𝗷𝗮𝗱𝗲 𝗱𝗶 𝗴𝗶𝗼𝘃𝗮𝗻𝗻𝗶 & 𝗻𝗮𝗯𝗶𝗹 𝗮𝗻𝗱𝗿𝗶𝗲𝘂
putain, cette meuf brûle mon cœur c'est grave frère
• Emménager sur le pallier de son rappeur préféré, c'était déjà quelque chose. Mais entamer une histoire d'amour ensemble, c'en était une...
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ᴶᴬᴰᴱ ᴰᴵ ᴳᴵᴼᵛᴬᴺᴺᴵ
Ce soir à minuit, on passe officiellement à l'année deux-mille dix-sept. Je ne suis pas du genre à me fixer de nouvelles résolutions, mais cette année j'en ai quelques-unes. Il faut que je sois moins gentille avec ceux qui ne le méritent pas, que j'apprenne à prendre confiance en moi, à faire attention à qui j'ouvre mon cœur et surtout, que je reprenne en main mes projets.
Grelottant dans le froid d'hiver, je rappelle Nabil une deuxième fois. C'est la première fois que je viens aux Tarterêts, sa mythique cité. Il fait nuit noire, je suis une jeune femme seule, normalement de là où je viens, je n'aurai pas survécu plus de trois minutes avant qu'il ne m'arrive quelque chose. Mais ici, les gens sont globalement désintéressés. J'ai eu quelques regards insistants, mais j'ai aussi senti un certain respect. De quoi réaliser que les rumeurs sur les cités en France ne sont pas aussi avérées que celles sur ma cité à Naples.
Nabil - Ouais la miss
- Je suis en bas !
Nabil - 'As-y je descends tout de suite
Je raccroche et attend à nouveau. Deux mecs arrivent et se postent à quelques mètres de mois, capuchés sur leurs chaises Quechua. Ils me lancent des regards mais je tourne le regard ailleurs comme je me suis toujours habituée à le faire, même si ils ne sont pas forcément menaçants. La lumière du hall s'allume et Nabil débarque en trottinant, un sourire taquin sur le visage.
Il pousse la porte dans un coup de pied et arrive vers moi le poing tendu pour me checker. Je pouffe face à ce geste mais le check quand même, il fini la salutation par taper d'une main son torse et fait un signe de tête bref aux deux gars qui nous regardent.
Nabil - Ça dit quoi les gars ?
Inconnu 1 - Ça va hamdullah
Inconnu 2 - Bonne année le reuf
Nabil - Bonne année à vous aussi inchaAllah, il m'indique d'un signe de tête de rentrer, bonne soirée les mecs bon courage
Ils le remercie et on disparaît dans le hall, j'allume la lumière et suis Nabil. Comme par hasard, une fois seuls, le grand brun pose une main sur mon dos et se permet pour la première fois d'être tactile comme il a l'habitude de le faire avec moi. Il me pousse devant lui jusqu'à l'ascenseur et appuie sur le bouton. Directement, il m'attire ensuite contre lui et m'embrasse doucement, son sourire revient de suite.
