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ᴶᴬᴰᴱ ᴰᴵ ᴳᴵᴼᵛᴬᴺᴺᴵ

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Je sors du travail en prenant bien mon temps. Ce soir j'ai rendez-vous avec Liza à un bar pas loin de chez moi, pour des explications. J'ai vraiment la flemme d'y aller mais déjà, sachant qu'elle est tout le temps en retard, je compte ne pas me presser. Je salue mon équipe du jour, ils étaient tous très sympa avec moi et on s'est promis de se revoir bientôt alors que c'était la première fois qu'on se voyait. C'était aussi la première fois que j'ai été placée pour l'accueil sur un défilé de mode. C'était tellement cool. Mais j'ai peur que cette fin de journée ne sois ruinée.

Je rentre en métro et décide de faire un truc que je ne fais jamais. J'achète un paquet de cigarettes. La dernière fois que j'en ai touchée, à part pour le tabac mélangé à la beuh dans les joints de Nabil, c'était quand je bossais sur les chantiers. Mais je suis particulièrement stressée et j'en ai besoin. J'en grille une en bas de l'immeuble, comme il pleut je reste bien devant la porte pour être abritée par les gouttières.

Alors que je vais pour l'éteindre, mon attention se pose sur une berline grise, qui ressemble à la voiture d'un chauffeur VTC. Une petite brune en long trench en ressort. La première chose que je me dis, c'est qu'elle est très maquillée mais vraiment jolie. En checkant l'heure sur mon portable, je comprends très bien ce que cette fille fait ici. Elle passe devant moi sans me dire quoi que ce soit et s'abrite à mes côtés en sortant son tel pour passer un appel. Elle parait toute angoissée. Je souris. J'ai compris qu'elle n'a pas les codes, puisqu'elle vient pour la première fois.



- Tu as besoin d'entrer ?

La fille - Oui, elle me regarde attentivement et elle parait un peu intimidée

- Vas-y viens



Je badge puis la lourde porte s'ouvre. La brune me remercie et me suis. On arrive dans la petite cour pavée, je l'aide à marcher parce qu'elle est perchée sur des talons de vingt centimètres et qu'elle manque de tomber sous la pluie. Arrivée à la deuxième porte, je la surprend en train de s'inspecter en détail dans le miroir. Je lève les yeux au ciel. On monte ensemble, évidement elle va au dernier étage. Une fois sur mon pallier, elle s'arrête et je lui souhaite une bonne soirée en me dirigeant vers ma porte après lui avoir désigné d'un signe la porte qu'elle, elle cherche.



La fille - Tu habites ici ? Elle est étonnée et à la bouche toute entre-ouverte

- Oui pourquoi ? Elle me regarde encore avec le même regard que tout à l'heure, un peu impressionnée même

La fille - Non rien, tu as de la chance



À ce moment, la porte devant elle s'ouvre sur mon cher voisin. Il ne regarde même pas sa groupie, ses yeux se posent tout de suite sur moi. Il serre la mâchoire et détourne le regard très vite, sans même me dire quoi que ce soit.



n.o.s | 𝐆𝐑𝐎𝐔𝐏𝐈𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant