4. Drame au bar

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Adam décida de se confronter à son ami. Mark fit un sourire sadique et chargea son coup de poing mais il fut arrêté par la main du nouveau serveur.
-Tu crois vraiment me frapper, clodo ? Dit Adam. Il fit renvoyer le poing de son ancien ami à l'arrière et ce dernier eut failli tomber mais il se redressa. Il poussa Adam et prit Ernesto par la chemise.
-Tu t'es enrichi sans moi, hein vieux salaud ?
-Ne touche pas à Ernesto, sale con !
Henri prit Mark par derrière et le fit tomber. Il posa son pied sur son torse.
-Écoute-moi bien salopard : c'est toi qui a forcé Adam à jeter Ernesto du discothèque de Ximeru ? Hein !?
Le clochard ne dit pas un seul mot.
-Dis quelque chose !
-Ou... Oui... Euh, non...
-Arrête de mentir, sinon tu vas le prendre très cher !
-Henri ! Non ! Arrêtez, s'il-vous-plaît ! Votre réputation sera en jeu si vous lui faites mal !
-...D'accord.

Henri put renoncer à la violence mais pas Mark. Il le plaqua au mur et Igor tenta de l'arrêter, qui fut malheureusement sans succès... Igor fut par terre à voir le clochard agresser son peintre préféré. Mark jeta Henri par terre et lui donna des coups de pied pour l'empêcher de se relever. Igor rampa et se releva pour alerter son petit-ami.
-La... La situation est hors de contrôle, je ne sais pas quoi faire ! Dit-il, en pleine crise de panique.
-Ne panique pas. Je vais appeler la police pour que ça s'arrête. En attendant, détends-toi et ne te fais pas de mauvais scénarios, ok mon cœur ?
-D'accord, chéri.
Henri fut tabassé par Mark. Il le supplia maintes fois d'arrêter mais ce dernier ne voulait rien entendre, sous prétexte qu'il n'en a rien à faire.
-Allô ?
-Je vous écoute ? Dit une voix féminine.
-Nous sommes dans une situation grave : Un homme tabasse Henri Salvador, un peintre. La célébrité semble être dans un état grave.
-D'accord, nous nous chargerons de ça, nous ferons au plus vite. Elle raccrocha.

Dans le commissariat, Ana, qui fit le service de nuit, alerta ses collègues.
-Prévenez les urgences, une célébrité se fait tabasser et semble être dans un état grave. Appelez les urgences, c'est un ordre !
Un policier de nuit appela les urgences. Ana sortit du commissariat et prit sa voiture de police pour se diriger vers le bar, qui normalement est fermé à minuit. Elle sortit de la voiture, prit des menottes et courut vers le bar. Elle ouvrit brusquement la porte d'entrée et fut suivie par les secouristes.
-Vous êtes en état d'arrestation, suivez-moi.
Ana menotta Mark.
-Lâchez-moi, salope ! Dit-il.
-La violence verbale ne résoudra rien, monsieur Bergur. Vous ne ferez qu'empirer les choses. Dit-elle calmement.

Elle emmena le clochard dans sa voiture de police, elle va sûrement l'emmener en détention provisoire pour cet acte violent et irrespectueux qu'il a fait envers le trio de copains. Les urgences transportèrent Henri dans l'ambulance et le couple gay courut vers l'ambulance mais un secouriste leur dit :
-Il est trop tard. Vous le verrez demain. Je vous le promets qu'il sera sain et sauf.
Ils rentrèrent chez eux en métro, dans l'émotion. En rentrant chez eux, ils allèrent directement se changer et aller au lit. Ernesto fondit en larmes et se rapprocha d'Hector. Hector le rassura en lui faisant un gros câlin.
-Tout ira bien, Ernesto... Je te le promets.
Hector pleura à son tour et se rapprocha du torse d'Ernesto. Il arrêta de pleurer dès qu'Ernesto mit sa main derrière la tête d'Hector et ce dernier s'endormit. Ils passèrent une bonne nuit malgré ces événements douloureux.

Le lendemain matin, Ernesto déposa ses lèvres sur le front d'Hector et lui dit :
-Bonjour Chéri. Ça va mieux ?
-Oui. Mieux qu'hier, par contre il faudra être à l'heure pour le coiffeur.
-Oh putain, j'ai oublié... Préparons-nous alors.
Le couple gay se prépara, et sortit de leur maison pour aller chez le coiffeur de la place Fentuena.

Presque Oublié : tome 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant