Chapitre 10 : † Le bon choix †

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"‭‭Or, qui sait faire le bien et ne le fait pas se rend coupable d'un péché."

Jacques‬ ‭4:17

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Le jour venu, Jean se réveilla dans un lit. Il avait un petit mal de tête, mais ce n'était rien comparé à ce qu'il avait vécu la veille. Et cela l'étonna particulièrement, alors qu'il n'était pas sensé bouger. La veille, il avait enchaîné les galipettes avec Serena, et c'est là qu'il se rendit compte, que ses blessures avaient toutes guéries.

Alors qu'il se réjouissait d'avoir guéri, elle sortit de la piscine. Face à la chambre où était couché Jean, se trouvait la piscine supérieure de la villa. Alors, face à ce spectacle de haut vol, notre exorciste numéro un resta sans voix. Jean qui connait très bien Serena, s'était toujours dit, que c'est grâce à la sorcellerie que celle-ci pouvait autant attirer les hommes. Mais il faut vraiment voir cette femme, pour comprendre qu'elle n'en a pas besoin.

Un mètre quatre-vingt-cinq, quatre-vingt-quinze kilos. Les chevaux frisés noir, la peau brune et douce. Les yeux bleus ciel, avec des lèvres de poupée. Son tour de poitrine ferait rêver n'importe quel homme et son tour de hanche, qui laisse toujours notre exorciste sans voix.

Cette femme, Serena Santa Cruz rendait Jean complètement fou. Sorcellerie ou pas, Jean n'avait dieu que pour elle.

— Tu es déjà debout mon Apollon ?

Pour une latino, elle savait facilement utiliser l'accent français.

— Tu te souviens à Marseille ? demanda Serena en montant sur le lit ; ont faisaient l'amour comme des petits fous...

La femme se rapprocha délicatement de l'exorciste, sans lui laisser d'échappatoire. Elle s'assise sur lui et l'embrassa tendrement et passionnément, avec en prime un ardent désir de le faire chuter.

— Je me souviens surtout d'une chose, dit Jean sur le coup. Tu m'as toujours trompée sur ton identité et ta vraie personnalité.
— Et ça t'effraie ?

Le jeune homme attrapa les hanches de la jeune femme et la retourna sur le lit. A son tour, il l'embrassa... du moins, c'était l'intention qu'il voulut donner. Il se rapprocha plutôt vers l'oreille de Serena.

— J'ai juste peur, que ce que je ressens pour une femme incroyable, murmura-t-il ; n'est que le fruit d'une manipulation sans vergogne.
— Tu crois vraiment, que je te manipule ? interrogeait elle ; l'avantage que j'ai, c'est que je ne veux plaire à personne d'autre que toi. Alors à chaque fois, je m'arrangerais à être la seule à taper dans ton œil.

Jean s'écarta et s'allongea près de la femme. Son regard pointé vers le plafond, il ne savait plus quoi faire.

— Le fait de savoir ou non, n'est pas le plus important, dit-il. C'est ce que l'on ressent intérieurement qui fait la différence.
— Je ne comprends pas, déclara Serena.

Jean se leva, attrapa son pantalon et l'enfila. Il
alla jusqu'à la salle de bain, où il trouva sa chemise. Lorsqu'il sorti de la salle de bain, sa veste apparus subitement sur lui. Puis notre chère exorciste enfila ses chaussures et c'est là, qu'il remarqua qu'il lui manquait encore quelque chose.

— Où est mon chapelet ?

Du doigt, Serena pointa l'extérieur de la maison. Ayant des antécédents très éloigné du domaine Saint, elle ne pouvait admettre de rester avec un tel signe de foi.

— Il est resté dehors, avec les mauvaises herbes.

Jean s'avança précipitamment vers la porte de sortie de la chambre, mais avant de l'ouvrir, il resta septique. Il se retourna, mais Serena n'était plus là. Il remua la tête jusqu'à en rire, et là d'un coup de pied, il défonça la porte et il vît la sortie. À l'extérieur, il vit une petite fille de huit ans, qui se tenait face lui.

L'exorciste : La nouvelle vie de Christina Où les histoires vivent. Découvrez maintenant