Chronique de Rym : Mon kidnapping, pas comme les autres

Chapitre 18

Selem alaykoum, ça va ? Chapitre 18, j'espère qu'il vous plaira !

Je tenais à m'excuser sincèrement de ce gros retard sur mes chroniques, avec les cours et les activités hors du scolaire je vous avoue que c'est compliqué un peu de gérer tout ça. 

Encore désolé les filles !

Précédemment : J'ai chassé cette pensée de mon esprit et de ma propre initiative, je me suis approchée toujours les mains sur son torse. Je me suis approchée et....

Je me suis approchée, collée nos front et nos nez de façon à ce qu'il ne reste quasiment plus d'espace entre nous, on sentait bien que l'attraction continuait de monter dans cette cabine et sans vous mentir, j'aimais bien ça. J'ai fermé les yeux et j'ai imaginé une scène où un probable bisous entre lui et moi se passe. Cette scène suffisait à me donner encore plus envie que ça se passe en vrai, oui je veux, je voulais à ce moment là que nos lèvres ne forment plus qu'un.

Je voulais du Haram avec lui mais inconsciemment cela ne me posais aucun problème. Au contraire, je voulais goûter à ce plaisir, faire partie de ceux qui ont eu le droit.

« et faire partie de ceux qui ont encourus la colère d'Allah ? »

« tu ne peux pas, ton père ne serai pas fier. Rends le fier de la fille que tu es et que tu seras. »

Voilà ce que mon âme me disait à ce moment-là. Effectivement, je n'ai pas été éduqué comme ça et mon père comme ma mère ne seraient pas du tout fiers si ils le savaient. Mais que voulez-vous que je vous dise, c'était le mektoub.

DANS LA PEAU DE MORAD :

Je l'a voyais en face de moi, son visage près du mien, je pouvais ressentir sa respiration. J'en pouvais plus. Je voulais faire de ses lèvres miennes. Elle avait un visage de bébé, tellement beau.

Je l'a trouvais belle, très belle et je suis pas le seul d'ailleurs et ça m'énerve. Ces mains posées sur mon torse et son petit corps près du mien suffisait à me rendre de plus en plus pressé de l'embrasser.

« aller vas-y, t'attend quoi »

Je peux pas. J'ai pas le droit.

« si tu le fais pas un autre je fera à ta place. »

Mon âme me faisait perdre la tête. Je réfléchissais mal toujours en ayant les yeux encrés dans les siens. Ses yeux Hazel incroyable. Une couleur commune mais qui sur elle paraît unique.

Moi : On peut pas.

Elle peut pas. Je peux pas. On peut pas. C'est honteux, si quelqu'un serait au courant de ça, elle serait sûrement honteuse. Je me suis mis à sa place et est pensé à elle.  Vaut mieux tard ou jamais que maintenant, en plein Haram.

Les relations hors mariage sont Haram, le bisous en fais parti, le rapprochement des corps de sexe opposés aussi. Cette génération est tellement perdue qu'elle ne peut plus faire de différence entre halal et Haram. Ce qui s'est passé dans cette cabine restera sûrement à jamais gravé en ma mémoire même si cela n'est pas exceptionnel.

Elle : Désolé.

Moi : Pourquoi tu t'excuse? T'as rien fais.

Elle : Si, je suis désolé de m'être autant rapprochée. Je sais pas ce qui m'est arrivée j'ai voulu plus à vrai dire.

Moi : Ne t'inquiètes pas, t'étais pas là seule à vouloir plus, et je regrette.

Elle leva la tête pour me regarder et fronça les sourcils.