Chapitre 11

467 13 2
                                    

Selem alaykoum, ça va ? Chapitre 11, j'espère qu'il vous plaira !

Précédemment :

Je me suis contenté de hocher la tête. Elle nous sourit puis s'en va à l'étage du dessus, là où elle habite.

On s'est retrouvés, tout les trois dans l'incompréhension total, surtout moi. Je ne pouvais pas croire ce que la dame nous a dit, elle a du se tromper ou mal entendre. Oui c'est ça, elle a mal entendu la date de NOTRE départ pour l'Algérie.

Ibrah : Étant donné qu'il n'y a personne ici, on va à l'appart. Tu viens avec nous Rym ?

Imen : Bien-sûr qu'elle vient, elle a nul part où aller. Tu viens ?

Moi : Oui, allez-y je vous suis.

Nous nous sommes tous les trois dirigé vers le bloc d'en face là où vivent Imen et Ibrah. Honnêtement, je me posais la questions :

Pourquoi m'auraient- ils abandonné, pourquoi seraient-ils partis sans moi à l'enterrement de mon père ?

Sans m'en rendre compte, nous étions devant l'appartement. Ibrah inserra la clé dans la serrure et ouvrit la porte.

Une bonne odeur nous frappa au nez. Khalti ( maman de Imen et Ibrah) devait sûrement avoir préparé un bon plat.

Khalti :  Selem alaykoum les enfants, comment ça va ?

Nous : Alaykoum salam, ça va Al-Hamdoulillah et toi ?

Elle : Ça va Al-Hamdoulillah. Ça fait longtemps Rym, comment va ta mère, t'es frères et Nisrine ?

Elle ne m'a pas demandé comment allé mon père. Elle devait sûrement être au courant de sa mort.

Moi : Tous le monde va bien Al-Hamdoulillah. Enfin je crois.

Elle fronça les sourcils et me demanda :

Elle : Comment ça tu crois ? Et pourquoi tu es en France benthi ?

Je sentis des bras m'enlacer, c'était Imen. Elle me chuchota à l'oreille :

Elle : Tu pleures hbiba, viens on va dans ma chambre.

Je n'avais même pas remarqué que je pleurais. Je penses que ça doit être la fatigue car ses temps ci, à part l'hôpital je n'est rien fait d'autre et c'est assez fatiguant.

On s'est dirigé vers la chambre d'Imen, en y entrant je n'ai pas pu m'empêcher, j'ai craqué, j'en pouvais plus alors que ce n'était que le début.

Elle : Pleure pas s'il te plaît, je suis sûr qu'il y'a un mal entendu mais pleure pas.

Moi : *pleure* Un mal entendu ? D'abord la dame qui me parle du voyage en Algérie ensuite ta mère qui me demande pourquoi je suis toujours en France et tu me dis que c'est un mal entendu ?

Elle : Je...Regarde tu me fais pleurer hbiba. Arrête de pleurer, t'es forte comme fille d'accord ? On va appeler ta mère et lui demander où elle est, d'accord ?

En effet, elle pleurait à cause de moi, j'aime pas la voir pleurer, ça me fais de la peine surtout de savoir que la cause c'est moi.

Moi : Et si par malheur elle confirme qu'elle est bel et bien en Algérie on fait comment, hein ?

Elle : Si par malheur elle confirme, je demanderai à Ibrah de te prendre un billet d'avion pour l'Algérie. Je t'accompagnerai et Ibrah aussi d'ailleurs.

Moi : Non.

Elle : Comment ça non ?

Moi : Non, si ils sont partis sans moi c'est qu'ils ne voulaient pas que je sois avec eux.

Chronique de Rym : Mon kidnapping, pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant