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Faites comme moi.
Quand vous lisez une chronique et que la suite arrive trop tard, prenez quelques secondes pour relire les parties précédentes pour ne pas vous perdre.

Je m'excuse vraiment pour le retard. C'était indépendant de ma volonté. J'ai dû veiller jusqu'à 5h du matin juste pour écrire cette partie alors qu'une journée chargée m'attendait.

Alors comprenez-moi un peu.

Bonne lecture !!
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Alice Bernard Diatta :

J'étais encore à l'asile psychiatrique, attendant que mes hommes m'amènent le directeur.

Vous devez sans doute tous me haïr pour ce que j'ai fait à Myriam Diaw, ma nièce bien-aimée.

Elle m'appelait affectueusement par "tata Alice". Elle était tellement polie, bien éduquée. Elle ne me regardait jamais droit dans les yeux. Elle était vraiment adorable et n'avait aucun problème. Je me rappelle que j'avais l'habitude de la comparer à ma fille, disant qu'elle aurait été comme elle si elle était en vie.

Je ne voulais pas. Je ne voulais vraiment pas en arriver là avec elle.

J'ai demandé à l'un de mes hommes de tout faire pour entrer dans sa vie et d'attendre mon signal.

Car oui j'hésitais. J'hésitais vraiment.

Mais plus ma fille me repoussait et se comportait méchamment avec moi, plus ma haine pour Fatima augmentait et plus ma soif de vengeance grandissait.

Myriam ne m'a certes rien fait. Elle a seulement eu la malchance d'être la fille de Fatima. Si elle était un homme, peut-être que je ne m'aurai pas pris à elle.

Elle est morte. Même si je ne voulais pas une telle fin pour elle, cela a un peu apaisé ma souffrance quand j'ai vu l'état de sa mère suite à l'annonce de son décès. Cela m'a fait tellement de bien. J'étais vraiment soulagée.

Elle ne méritait pas d'avoir une mère aussi cruelle que Fatima. Être loin d'elle lui fera énormément de bien. Je suis sûre qu'elle est bien là où elle est actuellement. Que son âme repose en paix.

La porte s'ouvrit sur le docteur, mes deux hommes derrière lui.

_ Ah vous êtes là. Prenez place s'il vous plaît

_ Qu'est-ce que tout cela veut dire?

_ Asseyez-vous d'abord

_ Vous venez dans mon bureau, vous vous asseyez à ma place et vous vous permettez de me donner des ordres. Pour qui vous prenez-vous?

_ Je suis Alice Bernard Diatta

_ Et?

L'un de mes hommes lui montra son arme.

_ Que voulez-vous?

_ Vous vous asseyez

Cette fois-ci, il exécuta sans discuter.

_Voulez-vous un verre d'eau?

_ Non!

Dit-il sèchement.

D'un signe de la main, on lui servit à boire. Il but le verre d'un seul trait.

_ Alors vous vous sentez mieux?

_ Et si vous alliez droit au but?

_ C'est moi qui pose les questions. Contentez-vous d'écouter et de répondre sinon...

Histoire d'Une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant