Un amour XXL.

21.

Mingi, d'une manière subtile, déposa sa main près de celles de Bérénice, une proximité qui n'était pas dictée par la nécessité mais par un désir mutuel de se rapprocher. Les doigts effleurant légèrement, une connexion tactile s'établissait, déclenchant des papillons dans l'estomac de Bérénice.

La pièce, baignée dans la lumière douce de l'après-midi, semblait s'éteindre autour d'eux, les laissant immergés dans ce moment de complicité silencieuse. Leurs mains, presque naturellement, s'entrelaçaient, créant un lien tangible entre eux.

Les yeux de Mingi reflétaient une lueur de compréhension, comme s'il percevait les doutes et les réserves qui occupaient encore l'esprit de Bérénice. Son regard, empreint de tendresse, semblait dire plus que ses mots, une promesse implicite que leurs chemins étaient destinés à se croiser de manière significative.

Bérénice, bien qu'immergée dans ses études, commençait à réaliser que derrière cette façade studieuse, une connexion plus profonde se tissait. L'étreinte douce de leurs mains, les regards échangés, tout cela transcendaient les barrières conventionnelles, créant une intimité particulière.

Alors que la tournée arrivait à son terme et que le stage de Bérénice touchait à sa fin, ces instants de proximité avec Mingi semblaient prendre une importance grandissante.

Une question demeurait cependant dans l'air, une question que chacun évitait de verbaliser : que se passerait-il après la tournée ?

Mingi, souriant doucement, rompt le silence qui plane dans la pièce.

Mingi: Bérénice, ça fait un moment depuis notre dernière conversation.

Bérénice, esquissant un sourire timide: Oui, ça fait quelques jours. Les études et la tournée me gardent bien occupée.

Mingi, tout en s'approchant un peu plus: Je m'en suis rendu compte. Mais il est important de trouver des moments pour se détendre, non?

Bérénice, regardant ses notes: Oui, je sais, Hongjoong me le dit souvent. Mais il y a tellement à faire, tellement à apprendre.

Mingi, doucement: Hongjoong a raison, mais il ne faut pas non plus oublier de profiter du moment présent. La vie est courte.

Bérénice, levant les yeux vers lui: Tu as raison, Mingi. Parfois, j'ai l'impression de ne pas savoir comment équilibrer tout ça.

Mingi, avec un regard compatissant: C'est normal de se sentir dépassé, surtout avec ton emploi du temps. Mais il y a des moments où il faut penser à soi.

Bérénice, plongeant son regard dans le sien: Et toi, comment gères-tu tout ça ? La pression, les fans, la tournée...Mingi, souriant: Eh bien, la musique et les performances me permettent de m'évader. Et puis, il y a des moments comme ceux-ci, des moments de connexion réelle.

Bérénice, un peu hésitante: Connexion réelle ?

Mingi, prenant doucement sa main: Oui, ces moments où nos regards se croisent, où nos mains se touchent. C'est réel, Bérénice, et c'est ce qui compte.

Bérénice, sentant le contact de leurs mains: C'est vrai, je suppose.

Mingi, d'une voix douce: Tu sais, après la tournée, quand ton stage sera terminé, j'aimerais continuer à partager ces moments avec toi. Peut-être pas dans une salle de répétition, mais dans la vie réelle.

Bérénice, regardant Mingi avec émotion: Mingi, je...

Mingi, la coupant doucement: Pas besoin de répondre maintenant. Prends le temps dont tu as besoin. Je serai là, peu importe ce que tu décides.

Ils restent là, main dans la main, un instant suspendu où leurs regards disent plus que les mots, ouvrant une porte vers un avenir incertain mais prometteur.