Chapitre 8

35 3 73
                                    

Notes de début de chapitre !

J'ai encore changé de process (:sweat smile:) ! Cette fois-ci j'ai écrit moi-même, en demandant à la machine d'expandre ou de reformuler quand j'étais paresseuse à partir de la moitié, c'est-à-dire quand le fil était assez engagé pour qu'elle ne déraille pas en tous sens.

Je suis prête à parier que, du coup, ce chapitre va plus vous toucher, et vous allez vous sentir plus près des personnages. Mais je n'ose pas trop le dire, je me sens un peu orgueilleuse à exprimer cela. Je ne sais pas comment expliquer exactement. Les chapitres que j'écris vraiment avec l'IA sont cleans et l'intrigue progresse selon des lignes que j'ai définies, mais ... il y a un truc. Je suppose que c'est ma part de personnalité quand elle transparait dans mes tics de langage, mes schémas, mes failles. L'IA n'a pas trop de faille d'ego, elle. (:sweat smile: again).

Curieuse que vous me disiez si je me suis trompée ou non en arrivant en bas.

Conséquence aussi : vous allez retrouver une tonne de notes en bas. Arf.

--------------------------------------------------------------------


Contre toute attente, Tarkani proposa la première session de vol sur épée le quatrième jour de ses lunes. L'ngil, qui lui avait porté des tisanes tous les matins et tous les soirs, fronça les sourcils. Khizan écarquilla les yeux de surprise. Ils comprirent vite pourquoi.

À l'heure dite, seule une poignée de mages se présenta à la salle d'armes. Rala s'était jointe à L'ngil et Khizan ainsi que Milaniel et Syphe, deux des enfants avec lesquels elle avait suivi ses entrainements de jungle, et quelques autres plus ou moins jeunes, empli·es de curiosité. Pas d'Iloïo en vue : le cœur de Tarkani se serra un peu. Elle s'était attendue, ou peut-être avait espéré une foule plus nombreuse. Mais au fond, la salle d'armes n'était pas si vaste, cela valait peut-être mieux.

Elle salua ses huit apprenti·es très respectueusement, puis alla s'assoir en tailleur contre un mur, avec un soupir de contentement.

« Prêt·es à apprendre à voler comme des Ouzotes ? Vous en avez vraiment envie ? »

Il y eut des hochements de tête. Khizan la regarda d'un air suspicieux.

« Alors, commencez par choisir une épée d'entrainement. Dans le placard là-bas. Elles sont toutes différentes ! Élisez celle qui vibrera le mieux ».

Elle comprit rapidement qu'elle allait devoir résister non seulement à ses crampes, durant les deux heures de sessions, mais à de sérieuses attaques de tendresse. Sélectionner une épée n'avait rien d'aisé. Assez vite, les plus jeunes se tournèrent vers les plus deux plus avancés en magie pour les aider à se décider et tout naturellement, Khizan se retrouva à guider les jeunes tandis que les plus petits s'adressaient sans hésiter à L'ngil, malgré son air perpétuellement taciturne. Lorsque tout le monde fut équipé et sagement aligné devant elle, elle leur dit simplement :

« Eh bien, maintenant, vous montez dessus, et vous essayez de voler avec votre magie ! Revenez me voir quand vous tiendrez debout pendant une traversée entière en ligne droite ».

Puis elle se mit en position de méditation, ferma les yeux et commença à faire circuler sa magie. Il pouvait se passer entre quelques heures à quelques mois avant que les apprenties ne reviennent vers elle, elle le savait, autant s'occuper. Elle accueillit le bruit des premières chutes avec une grimace désolée, mais n'ouvrit les yeux que quand un doigt joueur vint taquiner sa joue droite. Khizan se tenait là, assis à sa droite, l'épée sur les genoux et une bosse sur le front. Elle balaya la salle d'un regard : les autres continuaient à tenter la traversée de la salle, avec force dégringolades mais persévérance. L'ngil paraissait évidemment le plus appliqué de toustes. Elle se tourna vers le forestier.

La forgeronne qui voulait entendre l'Univers sourire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant