ONE NIGHT IN VEGAS (Lewis Hamilton)

Lewis

- Charly, tu n'es pas sérieuse, rajoute-je

- Lewis, tu es concerné par ce que ta tante m'a dis comme je le suis dans ce qu'elle t'a dis, alors dis moi.

Je refuse de lui dire et elle hausse les épaules, comme ci cette situation lui passait au dessus.

Elle contourne l'îlot de la cuisine et retire sa robe avant de rentrer dans la chambre pour se changer. Je comptais passer ma fin de nuit avec elle et dieu sait que dans ce que j'avais imaginée elle criait mon nom plus qu'elle ne me tendait actuellement.

Quand elle revient 5 minutes plus tard, elle se contente de m'ignorer et de caresser Roscoe.

- Très bien, tu veux créer une dispute et bien faisons le, dis-je

Ses yeux rencontrent les miens et je pourrais jurer ne jamais avoir vu cette expression sur le visage de ma femme.

- Ma tante m'a dis que tu n'étais pas assez bien, que ton père est un homme réputé pour avoir un palmarès de filles derrière lui. Tu serais plus intéressée par mon argent et la notoriété que je peux t'apporter que essentiellement pour les sentiments.

Son visage est impénétrable, elle est neutre de toutes émotions, pas de colère, pas de tristesse ou pas d'ennui mais surtout aucunes paroles.

- Tu ne dis rien ?, demande-je

- Ta tante m'a dis de m'ouvrir à toi que j'étais bonne pour toi, que je devais te faire confiance, Bonne nuit Lewis.

Elle se lève mettant fin à la discussion, aucune dispute et finalement je crois que j'aurais préférée. Que dois-je penser ?

Que dois-je faire ?

Elle est blessée ? Mon dieu les femmes c'est pas mon truc.

Quand je rentre dans la chambre, elle est dos à moi, de son côté du lit, définitivement quelque chose ne va pas. Elle m'attend toujours de mon côté du lit, attendant d'être contre moi pour dormir.

- My love, tu n'as rien dis que ce passe t-il ?

- Rien Lewis, que veux tu que je dise à quelqu'un qui a déjà un avis forgé sur ma famille et sur moi ?

- Charly, je sais que c'est faux ce qu'elle dit.

- Et la tu te trompes, parce que si ça avait été complément faux, tu n'aurais laissé aucun blanc ensuite, tu aurais ris ou autre mais jamais tu m'aurais implicitement posée la question. Inconsciemment tu voulais la réponse Lewis, inconsciemment tu y crois.

Et cette fois je comprends qu'elle émotion était dans ses yeux, ce n'était ni de la colère, encore moins de la tristesse mais bien de la déception.

Elle me tourne de nouveau le dos et s'endort.

À mon réveil, elle est déjà partie, ou ? Je n'en ai pas la moindre idée.

Au travail ? Pas avec le peu nombres d'heures de sommeil, dû à ses heures de réflexion sur notre dispute, oui je la connais assez pour savoir qu'elle n'a pas dormi.

Ou si justement, justement elle travaille !

Je m'habille en vitesse, je vais me rattraper pour hier.

Une fois bien prêt, je rejoins son bureau et une fois dedans j'attends.

Elle revient dans son bureau avec une tonnes de dossiers sous le bras et je peux voir qu'elle est surprise de me voir là.

- Qu'est ce que tu fais ici Lewis ?, demande t-elle

- Écoute j'ai merdé hier et je sais que tu as raison, j'ai bêtement cru ma tante, je ne connais pas ta famille aussi bien que tu connais la mienne mon ange mais ce que je connais par cœur ou du moins une bonne partie, c'est toi.

- Lewis...

- Je connais ta façon de réfléchir à nos disputes toute la nuit puis rejoindre ton travail pour oublier ça. Je te connais toi Charly Turner comme la fille qui doute le plus de mes sentiments alors que je n'aime que toi, et ça jusqu'à mon dernier souffle. Je te connais car je sais que tu nourris roscoe toujours à des heures fixes, que tu replis toujours la couette de ton côté mais jamais du mien quand je ne suis pas là.

- Écoute Lewis...

- Pas de Lewis s'il te plaît.

- My love, hier j'ai été énervée pour pas grand chose j'étais fatiguée et j'ai été blessée alors je ne savais pas quoi faire, je suis désolée.

- Je ne devrais pas écouter ma tante et même si ce qu'elle dit est vrai et bien je m'en fiche, ton père peut faire ce qu'il veut et toi tu peux augmenter ta notoriété grâce à la mienne mais la seule chose que j'écoute c'est mon cœur et il bat plus vite quand tu es avec moi et je sais que c'est la même chose pour toi alors je n'ai pas de doutes sur ton amour.

Elle pose ses mains sur mes joues pour venir déposer ses lèvres sur les miennes.

- Nous n'avons pas profité de ta soirée hier, dit-elle

Je recule doucement et ferme la porte de son bureau à clé avant de baiser tout les rideaux possibles.

- Ici ?, demande t-elle

- Ce sera mon cadeau d'anniversaire, rajouté-je

- Donc ton vrai cadeau je te le donne quand ?, demande t-elle

- Quand tu le souhaites.

Elle hoche la tête et déboutonne lentement sa chemise faisant grimper mon envie d'elle de façon inconsidérée.

Mes yeux observent ses courbes, ses tatouages que je connais pr cœur.

Mes lèvres tracent une ligne de baisers de son cou à la naissance de ses hanches quand quelque chose attire mon attention.

Juste sous l'un de ses seins, quelque chose de nouveau gravé.

my love
44

- Tu n'as pas fait ça ?

- J'avais envie de graver cette période sur ma peau.

- Tu es merveilleuse.

Ma langue prend possession de la sienne et mon corps rentre en contact avec le mien, j'entends son souffle se saccadé.

Mes mains descendent jusqu'à ses cuisses et elle accroche ses bras autour de mon cou.

Un hoquet de surprise franchit ses lèvres quand je l'assis sur son bureau. Ses yeux brillent, tellement fort de désir que je pourrais croire que c'est impossible de désirer autant une personne.

Mais pourtant mes yeux doivent autant briller que les siens actuellement.