Dixieme chapitre d'une longue histoire d'amou

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Djilsi

La fin de notre séjour arrive très vite. Bien trop vite à mon goût.
Nous sommes déjà à notre dernière journée et pour rendre hommage à tous nos bons moments passés on décide d'aller dans un restaurant des plus chic qui se situe à une bonne heure de notre location. Mais avant d'y aller on se met d'accord pour ranger notre habitation et pour faire nos valises afin que tout soit tout propre à notre retour qui sera plus que tardif.

Mais la panique commence à monter quand je remarque qu'une valise est manquante et plus précisément celle de Maxime mon choupinou. Nous retournons toutes les pièces et le désordre prend quelques minutes à revenir. Pris par un élan de génie, Manas se lève, il nous réunit tous dans le salon et commence à expliquer son plan pour que la soirée se termine aussi bien qu'elle devait se passer.

- Bon au lieu de courir dans tous les sens, soyon sensé une bonne dizaines de minutes et écoutait bien mon plan de génie

- En mode tu peux- commence à dire Maxime.

- Je disais avant qu' une certaine personne avec un calvitie bien trop voyante m'interrompt, qu' au lieu de chercher une valise qui a sûrement dû être brûlée dans les derniers jours, on devrait en acheter une nouvelle ?

- Putain pas con ça ! finis-je par avouer.

- Elle a une valeur sentimentale cette valise, y'en avait pas deux comme elle !

- Max t'as valise était hideuse, c'etait une putain de photo de la tour Eiffel qui ressemblait à un chibre intergactique. dit Elian.

- Je te permet pas Elian.

- Dis toi qu'elle est morte dignement dans les flammes au moins. ajoute Manas.

- Je pense juste que la femme de menage a du le jeter en penser que c'etait une poubelle, vue comment elle etait dégueulasse.

Avant que Maxime décide de devenir complètement maboule à propos de cette histoire de valise, je décide de prendre les devants et de me proposer d'aller acheter une nouvelle valise pendant que les autres allaient au restaurant pour ne pas perdre nos places réservées.

Finalement on décida que Maxime et moi allions rester pour les achats et que nous rejoignions nos amis une fois nos emplettes terminées.
Déjà tard, chaque groupe part de leur côté pour ne pas perdre plus de temps.

Je vous passe les details de cette virée shopping qui se resument à cinq tentatives de meurtre, trente-deux disputes et un taux de degout élevé devant cette nouvelle valise encore plus hideuse que l'ancienne (je soupçonne d'ailleurs Elian de l'avoir jeter en cachette).

De retour à notre point de départ, nous nous dépêchons de nous habiller pour pouvoir rattraper notre retard.

Une fois dans la voiture - c'est moi qui conduis - on met le gps sans oublier de mettre la musique, les premières notes de Burger des Jones retentit dans la voiture et le voyage vers ce restaurant tant désiré commence.

Je dois combattre la soudaine envie de poser mes mains sur la cuisse de mon passager et pour me distraire j'essaye de penser à autre chose de beaucoup moins perturbant mais en vain, mais finalement cette envie et vite dépassé par l'envie d'étrangler Maxime et de le battre à coup de batte pour qu'il cesse ce massacre de chansons mais entendre sa douce voix me donne aussi envie de déposer encore une fois mes lèvres sur les siennes et de redécouvre ses sensation passée qui m'avait apporté du réconfort dans ses moments d'inconfort - poète lunatique à mes heures perdues je vous dis. Je reprends bien vite mes esprits quand je sens son regard sur moi.

Pif Love   Maxime Biaggi X DjilsiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant