bon Dia de los Muertos.

Du coté d'Ernesto et Henri, la famille De la Cruz passa elle aussi un bon Dia de los Muertos. Ernesto put retrouver son père comme tous les ans et Henri discuter avec les vivants. Les trois hommes purent passer un bon Dia de los Muertos.
Après minuit, les vivants comme les morts arrêtèrent la fête pour rentrer chez eux et bien dormir après toute cette fête.

En rentrant chez eux, Ernesto, Henri et Hector se croisèrent et se mirent ensemble.
-Bien passé, votre Dia de los Muertos ?
-Oui, très bien. Merci pour prendre de nos nouvelles. Dit Hector.
-Tant mieux, c'est ce qui compte après tout.
Le trio se sépara et le couple gay rentra chez eux.

Le lendemain...

Hector, qui s'était préparé, dit à Ernesto :
-T'es prêt ?
-Oui, bien sûr !
-Alors allons-y.
Hector prit son téléphone portable et mit le GPS pour aller dans la cordonnerie Calovaro. Ils y arrivèrent en très peu de temps grâce aux petits chemins.
-Bonjour !
-Bonjour, Ernesto. Bonjour Hector. Comment allez-vous ?
-Très bien.
-Moi aussi, très bien.
-Bon, tant mieux si vous allez bien. Dit Bianca.
-Bonjour Hector ! Comment vas-tu ? Dit Mario, le père d'Imelda.
-Très bien, et vous ?
-Comme d'habitude, je vais bien. Dit-il.
-Ernesto, je vais te prendre Hector. Ça ne te dérange pas ?
-Absolument pas ! Vas-y, ça ne me dérange pas !
Bianca fit un petit sourire mignon avant de lui dire :
-D'accord. À tout à l'heure !

Hector et Bianca sortirent de la cordonnerie et descendirent aux métros, pour aller le prendre direction Dos Flores. Il sortirent de la station Cimetière et Hector suivit Bianca, pour ne pas se perdre. Ils achetèrent d'abord des fleurs pour se recueillir.
-Reste avec moi. Le cimetière est un vrai labyrinthe, c'est l'un des plus grands du Mexique apparemment. Dit Bianca, pour prévenir Hector. Les deux nouveaux amis marchèrent et s'arrêtèrent vers une tombe où il y a écrit :

"Ci-gît Imelda Calovaro
Envoyée en 1966, morte en 1974
Repose en paix, mon ange."

-C'est là où repose ton ex-femme. Dit Bianca, d'une voix douce et agréable à entendre.
-Je vois. Que la paix soit avec toi, ma belle. Hector déposa une fleur sur la tombe d'Imelda. Il laissa une petite larme couler dans son œil droit.
-Cette femme était extraordinaire, elle aimait beaucoup passer du temps avec son beau-frère. Ils s'entendaient très bien, comme elle l'aurait fait avec sa cousine, Juanita. C'était une femme qui était certes sensible, mais toujours à l'écoute des autres personnes.
Ils firent au revoir de la main à la tombe de cette dernière et partirent du cimetière pour rentrer à la cordonnerie.

En rentrant à la cordonnerie Calovaro, Hector vit un homme, qui ressemblait à lui mais plus marqué par l'âge pleurer de joie.
-Hector ! Ça fait trop longtemps !
-Carlos ? C'est toi ?
-Mais oui, mon frère jumeau. Tu m'as trop manqué !
Carlos pleura de joie tellement il était heureux de revoir son frère jumeau. Hector lui fit un gros câlin. Maintenant, Hector a pu retrouver sa place d'avant dans la famille Calovaro, même s'il n'est plus en couple avec Imelda.

Le couple gay passa un bon quart d'heure avec les Calovaro. Hector reçut un message d'Henri et dit à Ernesto :
-Faut pas tarder, Henri nous invite au resto.
-D'accord. On va s'en aller, à la prochaine ! Dit Ernesto.
-Au revoir, Hector. Dit Carlos. Le couple gay repartit à la place Fentuena et vit Henri.
-Surpise. Je vais vous emmener là où on va manger.
-Un indice ?
-C'est à San Pablo.
-D'accord. Henri, Ernesto et Hector descendirent aux métros et le prirent pour aller à la station Plaza de la Cruz. Ils sortirent du transport et remontèrent à la surface pour trouver un restaurant.
-Bonjour Ernesto ! Bonjour Henri ! Comment allez-vous ? Dit Sara.
-Bonjour Hector. Tu vas bien ? Et Ernesto aussi ? Dit Cecilia, la petite-amie de Sara.
-Oui très bien !
-Moi aussi. Je vais très bien.
Les trois hommes s'assirent et le groupe d'amis prit un bon repas. Après le repas, ils se séparèrent et le trio d'hommes reprit le métro pour aller au Viajero Feliz. En s'installant dans la terrasse, ils virent un beau feu d'artifice. Les feux d'artifice étaient colorés, et reproduirent plusieurs formes comme des fleurs. Le trio d'amis put voir toutes ces couleurs magnifiques et sublimes. Hector fut ébloui par ces belles couleurs.

Presque Oublié : tome 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant