Beyond The Glares [KilluGon]

10. Aruka !

Point de vue Kirua:

Je me suis immédiatement levé, en commençant par me rendre au bar le plus rapidement possible. J'ai vu qu'il y avait une porte derrière le comptoir qui menait à l'arrière-salle, probablement une cuisine ou quelque chose du genre. C'est au même moment qu'un des nombreux invités vint au comptoir pour demander à être servi. J'ai hésité à lui expliquer la situation pour qu'il me vienne en aide, mais je ne savais pas s'il me servirait vraiment à quelque chose. Peut-être même qu'il était de mèche lui aussi. Peut-être qu'ils l'étaient tous ??

Sans avoir été vu, je me suis glissé derrière le bar et ait pénétré cette salle qui était bien une cuisine où reposaient d'autres bouteilles. Sur une étagère se trouvaient des plaquettes de gélules. "C'est quoi ces conneries" ai-je pensé. 

Soudain, le barman est entré dans cette salle. Il ne m'avait pas vu, j'étais dos à lui.

- Où elle est.

- ???

Il se retourna brusquement, presque même surpris de ma savoir ici.

- Tu... tu es déjà réveillé ?!

- La ferme. C'est moi qui pose les questions. Où. Elle. Est.

- J'en sais rien, je te le jure !

Je jouais avec le yoyo que j'avais d'ailleurs bien fait de prendre pendant que je faisais cet interrogatoire. Je ne savais pas qu'il me serait aussi utile. D'un coup, je lui balançai mon yoyo en pleine face avant de le faire revenir à moi. Une de ses dents venait de tomber au sol, quelques gouttes de sang également. Il ne pouvait s'échapper, cette pièce n'avait qu'une seule entrée et sortie, et c'est moi qui la gardait.

- Je t'en supplie, j'en sais rien.

Disait-il une fois au sol, implorant ma pitié.

- Eh, connard. Tu nous as drogué pour que ton pote emmène ma sœur. Me prends pas pour un con, tu sais où elle est.

- Je... Je dirai rien !

Dit-il cette fois en haussant le ton, comme s'il avait subitement repris confiance en lui.

- Mauvaise réponse.

Une fois de plus, il se prit un coup de mon jouet dans la gueule, plus fort cette fois. Puis un second pour le plaisir.

- J'ai pas ton temps. Dis-le moi et je te laisserai tranquille.

- Vas crever.

- Wouah. Tu l'auras cherché.

Je rangeai alors mon yoyo dans ma poche avant de l'enchaîner de coups de poings, les uns plus forts que les autres. Son visage était sacrément amoché, en plus d'être couvert de sang. Enfin, il n'y avait pas que son visage qui l'était. Je semblais avoir repeint le sol et les murs. Je continuai jusqu'à ce que...