Recueil de one shot N°2

kitsune dazai x reader

"Avez-vous déjà entendu parler de Yomotsu-hegui(*) ? Les légendes disent que si jamais vous passez de l'autre côté, ne consommez jamais rien, pas même une seule goutte d'eau. Ne le faites pas, vous ne pourrez jamais revenir."

Depuis que tu es jeune, on t'a beaucoup parlé de la façon dont tu dois respecter les dieux, comment tu dois rester à l'écart des mauvais esprits. Même quand on a grandi, on n'oublie jamais ce qu'on nous a appris. Dans ce pays aux innombrables dieux, il n'y a rien d'aussi « trop prudent ».

Pourtant, il semble que vous ayez rendu hommage à un dieu plutôt gênant, j'ose le dire. Les renards sont connus pour leurs méfaits, tout comme les kitsune. C'était encore comme si c'était hier, lorsque vous étiez parti en excursion avec votre école à Kyoto. Tu étais jeune et stupide, je veux dire, n'importe quel lycéen serait comme ça, non ? Alors, au lieu de rester dans votre chambre partagée comme vous étiez censé l'être, vous avez décidé de vous faufiler avec d'autres étudiants et de participer à leur concours de bravoure. Un par un, vous avez terminé le concours sans aucun problème, enfin, à l'exception de quelques cris occasionnels de vos coéquipiers et des rires de ceux qui étaient chargés d'effrayer les participants.

C'est à ce moment-là que tu as compris que tu avais merdé. Leur costume bon marché et leurs compétences n'étaient pas si effrayants, mais d'une manière ou d'une autre, le clair de lune l'avait rendu beaucoup plus effrayant que prévu, du (faux) sang coulant sur le visage (masque) du monstre, sans parler des (fausses) griffes brillant comme des poignards attendant de trancher votre chair.

Vous avez immédiatement éteint la lumière et couru pour sauver votre vie avec un cri semblable à un hurlement. Une fois calmé, vous étiez déjà perdu dans la forêt voisine. On n'y pouvait rien ! Tu étais encore une jeune fille et tout, qui n'aurait pas peur de voir ça ?! Alors que vous cherchiez frénétiquement une issue, vous avez soudainement remarqué un petit sanctuaire avec une statue de renard, un temps désespéré appelle une mesure désespérée. Vous êtes resté là, avez baissé la tête et applaudi dans vos mains, essayant d'être aussi sincère que possible, priant un dieu que personne ne connaît.

Vous vouliez sortir de la forêt, mais comme on vous l'a dit, un échange équivalent est important, donc chaque fois que vous priez un dieu pour quelque chose, vous devez donner quelque chose en retour. Comme lorsque vous visitez un sanctuaire, vous devez apporter des pièces de 5 yens à mettre dans la boîte à offrandes. Mais vous n'aviez rien avec vous pour le moment, alors vous avez prié pour que s'ils vous faisaient sortir de la forêt, vous leur apportiez des inari-zushi(**) pour leur rendre la pareille.

Et il semble que votre prière fonctionne, car peu de temps après, vous avez enfin trouvé la sortie, et elle vous mène directement là où se trouvent vos amis. C'était plus que chanceux que vous ayez tous pu regagner votre chambre en toute sécurité sans vous faire remarquer.

Le lendemain matin, c'est votre temps libre, les étudiants peuvent aller acheter des souvenirs pour leur famille ou leurs amis, mais vous devez revenir avant le déjeuner pour être à temps pour le train. Après avoir acheté quelques collations et friandises locales pour votre famille, vous êtes passé chercher l'inari-zushi que vous aviez promis, mais le problème est de savoir comment retrouver ce sanctuaire...

Pendant que vous réfléchissiez, le vent se met à souffler, comme s'il essayait de montrer la voie. En suivant les feuilles le long de votre pied, vous avez trouvé le sanctuaire avec la statue familière du renard. C'est vraiment mémorable, car on ne voit pas tous les jours un renard avec des bandages. En plaçant l'offrande sous les pieds du renard, vous vous prosternez devant la statue.

"Merci de m'avoir aidé ! J'ai apporté l'offrande comme je l'ai dit hier soir, j'espère qu'elle vous plaira !"

Lorsque vous avez terminé, les feuilles vous ont de nouveau montré la voie à suivre. Ce que vous n'avez pas remarqué, c'est que quelqu'un, ou plutôt quelque chose, vous regardait à ce moment-là.