Chapitre 2 : † Liberté †

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Sonnez du cor dans les murs de Sion, donnez l'alarme sur ma sainte montagne ! Tremblez, vous tous, habitants du pays, car il arrive le jour de l'Eternel, il est tout proche !

Joël 2:1

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Après avoir goûté à la liberté, Christina réalisa une chose, la vie lui avait déjà été enlevée, mais qu'elle avait eu une seconde chance. Une idée trottait dans sa petite tête : comment faire pour récupérer sa liberté ?

Après son récent incident, le docteur demanda l'arrêt de sédatif sur notre amie. Donc plus de sensation de sommeil constant, et encore moins de pseudo paralysie, qui la forçait à rester cloîtré sur son lit comme un sac de viande.

Elle eut même le droit de ne pas rester attacher, lorsqu'elle se retrouvait seule. Mais en présence de quelqu'un, comme pendant ces séances, avec le psy, elle portera sa camisole de force, pour éviter une nouvelle crise qui mettrait la vie de qui que ce soit en danger.

Après ces changements, deux semaines passèrent. Le 22 du mois de décembre 2012, elle eût le droit de retrouver l'ensemble des autres patients se trouvant dans l'ensemble de l'hôpital. Car longtemps, bien trop longtemps, cette fille dont la réflexion paraissait juste équivalente à celle d'une adolescente, était restée enfantine à 15%. Alors son retour à la vie commune se ramenait au début d'un enfant à la maternelle.

Voilà les mots qu'employa le docteur Albert Fritz, pour que Christina puisse enfin retrouver une vie quelque peu normal. Il mentionna aussi le fait, que c'était un test pour vérifier ses théories. Car la jeune fille, aujourd'hui adolescente, avait passée la quasi-totalité de son temps enfermé seule.

Dans la salle de réunion, qui donnait vu sur la grande cour, le docteur s'installa avec deux infirmières, qui côtoyaient Christina depuis son arrivée. C'était là, une bonne chose, car elles connaissent très bien le sujet d'examen.

— J'ai commencé récemment l'application de mon premier point "la vie sexuelle et affective", annonça le docteur aux infirmières ; car voyez-vous, notre jeune amie a peut-être beaucoup grandi depuis son arrivée, mais il est possible, qu'il n'y ait que nous, qui nous en sommes vraiment rendu compte.
— Comment ça ? demanda Thérèse, toute étonnée.
— Vous voulez dire qu'elle ne sait pas rendu compte, qu'elle grandissait ? s'étonna Marie, riant de la situation ; ça c'est la meilleure du siècle.
— Vous ne comprenez peut-être pas, non pas parce-que c'est difficile, mais parce que ce n'est pas logique, affirma-t-il ; la logique est quelque chose d'assez complexe pour les hommes. Parfois lorsque l'on trouve que quelque chose est insensé, il suffit juste de regarder la chose sous un autre angle.

Dans la cour, Christina était entourée de gamin de son âge et plus. Malgré le fait qu'elle ne connaissait personne, elle était prise d'une telle joie qu'il était presque impossible de décrire ce qu'elle ressentait à ce moment.

Elle saluait tout le monde sur son passage, à certains moments, elle agissait bizarrement, comme quand elle se mettait à toucher les cheveux d'autres filles ou les joues de certains garçons.

Cela attira l'attention des trois présent dans le bureau, sur le bâtiment d'en face.

— Regardez ce que fait votre protégé doc, s'écria Thérèse. Elle est complètement dingue, ma parole.
— Non, pas vraiment. Mais disons plutôt, qu'elle est fascinée, déclara le docteur.
— Comment ça fasciné ? s'interrogea Marie.
— Vous voulez dire, comme une gamine qui découvre de nouvelles personnes ? demanda Thérèse.
— Vous commencez à comprendre, riait ainsi le docteur. Je vous l'ai dit, cette gamine n'a nullement conscience de ce qui se passe. Pour être franc, je dirais même, que dans sa tête elle croit être resté la même, qu'il y'a huit ans.
— C'est impossible, affirma Marie ; physiquement elle a dû se rendre compte, que quelque chose a changé toutes ces années.
— Croyez-le ou non, elle ne la pas remarquée. Rétorqua le docteur. Du moins, elle ne s'en est pas encore convaincu ; elle sait que le temps est passé, mais...
— Là, il va vraiment falloir que vous m'expliquiez docteur, car je suis perdue, annonça Thérèse. Qu'elle soit restée une gamine dans sa caboche c'est une chose, mais qu'elle n'est pas au moins remarquée ce qui lui pousse sur la poitrine est une autre.
— Bon prenons un exemple voulez-vous ; incita t'il les deux infirmières à le suivre. Imaginez-vous que dans ma main gauche, je tiens trois pruneaux et deux bons gros citrons bien acides... Aahmm, fît il en plaçant sa main contre sa bouche ; alors imaginez, que je mâche avec appétit tous cela... (Puis, il fit mine de cracher)... ah ! Comme s'est acide...

L'exorciste : La nouvelle vie de Christina Où les histoires vivent. Découvrez maintenant