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Le moment tant attendu était enfin arrivé. L'avion, porteur de rêves et d'excitation, venait de se poser à Paris. Pour Bérénice, c'était plus qu'une simple étape de la tournée mondiale. C'était un retour aux sources, une occasion de retrouver les rues pavées et les airs familiers de sa France natale.

Malgré la fatigue persistante due aux longs trajets et aux nuits courtes, l'énergie qui circulait dans l'air de Paris était contagieuse. Des fans passionnés, agitant des pancartes et criant des slogans, attendaient déjà à l'aéroport. Les journalistes, avides de capturer chaque instant de la vie des idoles, se pressaient également dans l'espoir d'obtenir des interviews exclusives.

Bérénice, membre du staff, se sentait momentanément libre de l'attention médiatique. Les projecteurs étaient dirigés vers les membres du groupe, leur offrant un moment de répit bienvenu. Elle savourait l'anonymat, déambulant discrètement à travers la foule en direction des vans noirs qui les conduiraient à l'hôtel.

Le trajet à travers les rues parisiennes était empreint d'une atmosphère particulière. Les monuments familiers, les boulevards bordés d'arbres et les cafés animés semblaient raconter des histoires de son passé. Pourtant, il n'y avait pas de temps pour la nostalgie. La tournée était en plein essor, et Paris était simplement une escale dans ce tourbillon incessant.

L'hôtel, un refuge temporaire dans cette métropole effervescente, allait devenir le point de départ de quelques jours d'intense activité. Les membres d'Ateez s'apprêtaient à enflammer la scène parisienne, et Bérénice, malgré sa position en coulisses, partageait l'excitation de contribuer à ce spectacle mondial.

Cependant, dans l'ombre des feux de la rampe, un compte à rebours silencieux était déjà en marche pour Bérénice. Quatre mois supplémentaires avant la fin de son stage, avant qu'elle puisse retourner en Corée du Sud et poursuivre son chemin vers l'obtention de son diplôme de traductrice. Ces mois allaient être cruciaux, et chaque moment à Paris était une page de plus dans le chapitre passionnant de sa vie.

Le lendemain, l'effervescence de la ville s'intensifiait alors qu'ils se préparaient pour le concert. Les répétitions, les ajustements de dernière minute et l'excitation palpable remplissaient les heures qui les séparaient de l'événement tant attendu. Les membres d'Ateez étaient concentrés sur la perfection de leur performance, et Bérénice, en tant que membre du staff, s'assurait que chaque détail logistique était pris en compte.

Au crépuscule, les portes de la salle de concert s'ouvrirent, révélant une mer de fans avides d'expérimenter la magie de la musique en direct. La scène était prête à accueillir Ateez, et Paris, avec ses rues illuminées et ses toits scintillants, attendait de vibrer au son de la K-pop.

La soirée fut un triomphe, les cris des fans faisant écho dans l'arène. Bérénice, bien que discrète dans les coulisses, ressentait chaque pulsation d'énergie partagée entre les membres du groupe et leur public passionné. Cette connexion spéciale entre la musique et les cœurs transcendait les barrières linguistiques et culturelles.

La nuit parisienne s'installait doucement après le concert triomphant. L'énergie électrique de la performance continuait de palpiter dans l'air alors que les membres d'Ateez se préparaient pour un live après-concert. Pour Bérénice, c'était l'occasion d'initier les membres du groupe à quelques mots et expressions françaises, une petite parenthèse ludique dans cette tournée effrénée.

Le groupe, encore survolté par l'excitation du spectacle, s'était rassemblé pour cette session informelle. Bérénice, avec son accent français enchanteur, guidait les membres à travers des salutations, des expressions courantes et même quelques phrases romantiques. L'ambiance décontractée laissait place à des rires et à une complicité naissante.

Au milieu de cette séance d'apprentissage amusante, Mingi, le regard espiègle, fit une remarque qui fit battre le cœur de Bérénice un peu plus vite. Il complimenta la voix française de Bérénice, affirmant qu'elle était encore plus jolie qu'il ne l'avait imaginé. Un sourire timide se dessina sur le visage de Bérénice, touchée par le compliment inattendu.

"Merci, Mingi," murmura-t-elle, la chaleur de ses joues trahissant son léger embarras. Les autres membres taquinaient gentiment, ajoutant une atmosphère légère à la soirée. L'attention se déplaça ensuite vers San, qui tentait de prononcer certains mots français avec une adorable maladresse.

Bérénice, toujours souriante, se rapprocha de San pour l'aider à perfectionner sa prononciation. Les échanges entre rires et tentatives linguistiques créaient une ambiance détendue, éloignant l'épuisement de la tournée ne serait-ce qu'un moment.

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