Chapitre 2

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PDV Avril :

- Maman, Papa ! Vous avez entendu hier soir ? M'exclamais-je en ouvrant la porte de leur maison sans délicatesse.

- Bonjour Avril. Et non rien. Répondit mon père en relevant la tête, secouant son journal pour le remettre droit.

- Les hurlements ! A la tombé de la nuit, enfin avant que le ciel soit bien noir !

- Des hurlements ? S'interroge ma mère en me regardant bizarrement.

- Oui ! Un loup. C'était un loup ! Dis-je en sautillant.

- Ma puce, les loups ne sont pas ici. J'ai bien vérifié avant d'acheter la maison, pour les chèvres et les poules. Dis papa en replaçant ses lunettes.

- Et bien, à mon avis tu as pas vérifié correctement ou alors ils sont arrivés il y a pas longtemps ! Je jure que c'était un loup ! C'est trop bien ! Ce soir je vais dans la forêt.

- Avril, on a des voisins de l'autre côté de la forêt, ils ont peut être des chiens. Les huskys hurlent aussi et sans doute les chiens loups. Ce n'est rien sûrement. Fait attention dans la forêt, j'aime pas que tu traînes la bas.

- Mais maman t'inquiète pas ! J'ai l'habitude de la forêt ! Et je suis sur que c'est un loup.

- Si tu le dis. Ma mère hausse les épaules et retourne à sa vaisselle.

Ils me croient pas. Mais je suis sur de ce que j'ai entendu. Peut être un nouveau loup à décidé de se loger ici. Et que personne ne l'a encore vu ni entendu !
Moi, ça me met joie ! Le loup est mon animal préféré. Mon animal fétiche. Je trouve cet bête incroyable et tellement intéressante.
Je retourne à ma maison et déballe mes cartons, afin de retrouver mon carnet de dessin et mon calepin de note. Je prépare ma trousse et pose tout ça dans l'entrée, prêt pour ce soir.

Je tourna en rond toute la journée, ne sachant pas quoi faire. J'ai recréé mon CV et ma lettre de motivation, imprimé tout ça et postuler dans la ville à côté, un peu partout. On verra bien.

C'est bien de déménager, mais faut retrouver du travail. C'est moins cool.
Avant je travaillais dans un supermarché. C'était bien. Mais sans plus. Je rêve de travailler avec les animaux sauvages. Mais bon, j'ai jamais trouvé de formation ou été prise dans les écoles pour. Alors bon.
Ah si, j'ai déjà fait un stage dans un zoo. C'est pas ma vision des choses mais j'ai adoré être en compagnie de tels animaux. C'était incroyable !

Le soir venu, le soleil se couchant et la lune apparante. Je pris mon sac, mes écouteurs et en avant la forêt ! Je marche dans notre bois, regardant le sol avec l'espoir d'avoir une petite trace de mon animal préféré.

Après une bonne heure à marcher, je décide de m'installer au même arbre qu'hier. Celui avec le creu dans le tronc. Je m'assois et sors mon carnet de dessin ainsi qu'un crayon. Et me voilà partis a dessiné pendant des heures. Une fois lancée, il est impossible de m'y arrêter jusqu'à ce que ça soit fini.

Après mon dessin et plusieurs heures. N'entendant rien d'étranges, je décide de rentrer, fatiguée.
Mon corps se laisse tomber dans mon lit et le marchant de sable m'emporte rapidement dans un long et lourd sommeil.

PDV Elyan :

Encore. Encore mon corps brûle. Je sens exactement les mêmes sensations qu'hier dans l'après midi. Mais cette fois ci, plus tard. Seulement au couché du soleil. Sentant que mon état serai le même que la veille, je décide seul de m'enfermer dans notre sous sol. Ayant peur de moi même. Je ne veux blesser personne d'autre.
Artchy à une belle marque de ma morsure sur son épaule droite, heureusement, ça ne se voit déjà presque plus, ce n'étais pas si profond. Mais tout de même. Je m'en veux terriblement de m'en être pris à mon meilleur ami. Et je ne comprends toujours pas pourquoi.

Mon état était pire. Personne est venue refermer derrière moi la porte blindé de la pièce, ce qui fait, qu'une fois que mon loup c'est emparé de moi complètement, il n'a pas eu de mal à sortir d'ici.

Une fois dehors, j'ai un trou noir complet. Incapable de me souvenir de quoi que ce soit.

J'ouvre les yeux difficilement, ébloui par la lumière du soleil. Je tourne la tête et sens que sous moi n'est pas mon lit. C'est dur, froid et humide. Je regarde autour de moi et me redresse d'un coup me rendant compte que je suis dehors, dans l'herbe. Mon corps brûle encore, de plus en plus fort.

- Oh c'est pas vrai... Dis je d'un souffle.

Ça va encore recommencer. Dès le matin. Mes yeux parcours la propriété que je connais que trop bien. Ma colère et ma rage double une nouvelle fois faisant briller mes yeux.

- HEY ! TOI LÀ. DÉGAGE DE LA !

Je me remet sur mes 2 jambes en vitesse et regarde la personne venant vers moi. Mes yeux brillants s'éteignent par réflexe.

- TU FOUS QUOI CHEZ MOI ? DÉGAGE DE MON HERBE ! ALLER ! OUSTE.

Mon regard ce pose sur cette fille, balai en main, je la regarde de haut en bas avant de plonger dans ces beaux yeux bleus. À ce moment précis, mon corps bouillant et mon cœur battant trop fort s'arrête net pendant 1 sec. J'ai eu l'impression de ne plus être présent pendant un laps de temps. J'en avais la tête qui tournait et la vision troublé.

Waw.

Mon loup était très agité. Cette rage en moi c'était transformer en un autre sentiment, encore plus puissant. J'étais poussé à m'approcher d'elle. Mon âme avait envie de la prendre dans mes bras et de lui planté mes crocs dans son cou.

J'étais très perturbé. Je n'osais pas bougé. Malgré l'instinct, mon loup ne faisait rien. Trop émerveillé devant une tel beauté.
Ses cheveux blond foncé, légèrement ondulé, vol dans le petit vent du matin. Son odeur vint jusqu'à mes narrine. C'est là que les choses se complique. Mon loup follement amoureux décide de passer à l'action. Je continue de m'avancer vers elle, mes yeux luttent pour ne pas clignoter une seule fois. J'ai chaud. Très chaud.

- Mec tes flippant là, bouge de là !

Sa voix me stoppa. Une voix si douce malgré qu'elle soit ferme et froide.

- BOUGE PUTAIN ! Réplique t- elle pendant que je continue de venir vers elle, lentement mes sûrement.

Son balai lever vers le ciel descend vivement sur moi. Je le bloque de ma main droite et le tiens fermement, prêt à le casser.

- Tu n'es pas crédible avec ton balai.

Mon loup bouillonne je n'en peux plus. Il faut que je parte. Je transpire comme un âne, mes muscles crispés sont près à faire craquer mes os sous la transformation. Je ne tiens plus. Son odeur vint à mes narines, me rendant complètement fou. Mes yeux brillent et fixent le cou de la blonde. L'envie de lui planter les crocs dans sa peau tendre devient bien trop dure à gérer.
Une porte de la maison d'en face s'ouvre, faisant tourner la tête de le jeune femme. Je lâcha le balai et m'enfuis à tout vitesse, sans me retourner, laissant mon loup prendre le dessus.

Je galope comme un fou jusqu'à chez moi. Il faut que je parle à Artchy. Tout de suite.


AvrilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant