"Les souvenirs d'un être aimé se lissent et se simplifient toujours, et on se débarrasse des complexités comme d'écailles."
-Lydia Lee, seize ans, est morte. Mais sa famille l'ignore encore... Élève modèle, ses parents ont placé en elle tous leurs espoirs. Sa mère, Marylin, femme au foyer, rêve que sa fille fasse les études de médecine qu'elle n'a pas pu accomplir. Son père, James, professeur d'université d'origine chinoise, a tant souffert de sa différence qu'il a hâte de la retrouver parfaitement intégrée sur le campus. Mais le corps de Lydia gît au fond d'un lac. Accident, meurtre ou suicide ? Lorsque l'adolescente est retrouvée, la famille Lee, en apparence si soudée, va devoir affronter ses secrets les mieux gardés.-
A tout ceux qui pensent que c'est un thriller plein de rebondissement : ce n'est pas ça du tout. C'est un livre sur la famille et ses défauts.
Maryline voulait être médecin, elle se retrouve mère au foyer. Alors, elle va placer tous ses rêves en sa fille. Et c'est là le problème : ce sont SES rêves pas ceux de Lydia.
James a toujours souffert de ne pas avoir réussi à s'intégrer étant donné qu'il est chinois dans une culture américaine qui ne supporte pas de voir des couples mixtes. Alors il va placer tous ses rêves en sa fille : il aimerait tant que sa fille se fonde dans la masse, fasse « comme les autres », malgré ses yeux bridés, quoique bleus.
Pourtant, ces parents aiment Lydia.
Et pourtant, ces parents aiment moins leurs 2 autres enfants.
Et pourtant, Lydia meurt, « asservie par les rêves des autres »Durant un bon tiers du livre, les passages présent/passés ne m'ont pas parus clair à la lecture et j'ai du à maintes reprises recommencer le chapitre entamé car je n'arrivais pas à percuter quand l'action se situait réellement, ça a eu le don de m'exaspérer et d'en gâcher ma lecture.
C'est dommage car la fin du livre m'a relativement bien plu, mais le début est lent.
L'autrice a fait un travail sérieux, c'est soigné, maîtrisé, on ne s'est pas moqué de nous, l'écriture est tout sauf débraillée et c'est peut-être bien là le problème, un côté trop propre sur soi, on voudrait lui dire de se lâcher un peu, de prendre des risques, de nous surprendre. Ça ronronne, rien ne déborde, tout est d'équerre, alors que les sujets : une ado qui se suicide, une mère qui abandonne ses enfants, un père d'origine chinoise qui souffre de peiner à s'intégrer, mériteraient plus de bouillonnement, de tourbillons.
À la fin (et pour moi c'est la fin qui sauve l'histoire) quand même, ça se décoince un peu, c'est plus touchant, moins froid, le personnage d'Hannah, la petite soeur est plus présent et c'est à mes yeux le plus réussi.
Ma note : 4/5 cela aurait pu être moins mais la seconde partie du livre a pour moi, tout sauvé.
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Les mots qui dansent sous nos yeux
RandomSalut toi qui passes ici, envie de découvrir de nouveaux livres ? Besoin de plus de lecture ? Ici je donnerai mon avis sur mes lectures alors plonge dans "Les mots qui dansent sous nos yeux" !