Chapitre 3 : † Le monde †

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" Que chacun donne ce qu'il aura décidé en son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie."

‭‭2 Corinthiens‬ ‭9:7‬

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Arrivée à l'aéroport de Cadiz, le docteur ne cessait de sourire discrètement, ce qui attira notamment attention de Christina qui ne comprenait pas pourquoi. La jeune fille se tenait à l'accueil avec les deux infirmiers, qui les accompagnent. Elle admirait la vue et les passants, son humeur d'enfant refaisait surface. Tout ce qu'elle voyait, elle le voyait comme pour la première fois.

Le docteur, lui, alla acheter les billets d'avion après quoi, ils pourraient tous décoller pour l'Allemagne. Après l'achat des billets, le docteur se rapprocha de sa patiente et les infirmiers qui l'accompagne, afin de patienter l'heure d'embarcation. Il les invita à prendre place sur les bancs de la salle, histoire de discuter un peu.

- Bon, nous allons faire un petit détour vers Madrid pour une ou deux besognes, déclara le docteur.
- Bien docteur, répondit l'un des infirmiers.

Madrid, c'est une ville assez chouette. Du moins, d'après ce que j'ai pu voir à la téloche, pensait Christina, le regard figé sur le panneau des vols.

Après quelques minutes, au méga phone, le service informa que le vol en direction de Madrid était prêt pour embarcation.

- Alors, allons-y mes amis, dit le docteur, en attrapant sa valise.

Après un rapide contrôle, ils montèrent dans l'avion pour Madrid.

Dans cet avion, Christina adoptait un comportement tout à fait normal, une réaction qui faisait bien rire le docteur Albert. Elle n'arrêtait pas de regarder par le hublot, le paysage l'émerveillait tellement et cela faisait toujours rire le docteur.

- On peut savoir ce qui vous fait marrer doc ? demanda Christina très intrigué.
- Rien de spécial, répondit le docteur. Je suis juste surpris par ton comportement, même si, je ne dois pas ignorer, que tu as passé la brève partie de ton temps enfermé entre quatre murs.
- Alors vous me prenez pour un clown de service, déclara-t-elle ?
- Non, mais c'est tout comme, répondit le docteur.

Après un long vol, ils arrivèrent à Madrid. Le temps d'un casse-croute, ils firent le tour de la ville en taxis. Christina n'arrêtait pas de regarder au travers de la vitre de la voiture, montrant son dépassement face à ce monde qui la semblait inconnu.

- C'est beau hein ? demanda le docteur, c'est ainsi que les villes sont en 2013.
- C'est vraiment magnifique, répondit la jeune fille.
- Je propose, que pour éviter les bouchons, nous prenons le métro à la prochaine rue, proposa Léon, l'un des infirmiers.
- Avec Christina ? s'étonna le docteur, n'est-elle pas trop jeune ?
- Ce n'est pas non plus, comme si elle sera toute seule, rétorqua Karl, le second infirmier au ton allemand.

Le métro ? C'est ce train qui passe sous terre ? Je crois, que j'ai vue ça dans un film, pensait ainsi la jeune fille, toute craintive en l'attente de cette nouvelle phase.

- Bon d'accord, déclara le doc. Mis valientes por favor déjennos en la siguiente a la derecha, annonça le docteur au chauffeur, pour qu'il leur dépose à la prochaine.

Descendu du taxi, le docteur et compagnie prit un casse-croûte dans un stand de beignets. L'affluence était véritable, les gens sortaient de partout et prenaient toutes les directions. Pour notre amie, ce spectacle était à la fois effrayant et surtout très jouissif, car cela marquait la fin de sa vie de prisonnière.

L'exorciste : La nouvelle vie de Christina Où les histoires vivent. Découvrez maintenant