Chapitre 18 : Je m'appelle Aurélio.

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(Bellamione fanfiction)

Aménazar était résolu à retrouver Fleur, Rosina, Victor, et Ron, ses anciens camarades du Ministère de la Magie, mais il se trouvait face à un défi de taille. Sa recherche le conduisit à travers Londres, de ses quartiers les plus animés aux ruelles les plus reculées, passant par les maisons des familles de sorciers qu'il connaissait. Il interrogea des informateurs et des contacts, examinant chaque recoin de la ville, mais en vain. La tâche s'annonçait immense, d'autant plus que ses amis étaient bien cachés et protégés. Cependant, ce qu'il ignorait, c'est qu'il était déjà traqué par Mordret, le puissant mage noir qu'il cherchait à vaincre. William Blake, le chasseur de Mordret, avait déjà pris sa piste. Une chasse impitoyable s'engageait, où les rôles étaient inversés, et Aménazar, le chasseur, devenait la proie. La traque s'intensifiait, à mesure que le jeu du chat et de la souris se poursuivait dans les rues sombres et mystérieuses de Londres. La tension montait, et il était devenu impératif pour Aménazar de ne pas seulement trouver ses amis, mais également de rester un pas devant ceux qui le pourchassaient. Ignorant la vérité, Aménazar n'avait aucune idée que Ron était en réalité déjà capturé par Mordret et était devenu le faux allié du mage noir. Pire encore, il ne savait pas que Ron le conduisait involontairement sur les traces de Mordret. Alors que Ron semait volontairement de fausses pistes à travers Londres, il avait malheureusement mené William vers Aménazar, à la périphérie de Stratford, un quartier reculé et défavorisé de la ville. Le chasseur intrépide de Mordret ne se doutait pas un instant que sa traque le mènerait sur les traces du Fléau des arcanes lui-même. Alors que les ruelles sordides de Stratford se refermaient autour d'Aménazar, William l'aperçu et se tenait prêt à capturer sa proie. Dans une vielle ruelle sombre, William réagit rapidement et lança un puissant sort d'Incarcerem. Les cordes magiques s'enroulèrent autour d'Aménazar, l'emprisonnant dans une étreinte magique. Le Fléau des arcanes, d'ordinaire si redoutable, se retrouvait soudainement acculé.

-"Fléau des arcanes ! Quelle surprise ! Je ne pensais pas que ma traque me mènerait à toi... Le Seigneur des ténèbres sera très heureux de voir quel proie je vais lui amener.. Mais, vois-tu, il n'a jamais mentionné que tu devais rester vivant, alors, tu m'en vois navré.. "

Alors qu'il s'apprêtait à lancer un sort de mort en Direction de Mordret, ses paroles furent soudainement coupées net par une série de trois puissants coups de feu, le faisant taire brusquement. Les balles, tirées d'un Magnum, frappèrent William en plein crâne, projetant violemment son corps au sol. Une étrange silhouette se révéla derrière lui. Aménazar, sous le choc de cet événement soudain, observa avec incrédulité le mystérieux sauveur qui se rapprochait de lui. Alors que la silhouette avançait, les traits du visage à moitié brûlé devinrent apparents. Une sensation d'horreur grandit en lui, car il reconnut l'identité du tireur : il s'agissait de Vaugrelle, le mage noir qu'Aménazar avait autrefois traqué en France, lorsqu'il était chasseur de primes. Les yeux d'Aménazar s'écarquillèrent tandis que les souvenirs de ces jours sombres en France refaisaient surface. Le mage noir Vaugrelle était un être redoutable, cruel, et difficile à appréhender. La surprise et la crainte se mêlaient sur le visage d'Aménazar tandis qu'il réalisait la complexité de la situation. Que signifiait cette intervention ? Pourquoi Vaugrelle l'avait-il sauvé ? La confrontation entre ces deux ennemis du passé annonçait une nouvelle tournure dans leur affrontement déjà complexe.

Vaugrelle était un sinistre personnage dont la tristement célèbre réputation s'était forgée autour d'un événement tragique : le "Massacre de Grenoble" en France, survenu en 2007. Il était à l'origine de l'assassinat brutal au couteau de 15 enfants sorciers nés de parents moldus. Ces jeunes élèves de l'école de Beauxbâtons avaient été les victimes innocentes de ses actes cruels. Ce qui rendait Vaugrelle encore plus terrifiant était sa préférence pour des méthodes moldues pour accomplir ses meurtres, utilisant un simple couteau au lieu de la magie. Cette particularité macabre ajoutait un aspect encore plus sinistre à ses crimes, car il semblait prendre un plaisir morbide à éliminer ces enfants nés de parents moldus par des moyens moldus.

Le retour du Prince (Promesse de l'ombre, Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant