9-1-1 : Un endroit sûr pour tous les deux

Chapitre 4 : Vie Domestique

Bien sûr, avoir Buck ne résout pas comme par magie tous les problèmes d'Eddie liés à sa simple présence. Un autre conducteur de la famille est formidable, surtout compte tenu du nombre de courses qui semblent toujours devoir être faites, mais le nombre de voitures auxquelles il a accès est limité.

Ils ont vendu la ferraille d'Abuela lorsqu'elle a renoncé à son permis, ont utilisé l'argent pour constituer un peu ses économies (Eddie avait été absolument horrifié lorsqu'il a inspecté la voiture, comment avait-il pu laisser sa grand-mère conduire ce tas de ferraille pendant si longtemps !?), alors Buck n'a pas sa propre voiture. Cela signifie que pour la plupart, Eddie se rend au travail et en revient, ou Buck l'emmène pour qu'il puisse avoir le camion.

Il aime quand Buck le conduit au travail. Parfois, les étoiles s'alignent suffisamment pour qu'Eddie soit attendu au travail à peu près lorsque Christopher doit être à l'école, ainsi, il est capable d'embrasser son fils à la porte, puis de se précipiter au travail pour y arriver avec quelques minutes de retard (il peut aussi dire au revoir à Buck et ces jours-là, cela lui fait parfois plus de quelques minutes de retard).

Le calendrier de la famille Diaz est un objet à avoir avec certitude. Même avec les alertes sur son téléphone et sur celui de Buck, une forte proportion de choses passent parfois entre les mailles du filet. Buck a pris l'habitude d'écrire des choses sur un calendrier qui vit dans la cuisine, ses gribouillages désordonnés occupant presque tous les carrés du papier (Abuela à un rendez-vous chez le médecin qu'il a oublié, bon sang, et ça ne fera que devenir plus mouvementé une fois que ce seront les vacances scolaires. )

Alors aujourd'hui, Buck conduit Eddie au travail et ramène le camion chez lui une fois qu'il revient des courses d'Abuela. Pour une fois, Eddie n'est pas seulement à l'heure, il est même un peu en avance.

Il profite pleinement du temps passé pour dire au revoir à Buck lentement et doucement.

"D'accord" soupire Buck, souriant, les yeux toujours fermés, la bouche à peine éloignée de celle d'Eddie. "Tu dois partir."

"Ouais" acquiesce Eddie en l'embrassant de nouveau.

Buck rit contre sa bouche, mais rend le baiser, sa main venant effleurer doucement la joue d'Eddie avant de glisser dans ses cheveux.

"Putain, maintenant, je dois vraiment y aller", dit Eddie à bout de souffle quelques minutes plus tard. Il peut s'habiller en moins de trente secondes (merci le LAFD et l'armée), mais il préfère ne pas être à moitié sorti de son uniforme au premier appel.

"Alors, tu ferais mieux d'y aller." Buck se penche en arrière, mais putain, ce sourire sur lui rend Eddie faible et il suit son compagnon pour l'emmener pour un autre baiser, souhaitant avoir le temps de le marquer correctement, de l'arroser de l'odeur d'Eddie pour que tout s'attarde.

Ils sont surpris par un coup sec sur la fenêtre et le visage souriant de Hen. Buck couine en s'agitant avant de se baisser sur le siège.

"Salut Hen" dirige Buck derrière ses mains. La nuque est rouge vif. Eddie veut voir le reste de son visage, veut voir jusqu'où va ce rougissement. Il attrape son sac sur la banquette arrière pour s'arrêter.