Beyond The Glares [KilluGon]

6. Le bisous ?

Point de vue Kirua:

Orh... Qu'est-ce que je venais de faire ? Sérieux, pourquoi j'ai dit ça ? Il va me prendre pour un mec bizarre, maintenant. C'était le seul ami que j'avais eu depuis longtemps et voilà que je venais de tout gâcher. Pourquoi ? Pourquoi étais-je si stupide ? Et puis, pourquoi vouloir l'embrasser ? Il faut croire que mon cœur et mon esprit s'étaient mis d'accord pour que je le trouve attirant. Mais est-ce que ça voulait donc dire que j'étais... gay ? Je ne pouvais pas l'être. Mon père me tuerait. Ma famille me verrait d'une autre façon. Et peut-être que Gon ne l'était pas. Bien qu'il m'avait montré des signes depuis le début de notre date. Était-ce moi qui mélangeait tout ? C'est vrai, Gon était peut-être juste très tactile et proche avec tout le monde ? Toutes ces questions et ces réflexions se furent en une seconde.

C'est alors que l'hérisson vert me regarda avec ses magnifiques yeux noisettes, d'abord surpris, levant donc les sourcils, puis sourit.

- Oui. J'en meurs d'envie, Kirua.

Me dit-il à voix basse, ce qui rajoutait encore plus d'intensité. Le tas de questions que je me posais semblaient déjà appartenir au passé tandis que j'approchais délicatement mon visage du sien. Nos lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres avant de se poser l'une sur l'autre. Nous restions comme ça quelques courtes secondes avant que nous nous retirions respectivement.

- Kirua.

- Gon ?

- J'en veux encore.

C'est alors que nous nous sommes à nouveau embrasser. Le contact de ses lèvres chaudes et humides sur les miennes me faisait un bien fou. Cette nouvelle sensation me plaisait tant. Les yeux fermés, je posai mes mains sur ses hanches. Lui avait mis ses bras derrière mon cou, comme pour me retenir, me suppliant de continuer.

Mes mains toujours agrippées à ses hanches, l'excitation devenait de plus en plus intense. Alors, je me permis de rapprocher nos corps, le collant à moi. Nos baisers étaient savoureux et tendres, puis commencèrent à s'intensifier en nous embrassant plus vite, plus "violemment". Nos lèvres se remuaient entre elles, chaque fois plus intensément, tandis que nos langues venaient se joindre à la partie, se frottant et se touchant mutuellement, partageant donc notre salive l'un à l'autre. Ce moment dura une minute plus ou moins. Mais dans ma tête, ça parut être une éternité. Je ressentais tellement de plaisir.

Délicatement, nous nous sommes retirés. La respiration saccadée, j'adressai un sourire sincère à Gon qu'il me rendit aussitôt.

- Bon ben... je dois y aller. Mito sera fâchée si je rentre trop tard.

- Oui je ne te retiendrai pas plus. Je dois y aller aussi.

- T'es sûr de pas vouloir passer la nuit chez moi ? Il est bientôt 22h et le temps que tu rentres chez toi, il sera super tard.

- C'est vrai, t'as raison. Si ça te dérange pas, je veux bien.

- Bien sûr que ça ne me dérange pas !

Nous nous sommes alors mis à marcher pour rentrer à la maison. Gon portait avec ses deux bras le chaton que ne venions de retrouver. Je l'ai laissé faire car je ne suis pas vraiment à l'aise avec les animaux. Ils ne me font pas peur mais ce n'est pas pour autant que j'ai envie de commencer à leur parler et les considérer comme autre chose qu'un animal de compagnie. Le seul animal qu'il y a chez moi est Mickey, un grand chien. Et encore, ce n'est qu'un chien de garde donc il a interdiction de rentrer à la maison.

J'enviais peut-être juste un peu le chat de pouvoir se reposer dans les bras de Gon. J'aurais préféré marcher en lui tenant la main jusqu'à la maison mais ce chat est intervenu. Et heureusement, d'ailleurs. Peut-être serait-il mort quelques jours plus tard si Gon ne l'avait pas vu.

Un dizaine de minutes plus tard, nous étions donc devant sa porte. Mito était venue nous ouvrir, et semblait heureuse de nous voir.

- Vous avez du retard, je m'inquiétais.

- Désolé, tante Mito ! Mais on a trouvé un chat sur le chemin du retour alors on s'est dit que...

- Hors de question. Qui sait quelle maladie est-ce qu'il pourrait avoir avec lui.

- C'est pour ça qu'on pensait lui donner un bon bain.

- Bon... d'accord ça va. Mais on ne le gardera pas.

- D'acc ! Mercii Mito-san !

Dit-il avec un large sourire. Nous sommes donc rentrés à l'intérieur. Nous voulions monter et aller dans la salle de bain pour nettoyer le chat mais Mito ne voulait qu'on se salisse à cette heure là. Gon avait touché Koneko donc il dû donner ses vêtements à sa tante pour les laver directement puis nous nous sommes lavés les mains. Gon était entièrement déshabillé et n'était plus qu'en caleçon et en chaussettes. J'avoue avoir bien profité de la vue, mais je n'y pouvais rien. J'ai tenté d'y résister mais son corps est tellement... beau ! Je levai les yeux quand il se retourna pour ne pas qu'il remarque que je le matais pleinement. Il sourit puis nous avons monté les escaliers pour nous rendre  dans la chambre du hérisson vert.

Une fois dedans, il attrapa un short de pyjama et l'enfila sans mettre de t-shirt. Il devait sûrement avoir très chaud la nuit.

Quant à moi, je n'avais pas prévu d'y passer la nuit, alors Gon me prêta un de ses shorts de pyjama que je mît sans problème. Puis il me donna un débardeur blanc. Il fallait que je retire mes vêtements mais je n'avais pas vraiment envie qu'il voit le haut de mon corps.

- Hum... Gon ?

- Oui ? Ça te convient pas ? Tu veux autre chose ?

- Non non, c'est parfait merci. Est-ce que tu peux juste te retourner le temps que je le mette, s'il te plaît ?

- Oh oui excuse-moi.

J'enfilai alors le débardeur puis il se retourna quelques instants plus tard. 

- Akors. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

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Chapitre un peu court, veuillez m'en excuser mais le prochain sera plus long. ATTENDEZ !! On me dit à l'oreillette que le chapitre suivant a déjà été publié ???!!!! FONCEZZZZZZ !

Je suis loin d'être à court d'inspiration mais si vous avez des quelconques idées de chapitres que vous aimeriez voir dans cette fanfic, n'hésitez pas à m'en faire part en mp ou même dans l'espace commentaire. Je me réjouirai d'en adapter quelques unes, tout en le faisant à ma sauce aussi !